I. -

Empl. trans. "Griller, rôtir" : MUNIER. Voire, voire ! Et apportez quelque pasté. FEMME. Oncques de tel ne fut tosté. (LA VIGNE, Munyer T., 1496, 223).

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Pain tosté : Ilz doivent prendre et boire, au main, Un peu de vin, plaisant et sain, Qui de bonne oudeur soit doté O un petit de pain tosté. (LA HAYE, P. peste, 1426, 100). Il vault aussi de tout costé Prendre au matin du pain tosté (LA HAYE, P. peste, 1426, 125). SOPPE JACOPINE de pain tosté de frommage du melleur que on pourra trouver et mectre sur lez tosteez (Recueil Riom L., c.1466, 72).

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[L'obj. désigne une pers. soumise au supplice du gril] : Soufflons chascun de son costé ; Il sera rosty et tosté De bout, de costé et du long. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 248).

II. -

Empl. pronom. Se toster. "Se faire rôtir, se chauffer" : Et trouverent ces grans barons de Bretagne et de Normendie, les auquns qui estoient couchiés, les autres qui se tostoient devant les feus en lors logeis tous desarmés, euls et lors gens. La furent il pris a petit de fait et de desfense. (FROISS., Chron. D., p.1400, 816).