C.N.R.S.
 
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     ASSAVOIR     
FEW XI sapere
ASSAVOIR, verbe
[T-L : savoir ; GDC : assavoir ; AND : assaver ; FEW XI, 194 : sapere ; TLF : III, 671a : assavoir]

I. -

[Équivalent graphique de à savoir]

A. -

Assavoir

 

1.

Assavoir qqc. "Savoir, apprendre, connaître qqc." : Sire, pour l'amour Dieu le vray, Vostre nom requier assavoir (Mir. Amis, c.1365, 7). Parquoy le duc, desirant bien asavoir les causes par lesquelles le roy estoit en ceste volenté (CHASTELL., Chron. IV, D., c.1461-1472, 297).

 

2.

Assavoir que. "Savoir, apprendre que" : Chiere dame, plaise vous assavoir que je scay et congnois ce pays tout environ (ARRAS, c.1392-1393, 7). Et aussi, mes chiers seigneurs, vous m'avez envoié, de vostre bonne grace et franchise, le roy d'Ausaiz, mon ennemy, dont plaise vous assavoir que je ne suiz mie celle qui vueille ne doive prendre pugnicion de lui ne lui retenir prisonnier (ARRAS, c.1392-1393, 166).

 

3.

Assavoir (mon) + interr. indir. "Savoir, apprendre (+ sub. interr.)" : Quant Hervy l'entendy, il print tantost un de ses escuiers, et l'envoya vers ledit lieu asavoir quelz gens c'estoient. (ARRAS, c.1392-1393, 69). Sire, fait il, en bonne foy, il seroit bon que on envoiast vers celle isle un rampin ou deux assavoir mon se il y a gent. (ARRAS, c.1392-1393, 90).

B. -

Faire assavoir

 

1.

Faire assavoir qqc. "Faire connaître, répandre qqc." : Et touteffois, ung chevalier qui la estoit, qui se prenoit aucun peu a nostre foy, fist aprés ce assavoir ce miracle. (BATALLIER, Lég. dorée D.-L., 1476, 693). LE PRESTRE. Faitz et ditz Du glorieux amy de Dieu Que vous avez veu en ce lieu, Faictes lay partout assavoir. (Mir. st Nic. juif, c.1480-1500, 157).

 

2.

Faire assavoir qqc. à qqn. "Informer qqn de qqc." : Mais par tel maniére l'ara En son chief que rien n'en sara, S'autre ne li fait assavoir. (Mir. march. larr., c.1349, 104). Et si vous fais bien assavoir, Puis que dés cy voulez mouvoir, De nous serez tant convoiez Que hors de la ville soiez (Mir. enf. ress., 1353, 78). Et ot en convenant le duc Anthoine au roy Regnault, son frere, que se payens lui faisoient guerre, que il le lui feist assavoir, et il le vendroit secourir (ARRAS, c.1392-1393, 193). Et après le service alerent disner, et fist Remond porter a ses freres de la pictance, et leur fist faire assavoir sa venue, dont ilz louent Dieu (ARRAS, c.1392-1393, 273). A quoy fut conclud (...) que on y envoieroit gens pour les oyr et escouter tout ce qu'ilz vouldroient dire, pour au surplus le faire asavoir au roy, qui estoit près d'Orleans (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 62).

 

3.

Faire assavoir (à qqn) que...

 

a)

[+ indic. (valeur assertive)] "Faire savoir, apprendre à qqn que..." : Et dès cy te fas assavoir, Qu'en ma gloire te sauveray Se l'aimes et sers de cuer vray. (Mir. enf. diable, c.1339, 52). Mais je te fais bien assavoir, Que tu saches de ce le voir, Que, puis que ce vient a amer, Je vueil chascun mon serf clamer, Quel qu'il soit, soit contes ou rois (MACH., D. verg., a.1340, 28). ...retourné devers vostre connestable (...) vous luy direz de par le roy de Castille qu'il fache assavoir à la trompette par tout son host que son royaulme est ouvert (...) pour recepvoir (...) haittiez et malades (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 107). Et, pour ce, par ledit maistre Jehan Truquam, lieutenant, a esté, audit Jehannin de Soubz le Mur, prefix terme de monstrer et enseigner deuement de sa lettre de tonsure, ou de tesmoings qui doyent valoir à son entente obtenir, jusques à VIIJ jours, en lui faisant assavoir que, se il n'enseigne d'icelle, l'en procedera à l'encontre de lui ainsi qu'il appartendra à fere de raison. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 52). Proesce fait aux nobles assavoir, Qui ont le cuer de suyvre sa banniere, Que nul ne peut par elle pris avoir N'estre receu a sa grant cour plenniere S'il n'a en soy trop plus fait que maniere (CHART., B. Nobles, c.1424, 399). Car a tous je fais assavoir Que, se brief elle n'est delivre, Vivre ne puis pour nul avoir, A la mort du tout je me livre. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 144). ...mes bonnes gens, je vous signifie et faiz assavoir que aujourd'uy a esté la veille de la feste et solennité de Pasques flories (C.N.N., c.1456-1467, 513). Proesse fait aux nobles assavoir, Qui ont vouloir d'ensieuvyr sa banière, Que nul ne peut par elle priz avoir (BUEIL, II, 1461-1466, 30). A toy m'envoye le Createur des cieulx, Lequel te fait de par moy assavoir Que maintenant (...) Le Sainct Esprit tresdigne, precïeux, En espece de feu t'est venu voir (LA VIGNE, S.M., 1496, 473).

 

b)

[+ subj. (valeur injonctive)] "Ordonner, demander que..." : ...je suys la mere Dieu, le saulveur du monde, de qui tu seras soucourut tous les jours de ta vie, car tu es son escut. Sy te fait assavoir que sans attendre faiz redifier la ville de Tongre, car Dieu at esleu ta noble personne pour le reformeir. (JEAN D'OUTREM., Myr. histors G., a.1400, 66). Droiz excommenïent Et les lois maudïent Ceulx qui Paix desdïent. Nature et Droit crïent Et font assavoir Que tous se rallïent (CHART., L. Paix, a.1426, 418). "Ouez, ouez, ouez. On vous fait assavoir de par monseigneur le Regent que aucun homme d'armes ne chevauche que soubz l'estandart de son cappitaine..." (BUEIL, II, 1461-1466, 194).

 

4.

(Il) est assavoir que... "On sait que ; il faut savoir que..." : Assavoir est que quant ung cheval a deux ans il a ses dens nouvelles, blanches, deliees et pareilles. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 137). Et est asavoir que, combien que les presidens fussent pluseurs en nombre (...) neantmoins n'en a eu aucun à ce commencement en la grant deshonneur et esclande du Roy (BAYE, I, 1400-1410, 202). Derrainement est assavoir Que moult peut nuire et non valoir Lors à table souvent logier, Et le mengier y prorogier, Et prendre sans nécessité De viandes diversité. (LA HAYE, P. peste, 1426, 96). Et est assavoir que, le jeudi XXIIIe jour de juillet, oudit an LXI (...) fut veue ou ciel courir bien fort une très longue comete (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 20). Il est assavoir que avarice est rachine et commencement de tous maulx et celle qui plus adveugle les yeulx de l'homme. (BUEIL, I, 1461-1466, 127). Et est assavoir qu'il est une manière de faire et composer certain feu, lequel aucuns appellent feu grec. (BUEIL, II, 1461-1466, 57). Il est assavoir que sainct Martin luy donne sa robe (LA VIGNE, S.M., 1496, 547).

II. -

[Comme interrogatif ou présentatif]

A. -

[Comme interrogatif]

 

1.

[Introduit une interr. dir.] Assavoir mon si. "Est-ce que ? ; je pose la question de savoir si..." : Je prens qu'aucun dye cecy, Sy ne me contente il en rien. En effect, il conclud ainsi, Et je le cuide entendre bien, Qu'on doit amer en lieu de bien. Assavoir mon se ces fillectes Qu'en parolles toute jour tien, Ne furent ilz femmes honnestes ? (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 61).

 

2.

[Introduit une interr. indir.]

 

a)

Assavoir (mon) + sub. interr. (après une prop. principale qui implique une idée d'interrogation, de doute...) : ...chevauchiés avant et aprochiés ces gens de plus priès par quoi nous aions la connissance, assavoir quels gens ce sont. (FROISS., Chron. D., p.1400, 541). Qui est cellui qui plustost ne confesse que c 'est une grant peine et ung trés grant tourment, assavoir mon s'il n'est trés semblable a ce que faignent les pechiés de Tantalus... (PICCOLOMINI, De curialium miseriis epistola L., c.1458-1477, 101). Et fut grand piece en son courage, asavoir si bon estoit qu'il parlast ou si mieulx luy valoit le taire. (C.N.N., c.1456-1467, 243). ...lui faire savoir clerement le fons de son estommac, assavoir mon s'il estoit indigné et mal content de lui ou non (CHASTELL., Chron. IV, D., c.1461-1472, 209). ...finablement ele se delibera de sa dicte fole volunté acomplir, si elle povoit, mais ala et entra derechief en pencée nouvelle, assavoir mon par quelle maniere elle feroit savoir sa dicte folye à son dit frère, ou par signes ou par parolles ou par lettres. (Ovide mor. B., 1466-1467, 249). ...et tindrent conseil, comme il m'a esté dit depuis par ung homme de bien qui estoit present, assavoir comment ilz pourroyent chasser ses Bourguygnons et eulx en despescher (COMM., I, 1489-1491, 41).

 

b)

[L'idée d'interrogation, de doute, n'apparaît pas dans la prop. qui précède ; assavoir peut se traduire par : "pour savoir (+ sub. interr.)"] : Comment ! ce dit Conrad, vous savez d'amours bien avant ; je vous requier doncques que veillez estre mon moien ceans ou aultre part que je face dame [par amours], asavoir mon si je pourroie garir comme vous. (C.N.N., c.1456-1467, 178).

 

3.

[Simple signal d'interrogation, sans fonction réelle] Assavoir mon : ...advint une foys que ung homme et une femme se devisoyent du bas mestier en diverses manières, en faisant l'ung à l'autre plusieurs interrogations, entre lesquelles l'homme demanda à la femme assavoir mon pourquoy ce estoit et d'ont procédoit que les hommes estoyent trop plus enclins à suyvir les femmes et leur demander le délict que les femmes aux hommes. (TARDIF, Facéties Pogge M., c.1490, 102).

 

Rem. Pour la valeur de renforcement de la particule mon, cf. FEW VI-3, 216b : munde.

B. -

[Comme présentatif] C'est assavoir

 

1.

C'est assavoir (+ synt. nom./inf.)

 

a)

[Introduit une explication, une précision, un synonyme, l'énumération des termes d'un ensemble...] "C'est-à-dire" : Chancelier, nous vous mandons que au siege de ceus qui tiennent nostre parlement vous mettez le tiers Jehan du Chasteller, c'est assavoir après Pierre de Cugneres et Hugue de Crusy. (PHIL. VI VALOIS, Lettres closes C., 1335, 55). Mais la dame premierement Me vit, eins que nuls me veïst, Ne que nuls semblant en feïst, C'est assavoir d'icelle gent Qui conduisoient son corps gent. (MACH., J. R. Nav., 1349, 156). Et pour ce elle met cy deux choses, c'est assavoir prerogative de beneurté et plenitude de poesté. (Mir. march. larr., c.1349, 91). Or avint au IXe. jour Que nos gens, à cui dieux doint grace, Estoient seur une terrasse, C'est assavoir les estrangiers, Qui estoient fors et legiers, Seur la terrasse s'esbatoient, Et de pluseurs choses parloient (MACH., P. Alex., p.1369, 160). ...tous lesquelx furent d'oppinion que (...) ycellui Simon estoit dignes de recevoir mort pour ses demerites, c'est assavoir d'estre pendus. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 8). ...lesquelles choses il engaiga depuis, c'est assavoir : ladite houppelande pour IIIJ frans, à un juif demourant à Paris, lequel il ne cognoist, et la tasse d'argent pour XXIIIJ s. par., en l'ostel d'un bon homme qui a une petite femme qui rotist petiz hastelez (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 250). ...[je] te promectz que tu vendras à ton entente. C'est assavoir : que son ami dessus nommé retourneroit par devers elle comme fait avoit paravant, et que à grant peine auroit-il afaire à sadite femme espousée. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 341). ...depuis que les perdriaulx sont failliz et que l'en ne treuve que les peres et les meres qui sont fors, l'en ne les peut prendre fors au voulon - c'est assavoir au fouldre - et de ce sera parlé cy apres quant l'en parlera du voler. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 143). En lieu de ce pain nous luy donnons serpens et viandes tres venimeuses, c'est assavoir paroles mauvaises (GERS., Purif., 1396-1397, 60). ...les trois pais, c'est assavoir Flandres, Braibans et Hainnau (FROISS., Chron. D., p.1400, 415). Item, après ce, fu respondu à ce que requeroient Raoul d'Auquetonville et Guillaume Barbery, c'est assavoir l'enterinement de certeinnes lettres de reabilitation (BAYE, I, 1400-1410, 8). ...ceste beste infernale qui est composee de deux vices qui semblent contraires, c'est assavoir de prodigalité et de rapacité (GERS., Noël, p.1404, 309). A ces troys pollitiquez especes sont opposites troys incivilles usurpations de maistrise, c'est assavoir : tyrannie, confusion populaire, et pluralité seigneurial. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 70). [Toi, Marie d'Orléans] qui nostre paix batist et brasse ! La paix, c'est assavoir des riches, Des povres le substantament, Le rebours des felons et chiches (VILLON, Poèmes variés R.H., c.1456-1463, 40). ...ung fol nagueres s'advisa de faire le pis qu'il pourroit, c'est assavoir se marier (C.N.N., c.1456-1467, 87). ...je vous asseure que, se ainsi le faictes, tout ce que vous a dit nostre compaignon vous aviendra, c'est assavoir : mocquerie, perdicion de temps et de peine mal employée. (BUEIL, I, 1461-1466, 46). Car nous ne occupions point les rivières d'au dessus, qui sont troys, c'est assavoir Marne, Yonne et Seine (COMM., I, 1489-1491, 58). ...et le feïrent chef d'une armée qu'ilz feïrent d'entre eulx-mesmes, c'est assavoir de Bruges, Gand et Ypre (COMM., II, 1489-1491, 206). Il fut très expert en trois sciences, c'est assavoir en geometrie, arismetique et en astrologie (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 24 r°). ...fut le principal des auxilliateurs à abrevier les loix que ledit empereur fist, c'est assaver de deux mille volumes qu'elles povoient contenir (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 96 r°). ...le respons de la Trinité, c'est assavoir : Honor, Virtus et Potestas. (LA VIGNE, S.M., 1496, 385).

 

b)

[Introduit la liste des personnages, dans le titre d'une farce, d'un miracle, d'une sotie] : Sottie nouvelle a six personnaiges c'est assavoir : Le Roy des sotz, Sottinet, Triboulet, Coquibus, Mitoufflet, Guippellin. (Roy sotz, c.1450-1500, 211). Farce nouvelle très bonne et fort joyeuse du Cuvier à troys personnaiges ; c'est assavoir Jaquinot, sa femme et la mère de sa femme (Cuv. T., c.1475-1500, 39). Farce nouvelle d'ung savetier nommé Calbain fort joyeuse. Lequel se maria à une savetiere À troys personnages ; c'est assavoir Calbain, la femme et le galland (Sav. Calb. T., c.1475-1500, 137). Cy commence une tresbonne sotie nouvelle des sotz qui receuvrent leur mortier a deux personnaiges. C'est assavoir maistre Pierre Doribus et le sot. (Dorib., p.1480, 245). Miracle De Monseigneur Sainct Nicolas. D'ung juif qui presta cent escus A ung crestien, A XVIII personnaiges. C'est assavoir : Le crestien La femme du crestien Le juif... (Mir. st Nic. juif, c.1480-1500, 71). Farce nouvelle fort joyeuse du Pont aux Asgnes à quatre personnages, c'est assavoir : le mary, la femme, messire Dominé Dé et le boscheron (Pont aux ânes T., c.1480-1500, 74).

 

2.

C'est assavoir que

 

a)

"C'est-à-dire que..., à savoir que" : ...les Hermins L'ont pour leur signeur esleü [le roi Pierre] (...) Et par coy la chose ait durée, Tuit li milleur de la contrée Et les villes l'ont seellé, Par leur foy et par seellé, Tous ensamble, c'est assavoir Que c'est au roy et à son hoir. (MACH., P. Alex., p.1369, 223). Et nota que a trois choses congnoist l'en en jennesse l'esprevier du mouschet : c'est assavoir que le mouchet a la teste et le becq sur le rond et l'esprevier sur le long ; item, le mouchet a la jambecte greslete et plus courte que l'esprevier (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 148). Une coustume se maintient, C'est assavoir que qui se tient Pour serviteur de mon hostel, Maintesfoiz souffrir luy convient : L'usaige de mes gens est tel. (CH. D'ORLÉANS, Compl. C., 1433-p.1451, 283). Et declarerent ce qu'ilz ont ouy de leurs ennemyz, c'est assavoir qu'ilz faisoient une très grosse armée, tant d'eulx que de leurs aliez, et qu'il estoit en voulenté de les aller combatre là où ilz estoient. (BUEIL, II, 1461-1466, 229).

 

b)

[Avec une valeur injonctive] : Et cependant hastez vostre artillerie et tenez vostre armée preste sans riens despendre, c'est assavoir que chascun soit sur son lieu tout prest, sans fouler vostre peuple et que n'ayez cause de faire soulde. (BUEIL, II, 1461-1466, 230).

 

3.

C'est assavoir + inter. indir. : Item en aucunes choses est une maniere de non avoir terme selon leur essence, leur nature et substance, mais non de vie, comme ez corps celestielz, c'est assavoir ou sont les estoilles et planettes. (Somme abr., c.1477-1481, 141).
 

DMF 2020 - Article revu en 2015 Pierre Cromer

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