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JUSTE, adj. |
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A. - | [D'une chose] "Équitable" : Et toutevoies, ce n'est pas juste chose de blasmer touz samblablement, mes il convient resgarder la cause qui meut tel honme a ce dire quelle elle est. ([ORESME, C.M., c.1377, 408]). |
| - | Empl. subst. masc. sing. à valeur neutre. [Avec ou sans déterm.] : ...car venjance et punicion est le jugement de juste et de injuste. ([ORESME, E.A., c.1370, 301]). Et pour ce, a il plus de juste entre le mari ou resgart de sa femme que il ne a ou regart de ses possessions, comme est son sergent et que ou regart de ses enfans ; et tel juste qui est du mari a sa femme est dit juste yconomique. Et est autre et d'autre nature que n'est juste politique. ([ORESME, E.A., c.1370, 302]). Car, comme Aristote dit ici, le prince est garde de juste. ([ORESME, E.A.C., c.1370, 301]). |
| . | Faire juste : Car ce n'est pas tout une chose en tous cas faire juste et faire justement, ne souffrir juste et souffrir justement. ([ORESME, E.A.C., c.1370, 311]). |
B. - | [D'une pers.] "Juste" : Et les choses sont dictes et appelees justes et actrempees quant elles sont telles comme sont celles que fait celui qui est juste et actrempé. ([ORESME, E.A., c.1370, 156]). |
| - | Empl. subst. masc. plur. [Avec art. déf.] : Et pour ce, il appartient as justes garder tres diliganment quanque a mestier a amistié. ([ORESME, E.A., c.1370, 414]). |
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