A. -

"Qui tremble de peur" : ...et essuye mon visaige de mes mains tremblables (Hist. anc. jusqu'à César O.C.-N., c.1330-1350, 456). O bon Jhesu Crist, doncques me ficheray fiablement soubs la fontaine de ton costé, qui purifiera mon ordoiement : ainsi net seray, et ton yre ne me confondera, quoy que je soie tremblable et en grant paour. (CHR. PIZ., Psaumes allég. R., 1409, 95).

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Empl. subst. "Celui qui tremble par crainte de (Dieu)" : ...quar la bonne volenté de Nostre Seigneur ne sera pas sus la force de l'onme, mes sus l'umble et le debonnaire, le tremblable es paroles de Dieu... (VIGNAY, Oisiv. emp. Gerner, t.2, a.1330, 6v°a).

B. -

"Qui fait trembler de peur" : Mais, benoite Trinité ou riens n'est premier ne derrenier, greigneur ou mendre, mais toutes les troys personnes sont a eulx coëternes et coëquales, ayes merci de moy a ycellui tremblable jour quant la terre ardera et le ciel se mouvra. (CHR. PIZ., Psaumes allég. R., 1409, 108). Celui [le souverain juge]a tres tremblable regard ouquel toute ferme chose est petite et tout secret lui aparoit, toute obscurté lui est clere (BATALLIER, Lég. dorée D.-L., 1476, 105). [Pas de var. ds l'éd. ; le mot est sans doute ds VIGNAY, ms. BNF fr. 241, a.1348]

Rem. Autre ex. du XVe s. (De Vita Christi, jugement tremblable) ds GD VIII, 38b.