A. -

"Qui est supportable" : ...et par laquele [douceur] aussy paine et labeur, prinse par amour, est doulce et plaisante ou au moins legiere et tollerable. (Traité S. Sacr. B., c.1450-1500, 161).

Rem. MONDEVILLE ds TLF.

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"Que l'on doit supporter, qui est supporté" : Toutes choses briefves doivent estre tollerables ou prinses en gré, combien qu'elles soient grandes (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 133).

B. -

"Qui peut être admis, accepté" : ...yceulz dieux qui sont punisseur et vengeur d'orgueil non tolerable (BERS., I, 9, c.1354-1359, 1.8, 2). La reprinse de tel homme n'est pas tollerable ou a souffrir (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 189). Mais se elles [les deffautes] sont petites, elles sont tollerables et peu a blasmer ou neent. (ORESME, E.A., c.1370, 263). Et faict grant mal qui lors n'abstine De toute chose lacticine, Fors de formage en fin de table, Duquel user est tolérable (LA HAYE, P. peste, 1426, 95). Marc Anthonius jamaiz ne mettoit en escript nulles de ses oroisons (...) adfin que, se une aultre foiz il disoit le contraire, que il le peust affermer sans ce que on le peust reprendre par son escript. Et de ce que n'estoit pas chose honneste, avoit il cause assés tollerable (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 27).