"Dans l'Antiquité, jeune soldat, nouvelle recrue ; jeune soldat" : Es trois maisons n'entrast ja cuer villain (...), Se des vertus n'eust des armes reclain, Esté tiron... ([DESCH., Oeuvres Q., t.3, c.1370-1407, 142]). Tirons, c'estoient compaignons nouvelement mis aux armes. ([ROUVROY, Gloss. D., c.1422-1425, 190]). En la guerre civille, combien que l’ost de Cesar fust d’anciens hommes qui longuement avoient hanté la guerre et celui des ennemis fust de tyrons, c’est a dire de compaignons nouvellement mis aux armes, toutesfoiz la guerre qu’il amoit mieux a faire, c’estoit de combatre en bataille ["tyrons... armes" trad. lat. tiro] ([ROUVROY, Stratagèmes, 1422-1425, I.1, f° 7d]). ...et les espaces qui estoient entre les batailles, il les emplit de tyrons, c’est a dire de jennes compaignons et fors, qui estoient nouvellement aux armees ["tyrons... fors" trad. lat. tiro] ([ROUVROY, Stratagèmes, 1422-1425, II.3, f° 36a]). |