C.N.R.S.
 
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169 exemples
 1 ...la teneur d'un arrest ou jugié donné en la court du roy noseignieur pour les diz religieus contre le dit abbé (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330, 15).
 2 Et en un autre lieu dudit parrochage estoit assis un arpent de terre en ladicte Cousture Sainte Marguerite, tenant aus murs de l'ostel du Coudray qui estoit aus dictes religieuses, ou quel arpent les diz religieus prenoient toute la disme. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1335, 107).
 3 Un tien servant ochi veras (FROISS., Par. am., c.1361-1362, 43).
 4 Et puis s'en vinrent... en escriant d'une vois : "Saint George !" (FROISS., Chron. L., VI, c.1375-1400, 68).
 5 ...sa navie, où bien avoit sis vingt vaissiaus d'une flote (FROISS., Chron. R., VIII, c.1375-1400, 143).
 6 Je conseille que nous fuissiens tous de une aliance et d'un acord (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 186).
 7 Et... regardoient... la grosse bataille des Flamens tout en une, qui aprochoit durement (FROISS., Chron. R., XI, c.1375-1400, 53).
 8 En .IJ. amans qui s aimment signourie Estre ne doit, einsois doivent avoir Un cuer, une ame et une maladie, Une pensée, un desir, un voloir (MACH., L. dames, 1377, 229).
 9 Oncq ensemble n'avïons riens parti Mais un desir, un vouloir, un parti, Un cuer entier de deux cuers miparti, Pareil plaisir et commun sentement. (CHART., Compl., 1424, 326).
 10 ...le moule et la matiere sont d'une proportion sans riens accroistre ou faire moindre (SAINT-GELAIS, Séj. honn. D., c.1490-1495, 284).
 11 Et s'entre amoient ainsi que enfans freres font et se vetoient de robbe et d'abis ensamble, car ilz estoient auques d'un grant et d'un eage (FROISS., Chron. M., XII, c.1375-1400, 83).
 12 ...liquelz les conseilla que il les occeissent sanz ce que il en demourast un. (BERS., I, 9, c.1354-1359, 3.7, 5).
 13 Et toutes voies les roys sont obligiéz de loy pardurable qu'il n'aient pluseurs femmes, et, non obstant que es autres soit souffert que un homme ait pluseurs femmes, si n'en doivent les roys avoir que une. (FOUL., Policrat., IV, 1372, 59).
 14 ...et, comme j'ay dit, a fin que leurs exemples ne soient estrangees ou, comme fausses, oubliees et despitees, Constantin de nostre loy crestienne, Theodosius, Justinien, Leon et les autres trescrestiens princes ont eu pooir de bien aprendre et entroduire un nostre prince crestien du temps present. (FOUL., Policrat., IV, 1372, 64).
 15 Et, quant une louve est chaude, s'il a lous ou païs, ilz vont touz aprés elle, einsi comme font les chiens aprés une lisse quant elle est chaude, mais jamais nul ne l'alignera fors que un. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 92).
 16 Et einsi en prendra deux ou trois ou au moins un. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 235).
 17 ...oncques n'y eut ung [un chevalier] desmonté (Percef. I, R., t.1, c.1450 [c.1340], 572).
 18 Si ne puet qu'il ne viengne une heure Qu'un coup a la belle demeure, Et par ce seul coup en descent, Après, un a un, plus de cent, Dont li periers est abatus. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 65).
 19 Qant il orent ce fait, il laissierent une petite plance aler, sus laquelle lors gens montoient un a un et rentroient ens ou chastiel. (FROISS., Chron. D., p.1400, 471).
 20 NATHALIE. Helas ! vous souffrés grant laidure, Grant peinne et doleur importune ; Vous playes nettieray une a une De ce linge et gourverneray Le plus doulcement que pourray, Tant que m'avrés em conpaignie. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 120).
 21 ...et parlions quelquesfoiz deux ou trois ensemble, et ledit duc disoit : Ho, ung à ung. (COMM., III, 1495-1498, 234).
 22 L' EMPEREUR. Maishuit pour deffendre trop tart Venront. Que n'entrons dessus eulz ? Avant : un et un, deux et deux. Entrez touz ens. (Mir. Oton, c.1370, 333).
 23 On lui fist faire ung pertuis ou mur que ne fu pas trop grant, par lequel ung et ung ilz issoient (FROISS., Chron. M., XII, c.1375-1400, 30).
 24 VII. maris un et un Estranglerent (DESCH., M.M., c.1385-1403, 12).
 25 ...un leur manoir et ses appartenances, assis en ladite ville des Essars (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1376, 464).
 26 LE PREMIER SERGENT. Nostre gent se pert une et une ; J'en voy la ja ung qu'est noyer. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 180).
 27 Car briefment seront en tel place Qu'il trouveront leurs anemis, Mil contre un (MACH., P. Alex., p.1369, 50).
 28 Et s'estoient XXX. contre un De gens d'armes et de commun, Li Sarrazin, que Dieus confonde ! (MACH., P. Alex., p.1369, 157).
 29 Car il doubtoit moult la vaillance Dou Caraman et sa puissance, Et ce qu'il avoit tant de gens Que contre un estoient deus cens, Voire encore plus (MACH., P. Alex., p.1369, 171).
 30 ...noz ennemis sont bien dix contre un de nous. (ARRAS, c.1392-1393, 108).
 31 ...et avoient esté li François bien diis contre un. (FROISS., Chron. D., p.1400, 743).
 32 Ilz estoient plus de dix contre ung (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 344).
 33 Dix estoient contre nous ung, Et si guangnasmes la journee (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 653).
 34 Mais, s'ilz n'y viennent plus de six Contre nous trois, c'est deux contre ung (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 764).
 35 ...mais convient que chascune partiete, tant soit petite, du corps compost soit mixte des .IIII. elemens, car autrement tel corps ne seroit pas proprement un. (ORESME, C.M., c.1377, 616).
 36 En cel angle la voy assis Un nostre servant, Alexis, Qui la s'est tenuz si long temps Qu'esté y a dis et set ans, Pour nous servir plus humblement Et de cuer plus devotement (Mir. st Alexis, 1382, 337).
 37 Pour ceste cause fu ceste .IXe. espere des anciens en grec appellee aplanos, c'est a dire sans erreur. Car avecques ce qu'elle est de tres simple sustance tres egal et une, a elle aussy tres simple mouvement tres un et tres egal sans quelconques diversité. (EVR. CONTY, Harm. sphères H.P.-H., c.1400, 11).
 38 Ceste diffinition se prend selon l'ethymologie, c'est a dire l'interpretation de la diction et du mot, car personne selon l'interpretation du nom vault a dire comme chose par soy une (Somme abr., c.1477-1481, 130).
 39 Lors commencent a chevauchier selon la riviere et tousjours leur sembloit tout ung. (Percef. I, R., t.1, c.1450 [c.1340], 182).
 40 ...la lampe, qui estoit tout ung... (Percef. I, R., t.1, c.1450 [c.1340], 346).
 41 Aussi dist on qu'il n'est pas bon glouton qui de tout n'essaye, sy doit l'omme de tout gouster et soy tenir au meilleur. Mais ce me samble tout ung, fors vous, que j'aime mieulx que les autres (Percef. V, R., t.1, c.1450 [c.1340], 359).
 42 ...les ungs ung, les autres autre mentans a moy [éd. : "et les uns me mentant d'une manière, les autres d'une autre"] (Percef. VI, R., c.1450 [c.1340], 873).
 43 ...el [Fortune] n'est pas tousjours une. (CHART., L. Paix, a.1426, 419).
 44 Comme le subgiet de Fortune Que j'ay esté en ma jennesse, Encores le suis en viellesse ; Vers moy la treuve tousjours une. (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 412).
 45 Fortune n'est pas toujours une. (Mir. st Nic. juif, c.1480-1500, 98).
 46 ...Selon l'oppinïon commune Qui estoit en noz subgez une. (Gris., 1395, 95).
 47 ...a ouvert un leur coffre, et en ycellui a prins plusieurs aneaux d'or et autres choses (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 195).
 48 Semblablement ceulx du chapitre Sont d'une oppinion tout une. (LA VIGNE, S.M., 1496, 415).
 49 Pour ce l'ay dit que, quant j'estoie De l'estat qu'innocence avoie, Que juenesse me gouvernoit Et en oiseuse me tenoit, Mes ouevres estoient volages : Varians estoit mes corages ; Tout m'estoit un, quanque vëoie, Fors tant que toudis enclinoie Mon cuer et toute ma pensée Vers ma dame, qui est clamée De tous seur toutes belle et bonne. (MACH., R. Fort., c.1341, 3).
 50 Il n'euist cure où il euist pris terre, ou en Poito ou en Bourdelois : tout li estoit un, mès que il fust oultre le mer (FROISS., Chron. R., VIII, c.1375-1400, 95).
 51 Ne onques on ne li pot oster ne brisier son dit pourpos que toutdis il ne fust en un, et encores plus fermes et plus entiers (FROISS., Chron. L., VI, c.1375-1400, 203).
 52 Je vous confesseré tout voir : Dès lor qu'Aubin ma fille ot prise, De lui amer fui si esprise De bonne amour conme mon filz Que soiez certain, sire, et fiz, Pluseurs l'amour bien apperçurent, Dont telx oppinions conçurent Qu'il me mistrent sus tel diffame Que tout aussi con de sa femme, Ce disoient, de moy faisoit Toutes les foiz qu il lui plaisoit, Et de nous deux c'estoit tout un. (Mir. femme, 1368, 204).
 53 Item, eslire tres bonnes choses et avoir de telles choses vray opinion, ce n'est pas tout un. (ORESME, E.A., c.1370, 187).
 54 Et opinion est plus de autres choses et autrement, car opinion ne s'applique pas a l'execucion et au fait comme fait eleccion et ainsi n'est ce pas tout un. (ORESME, E.A.C., c.1370, 187).
 55 Et donques n'est ce pas tout un suppouser une chose false et la suppouser impossible. (ORESME, C.M., c.1377, 210).
 56 ...es bestes le milieu de la beste et le milieu de son corps ne est pas un. (ORESME, C.M., c.1377, 516).
 57 Et aussi li vueill aprendre que routes et erres vuelent dire, quar ce est tout un. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 151).
 58 Noble et puissant roy, dist Remondin, il est bien verité qu'il a grant temps que un vostre predecesseur regna. (ARRAS, c.1392-1393, 56).
 59 Lequel escuier prestement lui apporta [les écus portant des images] et les mist le roy l"un emprès l'autre, et adonc vist il clerement que c'estoit tout ung et aussi par le jugement de tous ceulx qui estoient presens, ne il n'y avoit quelque difference du monde. (WAUQUELIN, Belle Hélène Const. C., c.1448-1452, 98).
 60 Egardez, Gautier : veez vous La mairesse aler et son gendre ? Pour certain l'en me fait entendre Qu'il sont tout un. (Mir. femme, 1368, 178).
 61 Et ceuls qui sont parfects amis sont comme tout un. (ORESME, E.A.C., c.1370, 414).
 62 ...vostre voie et la mienne est tout une jusques a une riviere que nous trouverons au pié de ceste montaigne. (Percef. I, R., t.1, c.1450 [c.1340], 378).
 63 Quant aus armes estoit il ainsi car les targes estoient unes aus Grieux et aus Rommainz (BERS., I, 9, c.1354-1359, 19.7, 36).
 64 C'est un grant peril pour tout ce royaulme, car, se les communaultez s'esmouvoient et resveilloient, il ne puet estre que grant meschief n'aviengne en Angleterre, ou cas que les seigneurs ne sont mie tout ung. (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 58).
 65 Et tele chose est nee et ordenee pour estre faite a un. (ORESME, E.A., c.1370, 424).
 66 J'ay oy de toutes voz oppinions, qui au regart de la foy mentie et du pardon estes toutes a un. (LA SALE, J.S., 1456, 14).
 67 Ce sera donc le meilleur Quant vous estes tout a ung (Myst. st Martin K., a.1500, 217).
 68 S'ainsi questions tu nous feisses Avecques moy rien ne perdisses Moy et toy a un feussion. (Myst. st Martin K., a.1500, 376).
 69 ...et un sien frere plus jeune de lui (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1400, 776).
 70 ...sy dist en lui mesmes qu'il convenoit que ces deux loenges venissent a une. (Percef. V, R., t.1, c.1450 [c.1340], 233).
 71 ...et envoya robes de paremens tout d'un aux .XIIII. enfans (Ponthus Sidoine C., c.1400, 13).
 72 Et ce je entent du premier ciel et du premier mouvement, car es cielz qui sont sous ce premier pluseurs mouvemens conviennent et sont concurenz en un. (ORESME, C.M., c.1377, 410).
 73 L'en voit par experience que par force de feu d'une masse ou il a de l'or, l'or est tout assemblé en un et toutes les autres choses sont separees de l'or et chascune assemblee en un. (ORESME, C.M., c.1377, 654).
 74 Nous sçavons qu'en raison prouvable Qu'en ton fait n'a que verité, Et que, par tres bonne equitté, La voye de Dieu nous enseignes Sans ce que la personne preignes Plus que l'autre : tu faiz tout ung Du roy et du petit commun. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 611).
 75 Et aussi dient aucuns que le desactrempé est incontinent et l' incontinent est desactrempé, et prennent confusement tout pour un. (ORESME, E.A., c.1370, 365).
 76 Tais toy, n'ayes pas trop delais. Ne te loe pas trop de Fortune, Car quand elle veult prendre pour une, Elle confond orgeul et desrois ["outrecuidance"]. Sur ducs, sur contez et sur roys, Sa pugnition est commune (Bien avisé Mal avisé B., c.1487-1490 [1396], 249).
 77 Ou j'eusse venu a mes unes. (Mandel. T., c.1450-1475, 184).
 78 Mais, monseigneur, tenez maniere, Ne descouvrez point telz rencunes : Nous viendrons tres bien a noz unes Et si semblera qu'on n'y touche. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 592).
 79 ...après un mien volume appellé de la Mutacion de Fortune... (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 7).
 80 Faictes nous tost venir, et sans point deslaier, Une nostre sujecte c'on dist qu'elle divine. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 79).
 81 Mais le grant bien que chascun d'eulz attendoit par le benefice de fortune, Daire seullement le gaigna par la subtillité d'un sien varlet, qui avoit nom Orbarès. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 30).
 82 S'alai einsi moult longuement, Sans issir de mon pensement, Tant que vi un trop biau jardin Qu'on claimme le Parc de Hedin. (MACH., R. Fort., c.1341, 29).
 83 Mais, par m'ame, nulle mercy N'aray de vous, n'en doubtez point, Que je ne vous mette en tel point, Se de ce la truis ynocent, Et fussiez aussi bien un cent Conme deux estes. (Mir. abbeesse, 1340, 79).
 84 Pour ce doivent estre flechis Voz cuers a tendre au bien commun, Car ne leur vauldroit tant comme un Cent mille autres (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 143).
 85 Que se vous esties surprenant, Suyvre vous pourroient en la ville Voz anemis, jusques dedans Et faire des maulx ung cent mille. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 169).
 86 Et si avons pareillement Force vivres et artillerie, Que pour ung huit jours plainement Ceans ilz nous auront mie. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 339).
 87 Che n'est pas encore scienche, mais c'est ung desir de scavoir la doctrine de chaschune chose. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 83).
 88 Mort est ung sompne eternel (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 346).
 89 Vous n'estes pas venus en estat de preud'omme, mais d'ung traittour et de ung espieu. (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 56).
 90 ...son mary est ung bon home qui a une tres grant amitié avecques elle et lui fait tous les pleisirs qu'il peut (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 49).
 91 Lentiscus est ung arbre qui rent huille (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 140).
 92 Et estoient les .III. pierres de moult grant dignité : li uns iert uns sardoines, li secons uns onicles et li tiers uns fin dyamans (Bérinus, I, c.1350-1370, 86).
 93 Je me nomme Garin et fus nez de Pierregort, filz d'un homme qui se disoit Josuer (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 41).
 94 ...et y aura [chez le vieux cerf] au long des perches unes petites combeletes que on apelle goutieres (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 158).
 95 La premiere chose que en ce cas doit fere le veneur, il doit savoir certainement par ou le cerf entre en l'eaue, et illec sus les routes giete unes brisiees et autres en pendant la endroit, affin que, si chienz ou chevaux emportoient celles de terre, que celles en pendant demuerent et qu'il y saiche rassener, quar il les verra de plus loing qu'il ne fera celles de terre. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 206).
 96 Si commencièrent à... propose trettiés de pais entre l'un roy et l'autre (FROISS., Chron. L., V, c.1375-1400, 83).
 97 ...car les unes fins sont les operacions, les autres sont aucunes oeuvres ou choses faites hors les operacions ou façons (ORESME, E.A., c.1370, 103).
 98 ...il n'ot onques un villein pensement En nos amours. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 64).
 99 Ce sont dures choses pour ung roy et une dame aussy. (FROISS., Chron. M., XIV, c.1375-1400, 61).
 100 Pour fere vin muscadet, prenez un fil de fer et le boutez en la moelle de la plante du sep (Hent. soutill. L., c.1466, 85).
 101 Car pour un cuer saouler Et soustenir, Plus querir Ne doit merir Qui aimme fort. (MACH., R. Fort., c.1341, 16).
 102 ...un grant cerf froye bien aucune foiz en petiz arbres (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 153).
 103 Et, se le veneur est en requeste, il ne li convient mie fere si grant maistrise come a un cerf, quar, come j'ay dit, un sangler ne fet point de reüses einsi que un cerf, si n'est pour demourer aux abaiz et atendre les chienz (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 232).
 104 ...frére, qui estes partans Les biens Dieu, vous orrez par temps Des nouvelles d'un vostre amy. (Mir. enf. diable, c.1339, 42).
 105 Item , tant est ung cheval plus court, maistre Jehan, tant a plus fort eschine. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 140).
 106 Par gloutonnie tout pechié S'ensuit et toute mauvaistié, Et pour ce, un chascun fuir La doit, et non pas ensuir (CH. D'ORLÉANS, L. péché C., 1404, 548).
 107 Se d'aventure, un homme bat sa femme enchainte ou la pile du pié, lors qu'elle enfantera, moult grant traveil en aura, et bien souvent les en couvient morir. (Ev. Quen., I, c.1466-1474, 87).
 108 Un homme qui femme prent par mariage doit savoir qu'elle ne soit nee sur jour perilleux, s' il n'en veult avoir povre joye. (Ev. Quen., II, c.1466-1474, 143).
 109 Apres il monstre que tout un mouvement circulaire n'est pas contraire a tout un autre circulaire et par .II. raysons (...). (ORESME, C.M., c.1377, 92).
 110 Pren moy deus sëaus en un puis, Qu'assez bien comparer li puis : Li uns est pleins, li autres vuis (MACH., R. Fort., c.1341, 32).
 111 ...si qu'il avient, quant li uns dit aucune chose, il crïent ensemble tuit a une voix que ce est verité que il a dit (Bérinus, I, c.1350-1370, 62).
 112 Et estoient les .III. pierres de moult grant dignité : li uns iert uns sardoines, li secons uns onicles et li tiers uns fin dyamans (Bérinus, I, c.1350-1370, 86).
 113 Sire, fist don li uns des messagies, je vous dy que... (Bérinus, I, c.1350-1370, 105).
 114 Atant de là se departirent, Et en pluseurs pars se partirent, Car chascuns logier s'en ala, Li uns sà et li autres là, Li uns pis et li autres mieus, Près dou chastel, en pluseurs lieus. (MACH., P. Alex., p.1369, 149).
 115 Honoré, soies bauz et liez De par la royne honnorée, Qui veult que ta manne doublée Soit, si la t'envoie par my, Pour partir a un sien ami, Qui par cy assez tost venra (Mir. enf. diable, c.1339, 42).
 116 Li uns vient presenter sa letre Et li autres lui vait promettre Que il le servira du tout (CHR. PIZ., M.F., I, 1400-1403, 79).
 117 Dont regarderent li uns Berinus et li autres le corps ouquel l'en trouva ce coutel (Bérinus, I, c.1350-1370, 100).
 118 Lesquelx parlerent li uns aus autres, et s'entredemanderent s' il avoient riens gaigné (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 64).
 119 ...ains se retrairent d'une part a un recoy, dont baisierent li uns l'autre plus de cent foiz et conterent de leurs besongnes ainsi qu'il estoit advenu a chascun. (Bérinus, I, c.1350-1370, 128).
 120 Il y a en ceste terre .III. rois, et heent li uns l'autre de mortel haÿne (Bérinus, I, c.1350-1370, 264).
 121 ...aucuns messages ne povoit venir de l'un ost a l'autre, si que li consul firent leur besoignez par plusieur jours sanz que il peussent savoir li uns de l'autre que il fesoient. (BERS., I, 9, c.1354-1359, 43.4, 79).
 122 ...puis IIJ ou IIIJ ans a ou environ, ilz se acointerent li uns de l'autre en la ville de Saint-Quentin en Vermendois, fiancerent l'un l'autre, et depuis tousjours ont continuelment esté ensamble (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 159).
 123 Et atendirent li uns l'autre en une place qui la estoit (FROISS., Chron. D., p.1400, 117).
 124 Or couvient il par mainte guise Que je par quelque voie quiere Bon conseil en ceste matiere : A deux conseillier m'en vouldray, Dont a l'un mon fait escripray, C'est a mon vray loyal ami, Qui ara grant pité de mi (DESCH., M.M., c.1385-1403, 36).
 125 ...et par vertu du povoir a nous commis du roy noseigneur par ses dites lettres, vous mandons et commetons a chascun de vous que vous ou l'un de vous qui requis en serez metez ou faites metre la sentence parmi laquelle ces presentes sunt annexees... (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1330, 34).
 126 Un mien cousin me vint veoir (Mir. abbeesse, 1340, 64).
 127 Gaind est li une des plus fortes villes dou monde (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 60).
 128 Car selonc ce qu'Amours le vuet Deduire, il s'esjoïst ou duet, Et selonc l'estat de Fortune Qui les amans souvent fortune, L'un bien, l'un mal, l'autre a sa guise, Selonc ce qu'elle se desguise. (MACH., R. Fort., c.1341, 32).
 129 ...tout einsi truis Que Fortune par ses conduis Monte l'un, l'autre avale (MACH., R. Fort., c.1341, 36).
 130 ...tousjours boire vin ou tousjours boire eaue est contraire l'un a l'autre (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 26).
 131 Jehans de Launoit ... avoit plus chier à estre ocis que ars ; et il fu l'un et l'autre (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 70).
 132 Maiz tous deux ne sont point faulsaires : Si rescourray A l'un mon cuer quant je pourray ; Neantmoins a l'autre demourray (CHART., L. Dames, 1416, 265).
 133 Beau niepz, ce dist la dame, piecha mais ne fuz tant joieuse de venue comme je suis de la vostre, car vostre sone m'a esclarci pluiseurs oppinions et doubtances que j'avoie en mon estude et si que l'un me donne a congnoistre l'autre. (Percef. V, R., t.1, c.1450 [c.1340], 586).
 134 Les uns fiert et fait clamer las Et les autres desrobe, helas ! (Mir. st Guill., c.1347, 6).
 135 Mais un descort s'est nez ouan Entre nous cardinaux de Romme, Pour ce que les uns font d'un homme Pape c'on appelle Ynocent, Les autres sont d'un autre assent Et ont nommé Perre Lyon (Mir. st Guill., c.1347, 7).
 136 Et si s'en venoit tout devant le chevalier a qui on avoit laissié un eueil, et admenoit les autres aprés soy, tenans les uns aux aultres. (Bérinus, I, c.1350-1370, 127).
 137 Un mien sergent loyal et fin... (Mir. ev. arced., c.1341, 133).
 138 Si fu ainsi que a celle allee il conquist pluseurs pueples, desquelz les uns il conquist par force, les autres il reçut en la societé rommainne par dedicion. (BERS., I, 9, c.1354-1359, 15.2, 26).
 139 En tesmoing de ce, nous a ces lettres avons mis le seel de la prevosté de Paris, faittes, passees et accordees doubles soubs une meismes teneur du consentement des diz preneurs, c'est assavoir pour les diz religieus les unes, et pour ledit Gieffroy les autres, l'an de grace MCCCLX huit, le venredi XXIX jours de decembre. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1369, 386).
 140 ...et de y getter leurs trubles et lingnes de dessus les bors et boux des bateaux qui estoient a terre et atachez a la rive de la dicte riviere, et aussy de dessus ceulx qui estoient atachez et fermez les uns aux autres (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1377, 474).
 141 ...et ouquel voiage ont esté mors pluseurs grans seigneurs et autres, les uns par pestilence de grant chaleur qui a esté, et secheresses et pourretures de charoignes, les autres de grans mesaises et necessité, les autres autrement. (BAYE, II, 1411-1417, 80).
 142 La fin fu tele car les uns d'eus geterent leurs armes et se getoient en l'ieve et se roioient ; les autres, demendres que il deliberoient de se combatre ou de s'en foÿr, furent opprimez par les Romainz (BERS., I, 1, c.1354-1359, 27.11, 47).
 143 Et avint que .I. jour il estoit alés rivoiier, et jetta son fauconnier .I. faucon apriés le hairon, et li contes aussi un. (FROISS., Chron. D., p.1400, 806).
 144 Nonobstant que Romulus, qui fonda Romme, comme il establisist plusieurs nobles ordennances, fist eslire entre mille de ses gens d'armes, un, le meilleur (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., I, 1404, 116).
 145 Pour le corout du duc esbatre Respondit tantost un des quatre : ... (Tomb. Chartr. Trois contes S., c.1337-1339, 80).
 146 Et puet le veneur lier le meistre ou meistres, qui est la grosse corde qui tient au laz, a un arbre, ou le puet lier a un des bastons du pertuis. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 253).
 147 L'ome est moult ahonté de sa feme qui est vulgaument affollee, car a l'aventure quelque gallant la tient a sa meson davant lui honteusement, et me semble que c'est ung des grans tourmens que home peut avoir. (Quinze joies mar. R., c.1390-1410, 91).
 148 Sez perez, qui avoit non Spurius Lucretius, avecquez un son ami apelé P. Veler... (BERS., I, 1, c.1354-1359, 58.6, 97).
 149 ...un des diz religieux, passanz d'aventure par la rue et les vist entrebatanz... (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1392, 650).
 150 Un de ces jours serez contesse (Mir. Amis, c.1365, 22).
 151 Par ce fil, mais que li rois de France lor voelle renvoiier, se porent il un de ces jours retourner et ocire ce d'Artevelle (FROISS., Chron. D., p.1400, 451).
 152 Va y veoir une de ces nuytz, Et je vueil que tu y aye part. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 279).
 153 La m'assis pour prendre repos Et pour mettre a point mon propos Qui estoit tous entremellez Et si entrepris de tous lez De pensées contrarieuses, Unes douces, autres grieteuses... (MACH., D. Aler., a.1349, 386).
 154 Puis... se misent à le voie... et estoient bien sis mille hommes, uns et autres (FROISS., Chron. L., II, c.1375-1400, 166).
 155 Vous deux d'une part et moy d'un' aultre Prenons, affin que ne viengne ne ung ne aultre Qui en puisse le corps pourter. (Pass. Autun Biard F., 1470-1471, 137).
 156 Au joingnant de la porte avoit Ung petit guichet et estroit. La estoit a une apuie Ung qui avoit la mestrie De fermer l'uys et deffermer (GUILL. DIGULL., Livre pèler. vie hum. E.M., 1355, 102).
 157 ...en disant que, se einsi ne le faisoient ou le venissent deffendre ou eus opposer y souffisaument dedens un an ensuivant le dit jour que les diz sergens y estoient alez la dite premiere fois (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1338, 78).
 158 Et furent faitez les choses dessus dites, present bonnes gens, en baillant ung denier Dieu au dit prieur. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1354, 191).
 159 Sire, vous avez une fille Dont Dieu vous face pére lié, Laquelle, sur ce conseillié, Pour un nostre ami requerons Par mariage (Mir. chan., c.1361, 154).
 160 Et semblablement, en icellui temps mesmes, un ou deux jours ensuivans ce que dit est... (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 220).
 161 ...sans actendre un moys ou deux ains que aprestéz fussent ne venus au mandement (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 135).
 162 J'oseroye, pour voir, jurer Que, s'un seul jour aviez esté Ou deduit que g'y ay trouvé, Jamais departir ne vauriés (Dit prunier B., c.1330-1350, 52).
 163 Et si tost qu'elle dit le m'ot, Je n'eüsse dit un seul mot Pour toute l'empire de Romme (MACH., R. Fort., c.1341, 26).
 164 En la chambre à parer entrerent Qu'onques un seul mot ne sonnerent (MACH., P. Alex., p.1369, 267).
 165 Ce fu fait le samedi huit jours ou mois de juing, l'an mil trois cens trente et un. (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1331, 41).
 166 ...cent et un soulz quatre deniers (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1364, 276).
 167 Le roy Edouard le conquist en vingt et un jours (COMM., I, 1489-1491, 216).
 168 Nous faisons assavoir que pardevant nous en jugement pour ce personelment establiz Mahy de Plailli, tavernier, bourgois de Paris, demourant en l'encloistre de l'eglise de Sainte Oportune, et Agnés, sa fame, a la quele il donna auctorité quant aus choses qui ensuient, recognurent en droit, de leurs bonnes volentez et de certaine science, euls d'un commun assent avoir vendu... (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1333, 53).
 169 ...si qu'il avient, quant li uns dit aucune chose, il crïent ensemble tuit a une voix que ce est verité que il a dit (Bérinus, I, c.1350-1370, 62).
DMF 2020Robert Martin
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