"Celle qui est dans l'âge de la vieillesse, vieille" : Donques li dist une vieille : ... (ORESME, E.A.C., c.1370, 343). Aucune riche vieille advise Qui ait terre et gouvernement Et grant finance (DESCH., M.M., c.1385-1403, 143). Que deables ferons nous de ceste vieille ? (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 106). Mais le comble des folies et la grant moquerie est quant une vieille prent un joenne homme (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 193). Si le payent [l'impôt] et jeunes et vieilles (C.N.N., c.1456-1467, 221). "...Quel change ? dist il. - D'une vieille ja toute passée, deshonneste et desloyale, a une belle, bonne et fresche jeune fille..." (C.N.N., c.1456-1467, 250). ...tantdiz qu'ilz se deviserent, nous retournerons a parler de la vieille qui revint a l'ostel (C.N.N., c.1456-1467, 260). L'autre vieille ensievant dist : ... (Ev. Quen., II, c.1466-1474, 123). J'ay ouy poullaille Chanter chez quelque bonne vielle ; Il convient que je la resveille (Fr. arch. B., c.1468-1480, 30).

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[Comme terme de mépris, de dérision] : Taisiez, vielle ; Dieu vous maudie ! (Mir. Berthe, c.1373, 176). ...[à l'adresse du procureur du parlement] vous ressemblez la vieille qui se ventoit des groz oefz que la geline morte de sa grant mere ponnoit. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 481). Elle ne souloit aler en cest habit fors entre vieilles, par quoy on les nommoit vieilles sorcieres, ou ne avoit son lieu fors entre sarrasins, mescreans, ydolatres. (GERS., Noël, p.1404, 307). Ariers, velhe ! Jhesus a peur ! (Pass. Auv., 1477, 191). M'ame, tu y seras trainee, Avant vieille, passez avant, Vous recev(e)rez ce passe avant Et tant moins sur vostre museau. (Sav. serg. D.L., c.1480-1490, 33). Et vous aurés cecy du mien, Orde vieille et vous, savetier, Des horions serez rentés Tout vostre saul, tenez ! tenez ! (Sav. serg. D.L., c.1480-1490, 33). CLAUDE. Mieulx luy vauldroit qu'il fust a naistre, L'usurier parjure, faulsaire ! Aux champs je l'envoyeray paistre Puisqu'a tort il me veult deffaire. L'USURIER. Vielle, pencez de bien parfaire Vostre fait, car je vous asseure Que du corps vous veulx l'ame traire Ains qu'il soit nuyt. (LA VIGNE, S.M., 1496, 522).