| 27 exemples | | 1 | Et quant li vent orent congié, Et Jupiter ot tout forgié, Foudres, tempestes et espars, Qui lors veïst de toutes pars Espartir mervilleusement Et tonner trés horriblement, Venter, gresler, et fort plouvoir, Les nues, la mer esmouvoir, Bois trambler, rivieres courir, Et, pour doubtance de morir, Tout ce qui a vie seur terre Recept pour li garentir querre, C'estoit chose trop mervilleuse, Trop doubtable et trop perilleuse ! (MACH., J. R. Nav., 1349, 147). | |
| 2 | Quant au secont point : pourquoy et comment mouvement local de choses materielles est cause de chaleur ; premierement, en aucun mouvement se fredeur est fete, ce n'est pas proprement pour tel mouvement, mais est par accident parce que la vraie cause de fredeur est renouvelee par ce mouvement si comme par souffler ou par venter. (ORESME, C.M., c.1377, 436). | |
| 3 | Mais einsois de mon mantelet Le couvri pour le ventelet Qui ventoit, car la matinee Estoit pleinne de grant rousee, Et le ruissel de la fonteinne, De joie et de tristece pleinne, Faisoit l'air et la verde herbette Plus roisant et plus freschelette. (MACH., F. am., c.1361, 198). | |
| 4 | L'an mil CCCJX. et sexante, Eu temps que froide bise vente, Qui mainte fleur a decopée Par la froidure de s'espée, Et la terre est cointe et mignote, Pour ce qu'elle a sa belle cote, Qui est plus que nulle fleur blanche (MACH., P. Alex., p.1369, 247). | |
| 5 | Si singlèrent ces nefs d'Engleterre et ces galées de Portingal aval vent, qui à point ventoit devers l'embouchure de Brest (FROISS., Chron. M., XII, c.1375-1400, 303). | |
| 6 | Car, plus tost est et hors et ens, Or en chemin et puis en sente, Puis hault, puis bas que vent ne vente (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 72). | |
| 7 | ...et moien envers Nostre Saulveur Jhesu Crist qu'il voulsist permettre que le vent de bise ne courust point, pour ce que par le rapport de tous medecins avoyent esté d'oppinion que ledit vent de bise, quant il venteroit, feroit moult de maulx, tant à la santé des corps humains que des biens de la terre. (ROYE, Chron. scand., II, 1460-1483, 129). | |
| 8 | Et mal vent puist contre eulx venter ! (S. fol, c.1480-1490, 8). | |
| 9 | Item, au plus hault d'icelui lieu, estoit une ymage de cuyvre, tenant en sa bouche une trompe, laquelle, touttefois que le vent de Auster ventoit, par certain object entroit en icelle et par ce se tournoit, qui portoit grant prouffit aux voyageurs par mer. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 69 v°). | |
| 10 | Fist deux ymages de cuyvre sur les montaignes de Ethna, qui gectent le feu, lesquelz, quant le vent qui jectoit la flame et challeur sur terre ventoit, ilz souffloient en longues bucines, par telle façon qu'ilz reboutoient tout en la mer. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 70 v°). | |
| 11 | De moy aura maint coup cornu, Avant que jamais il m'eschappe. Sa ! le corset après la chappe Plus viste que le vent ne vente. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 223). | |
| 12 | ...vent a volenté, Qui est en leurs voilez venté (LE FÈVRE, Respit Mort H., 1376-1380, 69). | |
| 13 | ...oncques ne cessa de venter, de plouvoir, de tonner et d'esclerer comme si tous les dyables eussent esté par les champs. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 289). | |
| 14 | Ne veés vous quel vent il vente ? Gens, maisons et clochiers cravente, N'on n'ose venir në aler Pour les tieules qu'on voit voler Pour le vent qui ainsi les souffle Par son fort et mervilleus souffle. (MACH., Voir, 1364, 612). | |
| 15 | ...et point ne cesse De refreschir par gratïeux vanter Les herbettes (SAINT-GELAIS, Séj. honn. D., c.1490-1495, 115). | |
| 16 | Mercures adresce sa sente Droit au poumon qui ou corps vente (LE FÈVRE, Respit Mort H., 1376-1380, 35). | |
| 17 | Ainsi de paroules fort venta Et moy chetif espoventa, Souvent pou d'esperance avoie. (LE FÈVRE, Vieille, trad. De vetula H., a.1376, 229). | |
| 18 | Dieux les fist trestous craventer Par feu, et en poudre [var. en cendre] venter (LE FÈVRE, Respit Mort H., 1376-1380, 28). | |
| 19 | Et se prendre te puis, tu seras encroé Ou escorciez ou ars ou en poure venté (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 870). | |
| 20 | ...ledit feu Guillaume Sicault sortit ou chemin où l'en ventoit ledit blé par dessus ung mur (Doc. Poitou G., t.10, 1462, 364). | |
| 21 | ...De tout ce qu'on doit bon clamer, Soit deça mer, soit dela mer, Avoit assés et a devis En vergier que ci vous devis. N'onques n'i plouvoit, ne ventoit, Qu'adès printemps y habitoit, Ne le soleil pour sa chalour N'amenrissoit point la coulour De l'erbe, qu'adès ne fust verte, De l'ombre des arbres couverte. (MACH., D. Lyon, 1342, 162). | |
| 22 | Or faisoit il un temps si froit, Et si fort ventoit et negoit... (Mir. mère pape, c.1355, 405). | |
| 23 | ...il ne pleust point, mes vente (Flor. Octav. L., t.1, c.1356, 48). | |
| 24 | Ceste emprinse fut faicte aprez le Chandelier, ainsy que VIII. jours, que les nuis sont encoires longues et froides, et vous dy que toutte celle nuit il plouvoit et ventoit et fist ung trop despert temps (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 208). | |
| 25 | Celle sale, ou sanz cesser vente... (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 100). | |
| 26 | Cedit jour et toute la nuit, a aussy fort venté que fist passé a X ans. (BAYE, II, 1411-1417, 72). | |
| 27 | La mer se plaint que pleuve, neige ou vente (Cene dieux, c.1492, 110). | |
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