Empl. intrans.

A. -

"Trépigner" : ...aussi comment ilz delivrent les pauvres gens qui ont acoustume de treper a la porte des enquestes aussi et requestes et de leur office particulier. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 368).

Rem. Chev. papegau C.V., c.1400-1500, 78/9.

-

"S'agiter" : Les chevaux, les jumens, les asnes et asnesses, qui portent le charbon, le fruit et autres petites denrees aux povres gens, trepent et regibent quant les mouches ou les guepes les poingnent et piquent (JEAN DE BRIE, Le Bon Berger C.W., 1379, 82).

Rem. WAUQUELIN, Faits conq. Alexandre Hé., a.1440, 15/41.

B. -

"Danser, sauter" : Jeunece sui, la legiere, La giberresse et coursiere, La sauterelle, la saillant Qui tout dangier ne prise un gant. Je vois, je vieng, sail et vole, Je espringale, je karole, Je trepe et queur, (et) dance et bale Et vois a la huitefale, Je luite et sail fossez piez joins (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. S., c.1330-1331, 369). Dessus l'erbette caroler, Saillir, treper et flajoler... (Pastor. B., c.1422-1425, 41). Car il fretille, saulte et treppe (MARTIN LE FRANC, Champion dames D., t.1, 1440-1442, 31). O felon cueur, de parole aigre, Menez Jhesu en celle place, Et de bonnes cordes le lace Extroitement a celle esteppe, Et puis, s'il peut treper, si treppe Trestout nu, que chascun le voie. (Myst. Pass. Amb. R., c.1474-1500, 50).

Rem. Renart contref. R.L., 1328-1342, gloss. ; SAINT-GELAIS, Séj. honn. D., c.1490-1495, gloss.