"Celui qui est chargé de percevoir les droits dus au seigneur sur les ventes" : De bien qui y creüst n'out onc denier ventiers (Gir. Ross. H., c.1334, 285). Et toute fois que il auroit aucun débet entre les marcheans des esteaux, li seroient bailliez et delivrez par notre vantier. (Chartes communes Bourg. G., t.2, 1340, 481). ...et les mesures de blés ou de vin que li dit religieux prenoient audit lieu de Gurgé pour user en leurs biens et bailliez à leurs hommes, il poouront dores-en-avant de Langres en la maniere que il les prenoient à Gurgé, et ycelles tailliés à Laingres et prises de nostre ventier [éd. "Il est probable que ce ventier estoit chargé de la garde de l'estalon des mesures, et de la distribution des mesures estalonnées que les subjets doivent recevoir de leurs seigneurs"] (Ordonn. rois Fr. S., t.3, 1358, 250). [aussi 1363, p.656] Se aucun en aura porté peage ou vente hors de la ville de Dijon sanz l'assentement du peageur ou du ventier, il en paiera LXV s. s'il en est provéz. (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 23).

Rem. Ex. d'a.fr. et doc.1360 ds GD VIII, 177a. Même sens ds Ordonn. rois Fr. V., t.9, 1406, 160 (daté par GD VIII, 177a, de 1348 et glosé par "garde forestier qui dirige la vente du bois").