I. -

Empl. trans. "Essuyer, sécher, nettoyer" : Abstergo (...) - terquier, netoyer (...), essuer (LE VER, Dict. M.E., c.1420-1440, 4). Quant la royne vey que l'escuier ne finoit de plourer, elle eut grant pitié de son fait, sy print une guimple et lui bailla pour terchier ses yeulx (Percef. III, R., t.2, c.1450 [c.1340], 363). ...et entendit tout ce qui avoit esté fait touchant le dit saint ymage. Sy le ala requerir et le trouva muchié au milieu des dites ordures, dont il le leva tout en hault ; puis il le tercha, lava et nectoya de belle eaue clere et l'emporta en sa maison (MIÉLOT, Mir. N.D. L., 1456, 102). Quant Zechius et les autres oyrent ces nouvelles, ilz se leverent en leur estant, tercherent leurs yeux de larmes avironnés, leverent leurs faces en hault et requirent a Appollo qu'il voulsist ouvrir les huis et les fenestres de l'arche affin qu'ilz veissent le paiis. (LEFÈVRE (R.), Hist. Jason P., c.1460, 179).

II. -

Empl. pronom. "Se sécher, se dessécher (au fig.) (?)" : Et si quiconque veult ensuivre Follie et en celle vivre, L'ensuit, la quiert, et si l'encerche, Son loyer se tient et se terge, Accompaigné de tous pechez, Duquel ses sens sont entachez. (RIVIÈRE, Nef folz D., 1497, 717). ...au moyen de quoy Demeure maint homme tout quoy En son ordeux vice tergé (RIVIÈRE, Nef folz D., 1497, 516).

REM. Cf. aussi GD VII, 686c : tergir (a. fr.).