C.N.R.S.
 
Dictionnaire du Moyen Français (1330-1500)

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AMBRE1
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5 exemples
 1 Apposer, o les médicines Qu'on veult prendre, tant soient fines, Unes choses especiales Que l'en appelle cordiales, Pour réconforter en partie Le cuer, la fontaine de vie, à quoy valent les margarites Qui sont unes pierres petites, Nommées perles en vulgaire, Et aussi valent à ce faire Ambre, coural, citron et roses, Et autres pluseurs teles choses. (LA HAYE, P. peste, 1426, 118).
 2 Aprèz suit la forme planière Et la devise et la manière à composer la pomme d'ambre Pour flairer hors et en la chambre, Et fait-on bien la confiture De seule ambre, très bonne et pure, Pour les Roiz et les autres Princes, Qui ont à gouverner Provinces ; Car l'ambre pure et excellente A propriété véhémente à donner confort et léesce Et à tollir toute tristesce (LA HAYE, P. peste, 1426, 146).
 3 En oultre prenez d'ambre grise Demie dragme toute clère, Et de musc une dragme entière Et de camphre, luisant et net, Le poiz de six grains, ou de sept. (LA HAYE, P. peste, 1426, 155).
 4 Ce que l'ambre a aussi proprieté especial de attraire a soy les pailles, aussi que l'aymant de attraire a soy le fer, nous segnifie la grant auctorité et la force d'amours qui s'estend en tous lieux et en toutes manieres de personnes. (EVR. CONTY, Eschez amour. mor. G.-T.R., c.1400, 627).
 5 Ambre, ambra en latin, est une chose moult précieuse, de jaune ou rousse couleur, que l'en treuve en la mer, et dient pluseurs que c'est le sperme de la balaine ; autres dient que c'est le fruit d'un abre qui croist subz la mer ; maiz, quoi que soit, c'est une chose de chaude et sèche nature, moult bien flairant et a haulte propriété de resjouir et conforter le cuer et la cervele, les autres membres et les esperiz qui sont dedens le corps. (LA HAYE, P. peste, 1426, 176).
Littérature didactiqueHiltrud Gerner
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