A. -

"Ce qui sert à torcher, à essuyer, à nettoyer, torchon" : Et soit batu tout au tour de bastons et bien froté, affin que tout le poill en chiee, et puis bien refroter d'un torchon (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 186). Affaictiez par l'oreille, puis l'essuyez d'un net torchon, et sans laver aucunement soit mis rostir, puis mengié a la cameline ou a sel menu (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 237).

Rem. Gir. Ross. H., c.1334, 2401.

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Torchon de paille : Puis les doit laissier au souleill esbatre en un biau pré grant piesce et peigner chascun chien, l'un aprés l'autre, et aprés les froter d'un torchon de paille. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 142).

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Torchon à pieds. "Paillasson" : CLOTILDE. (...) avez vous osté De ci le sac, en verité, De ce bon homme ? LA DAMOISELLE. Dame, oil ; (...) Car je doubtay, quant je le vi, C'on n'en feist torchon a piez, Pour ce qu'il est et sale et viez. (Mir. Clov., c.1381, 208).

B. -

"Coup assené à qqn" : Cinq ou six torchons bien hurtans Ne seroient pas mal assiz. (GRÉBAN, Pass. J., c.1450, 142). Tu aras se tourchon sus les rains. Te vient tu cy de moy mouquant ? Tu en auras demain autant Se tu te leisses yci trouver. (Myst. st Sébast. M., c.1450-1500, 49). GADIFFER. Il luy convient dresser sa voye, Puis qu'il n'est ame qui nous voye. ROUILLART. Comment ? DANTART. De torchons a montjoye, Dont il aura plus d'un millier. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 741).