"Linge avec lequel, selon la légende, sainte Véronique essuya sur le chemin du Golgotha le visage du Christ et qui en conserva l'empreinte" : Le dimenche dixhuitïesme jour De ce dit moys, sa messe fut chantee En la chappelle du pape, tout autour De fin drap d'or richement acoustree, Et ce jour mesmes fut aux François monstree La Veronique tres digne et precïeuse Qui est a voir chose fort merveilleuse, Car c'est la face du benoist Jesucrist. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 236). Cloches sonnans en ordre magnifique, Gectans souspirs et devotes clameurs, On desploya la Saincte Veronique (LA VIGNE, V.N., p.1495, 237).

-

"Pièce sculptée ou peinte représentant cette empreinte" : Un tableau à une véronicle. (Ch. VI, D., t.2, 1418, 307). ...entre eulx ensemble faire un serement, promettre et jurer sur une veronique de contrester et eulx opposer aus dictes keures et ordonnances. (Arch. Nord, 1449, B 1684, f° 18, IGLF). Une aultre paix d'or, où il a deudens une veronniche esmaillée de blanc (Comptes Lille L., t.2, a.1467, 5). Une autre paix d'or ou il y a dedens une vironnicke esmaillie de blanc. (Arch. Nord, c.1470, B 3501, n° 123745, f° 104, IGLF).

.

[Forme vironucle, subst. masc.] : Et es costez de la croix, Nostre Dame et S^t Jehan et au pied ung vironucle ; lequel pied est cuyvre doublé. (Arch. Nord, 1485, B 3501, n° 123744, f° 15, IGLF).