C.N.R.S.
 
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119 exemples
 1 Mais loial Volenté d'amy Et Desirs qui est tout emmy Le cuer d'ami, volent après, Et se le sieuent de si près Qu'adès a il d'eaus congnoissance, Et se les puet sous sa puissance Choisir, saisir, prendre et mener Et a son plaisir demener. (MACH., D. Aler., a.1349, 330).
 2 Nous vous suirron Et ovec vous nous en fuiron. (Vie st Evroul S., c.1350, 60).
 3 ...après vindrent IJ vallès de son hostel à IJ chevaulx en la place non pavée pour trocer leur chevaulx qui s'esmurent pour les enfans qui cifloient, et crioient les escoliers ad lapides, et les suirent et poursuirent jusques à la maison de Savoisy (BAYE, I, 1400-1410, 107).
 4 Et ceuls qui suyvent les perilz des batailles et s'acoustument a trop creindre, il deviennent couars. (ORESME, E.A., c.1370, 148).
 5 ...mais suivray au plus près que je pourray la sente de verité (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 10 r°).
 6 Car naturel production De maladie ou passion, Suit l'aptitude, quoyque soit, De la beste qui la reçoit, Dont à gent obvier convient Selon l'estat du patient. (LA HAYE, P. peste, 1426, 57).
 7 ...car si le pere et la mere sont Mores, l'enffant suivra la coulleur, qui est moult differante à celle de France. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 92 v°).
 8 On doit d'onneur suir la feste... (GRANDSON, Poés. P., c.1360-1397, 272).
 9 Pour ce, aymez tant que vouldrez, Suivez assemblees et festes, En la fin ja mieulx n'en vauldrez Et n'y romperez que voz testes. (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 63).
 10 ...lequel audit mestier, et aussi à servir ledit de Haguenonville et autres chevaliers et escuïers suivans les guerres, a gaignié sa vie et gaigne par chascun jour au mieulx qu'il puet et scet. (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 359).
 11 ...et pluiseurs aultres grans seigneurs, capitaines et vieus routiers de guerre, fleur de droites gens d'armes, qui par très long temps avoient sievy la guerre... (MONSTRELET, Chron. D.-A., t.6, c.1444-1453, 52).
 12 Et, le samedi ensuivant, XXIe jour dudit mois de novembre, le roy fist crier par les carrefours de Paris que toutes gens qui avoient acoustumé de suivre la guerre, et qui avoient esté cassez de gaiges, se tirassent pardevers certains commissaires qu'il avoit ordonnez pour les recevoir et mettre à ses gaiges et souldées pour le servir en ses guerres. (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 194).
 13 ...que tous nobles et gens suivans la guerre feussent tous prestz et en armes le VIIIe juillet, pour aler et eulx trouver où il leur seroit ordonné de par le roy (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 206).
 14 Puis que de mon conduit pensez, Si vous vueil siwre en toute voie (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 30).
 15 LE CURÉ. Mon seigneur, s'il ne vous est lait, Pour Dieu, qu'il [l'enfes] suive encor l'escole ; Car il est de si bonne cole Qu'il apprendra tant c'on voulra (Mir. st J. Cris., c.1344, 267).
 16 Mais celui qui poursuit les superhabondances des choses delitables vers lesquelles nous dison aucun estre actrempé et desactrempé, et qui suit plus que il ne convenist les tristeces contraires de fain et de soif et de chaut et de froit, et toutes teles choses qui sont en touchier et gouster, et qui les poursuit et fuit, non pas par eleccion, mais hors eleccion ou contre eleccion et entendement et raison qui sont en lui, - tel est incontinent simplement et non pas selon addicion, comme nous dirion aucun estre incontinent en ire (ORESME, E.A., c.1370, 377).
 17 ...quant il advient que le seigneur ou dame employe son temps en deshonnestes choses et vicieuses, comme sievir vaynes compaignies et excessives despences (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 7).
 18 Que veult autre chose Plaisir mondain fors boire et mengier, flaver et jouer, suyr taverne et fuyr moustier (...) ? (GERS., Déf., 1400, 225).
 19 En chancre et fix et en ces ors cuveaulx Ou nourrisses essangent leurs drappeaux, En petiz baings de filles amoureuses - Qui ne m'entant n'a suivy les bordeaux - Soient frictes ces langues ennuyeuses ! (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 115).
 20 LE PERE. M'amye, je sçay seurement Que jeunesse encor le gouverne ; Mais bien le verrez aultrement, Si le dieu Mars ung peu l'yverne. Il ne suyt bourdeau ne taverne : Commant seroit il cault et fin ? (LA VIGNE, S.M., 1496, 161).
 21 Pareillement, s'il plaist à Dieu M'octroier sens, bon temps et lieu, Vueil conduire, traicter et suyvre Les matières de cestui Livre (LA HAYE, P. peste, 1426, 20).
 22 La quatreme chose est faire les emprises secretes, que ses anemis ne le puissent savoir ; dont par ces deux choses, qui faire les scet, se puelt bien garder d'eulz et syvir son emprise seurement (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 242).
 23 Et pour mieulx ad ce m'asservir D'umble cueur et fervent couraige Sans plus l'estat mondain suivir, Je m'en voys en ung hermytage. (LA VIGNE, S.M., 1496, 285).
 24 Les Sarrasins qui avoient fait VJ batailles, c'est assavoir trois a cheval et trois a pié, lesquelz a pié devoient suyr et ferir tantost aprés pour tuer tous ceulz qu'ilz abatroient (LA SALE, J.S., 1456, 216).
 25 ...la baniere du roy s'avança, et toutes les autres la suirent (LA SALE, J.S., 1456, 217).
 26 ...a tant part et s'en va, et sa femme le suyt. (C.N.N., c.1456-1467, 90).
 27 Elles se mirent au chemin devers l'eglise, et leur mariz ung pou demourerent sans les suyvir trop radde. (C.N.N., c.1456-1467, 205).
 28 ...allez tousjours devant, je vous suyvray tout a ceste heure. (C.N.N., c.1456-1467, 217).
 29 ...[elle] s'en entra en une aultre chambre pour se aller ratourner, et il la suyt. (C.N.N., c.1456-1467, 239).
 30 ...veez cy bon jacobin qui attrotte, regardant derriere luy si ame le suyvoit. (C.N.N., c.1456-1467, 307).
 31 ...il suyvit pié a pié la meschine qui le vint querre. (C.N.N., c.1456-1467, 320).
 32 L'angre si ala pardevant Et eulz le vont aprés suiant (Vie st Evroul S., c.1350, 63).
 33 ...allez devant et je vous syeuz (C.N.N., c.1456-1467, 459).
 34 ...l'un de ces quatre s'avança de ferir de son baston a l'huis de la chambre, et les aultres le suyrent (C.N.N., c.1456-1467, 551).
 35 Mon seigneur, si vous est agreable D'aler disner, nous vous suivrons. (Pass. Auv., 1477, 90).
 36 ...les oyseaux domestiques (...) se absenterent de la compagnie des hommes et allerent, suivant chacun son sexe, habiter ès lieux sauvages sans crainte de loupz, de regnards ou autres reptilles. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 113 r°).
 37 Sur grans chevaulx leurs payges les suyvoyent Et a beau pied, laquais de point en point Qui de drap d'or et de velours avoyent Le grant sayon, ou du moins le pourpoint, Possible n'est de voir gens mieulx en point (LA VIGNE, V.N., p.1495, 215).
 38 PREMIER CHEVALIER. (...) Or tost, seigneurs, sanz plus d'espace, A mon seigneur vous deux Ignace Tost amenez. PREMIER SERGENT. Puis que c'est pour quoy cy venez, Alez ; nous vous suivrons a trace. (Mir. st Ign., 1366, 79).
 39 LE PAPE. (...) Or sus, trestouz, bonne aleure Sy y alons. LE CARDINAL. Et je vous suivray aux talons, Saint pére, se Dieu me doint joye. (Mir. prev., 1352, 272).
 40 ...ceulx de la garde (...) les sievoient aux talons (MOLINET, Chron. D.J., t.2, 1474-1506, 233).
 41 Cellui chevalier se party, lui Xe. de chevaliers, tous armez, et suivoit Gieffroy de loing tant que oncques n'en perdy la veue. (ARRAS, c.1392-1393, 198).
 42 J'ay failly à m'entente. Je cuidoie que tuit venissent, Et que la baniere sievissent ; Po somes pour le pont abatre, Car se li Sarrazin debatre Le nous vuelent, n'est pas possible, Eins est à nous chose impossible. (MACH., P. Alex., p.1369, 92).
 43 Aussi fort de li te puis dire : Par la grant douceur de sa lire Les nimphes des bois le sievoient Et les grans arbres s'enclinoient Pres de lui pour lui escouter. Assés t'en porroie conter, Car de tous genres, a grant nombre, Y venoient pour lui faire umbre. Les sers et les bestes sauvages Le sievoient par les boscages ; Les rivieres aler faisoit Encontremont, quant li plaisoit, Pour son chant oïr et sa harpe Qui doucement resonne et harpe. (MACH., C. ami, 1357, 83).
 44 Proesse [personnifiée] fait aux nobles assavoir, Qui ont le cuer de süyr sa baniere... (CHART., B. Nobles, c.1424, éd. W.H. Rice, Romania 75, 1954, 70).
 45 Gens le suivent [Jésus] en toute place Pour ce qu'il presche plaisanment. (Pass. Auv., 1477, 87).
 46 Il est fait ; plus ne vous suivrons ! Il fault que vous laissons ycy. Adieu, mon maistre ! (Pass. Auv., 1477, 106).
 47 Tu te faisoys suivre des gens Et te disies roy d'Israël. Or sa, Jhesus, si tu es tel, Descent maintenant de la croix ! (Pass. Auv., 1477, 212).
 48 Dont doit on bien de bonne voulenté Suir la nef de si noble voiture Que de touz biens y a telle planté Qu'il n'y a chief, fin, nombre ne mesure. (Mir. Barl. Josaph., c.1363, 300).
 49 Alez vous en devant, et je vous suivray assez tost. (ARRAS, c.1392-1393, 8).
 50 Aussi comme quant une aes de fust est tiree de l'eaue bien isnelement, l'eaue la suit afin que rien ne demeure vieu (ORESME, C.M., c.1377, 702).
 51 ...Semblablement le lis et le mirguet, Le doulx aspic et redolant cyprés Dont la santeur suyt les gens de si prés Que bien souvant le cueur s'en resjoÿst Et le couraige de lïesse joÿst. (LA VIGNE, S.M., 1496, 332).
 52 Ly anciens chevaliers vint atout le sommage, et fist tendre trefs et paveillons et appareillier richement. Et sachiez que tuit cilz de la ville s'esbahissoient des grans pourveances que ilz veoient suiuir aprez ces gens. (ARRAS, c.1392-1393, 55).
 53 Vous vez que l'ennemy me gaite Et me suit pour mettre en ses las. (Mir. enf. diable, c.1339, 37).
 54 Eins fist sonner une trompette, Qui haut et cler sonne et trompette. Lors s'arresta tout le navire, Pour oïr ce qu'on vorra dire. Li rois commanda qu'on leur die Que chascuns le sieve à navie Tout droit le chemin d'Alixandre, Car là vuet il aler descendre, Se Dieux plaist ; nul n'arrestera Jusques à tant qu'il y sera. (MACH., P. Alex., p.1369, 65).
 55 Je trouvay la en celle voie Un hideux serpent qui suivoit Un enfant qu'estrangler vouloit (Mir. st Panth., 1364, 320).
 56 Et quant li rois a ce veü, Il ot le sanc tout esmeü, Et dist : "Or tost, alez apres, Et si le sievez si de pres Que mort ou vif le ramenez, Lui, sa gent et toutes ses nez." La gent le roy s'aparillierent Et leurs galées abillierent, Et parmi la mer le suirent (MACH., P. Alex., p.1369, 17).
 57 La gent le roy s'aparillierent Et leurs galées abillierent, Et parmi la mer le suirent Jour et nuit, tant qu'il le preïrent. Si l'ont baillié et presenté Au roy, contre sa volenté. (MACH., P. Alex., p.1369, 17).
 58 Nos gens queurent de rue en rue, Chascuns ocist, mehaingne ou tue. Tué en ont plus de XX. mille. Et coururent toute la ville, Car tuit Sarrazin s'enfuioient Pour les nostres, qui les suioient. (MACH., P. Alex., p.1369, 90).
 59 Li roys chevauche bellement, Et li Sarrazin fierement Le sievent tant qu'il l'ont ataint ; La fumiere d'eus l'air ataint, Car il estoient eschaufé Plus que dyable ne maufé. (MACH., P. Alex., p.1369, 93).
 60 Si fierement leur courent seure Qu'il ont tant fait qu'en petit d'eure Li Turc se meïrent en fuie. N'i a celui qui ne s'enfuie ; Et li Caramans s'en fuy, Qui le pot sievrre, il le sievy ; Et tuit li signeur de Turquie, N'i a celui qui se ralie, Eins se meïrent à la voie, Grant et petit. (MACH., P. Alex., p.1369, 168).
 61 Tant en ot mort près dou rochier Qu'il n'i pooient chevauchier. Qui fuir pot, il s'en fui, Mais li roy plus ne les sievi. Pour ce que reprendre se voit De ce que tant fait en avoit. À Alayas s'en retourne Li bons roys qui envis sejourne. (MACH., P. Alex., p.1369, 215).
 62 ...il s'encommença à fouir en alant droit vers l'eglise Saint-Eustace, criant à haulte voix : Prenez le larron ! Lequel prisonnier elle qui parle suivy de son povoir, et tant que elle le attaingny au petit poncel près dudit Saint-Eustace (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 7).
 63 Lors yssy [le soudant de Damas] des logeis a Xm. Sarrasins et sieut Gieffroy et sa gent moult asprement... (ARRAS, c.1392-1393, 229).
 64 ...son maistre, qui de luy se doubtoit, ne le sceut si tost suyr qu'il ne le trouva pas (C.N.N., c.1456-1467, 430).
 65 PREMIER CHEVALIER ALFONS. Avant ! avec nous sanz detri Vous en venez. OSTES. Quel chemin que voulrez tenez : Je vous suivray. (Mir. Oton, c.1370, 376).
 66 Et fut tellement suivy ledit de Charrolois que par deux foiz fut prins par Geoffroy de Saint Belin et Gilbert de Grassay et puis fut rescoux (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 66).
 67 Et fut ledit Salezart suivy de bien près et fort batu et navré (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 278).
 68 ...mais les Rommains (...) les commencent a siever, les ungz a pie, les aultres a cheval (...) ad fin quilz vengassent la mort de Quintilien (WAVRIN, Chron. H., t.1, p.1471, 403).
 69 ...incontinant qu'il vit la fuite desditz François que les Bourguignons suyvoient (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 270).
 70 LE GARÇON. (...) Après ! après ! il [le lièvre] va de la. Je croy qu'il nous eschappera. Voi le volant ! LE CHEVALIER. Or avant, seigneurs, or avant ; Suivons touz jours. (Mir. femme roy Port., c.1342, 154).
 71 Si liement et de si grant revel Chantoient tuit que j'alay a l'appel De leur dous chant. Si en choisi en l'air un voletant Qui dessus tous s'en aloit glatissant : "Oci ! oci !" Et je le sieui tant Qu'en un destour, Sus un ruissel, près d'une belle tour, Ou il avoit maint arbre et mainte flour Souëf flairant, de diverse colour, S'ala sëoir. (MACH., J. R. Beh., c.1340, 58).
 72 Mais Remondin qui estoit eschauffez, et qui ne ressoingnoit sa vie, ne fortune bonne ne male qui lui peust avenir, le suit asprement [le sanglier], et il estoit bien montez, et tousjours le suit le conte qu'a trace qu'a veue. (ARRAS, c.1392-1393, 19).
 73 Las ! dolens ! c'est ce qui efface En moy d'esperence la grace ; C'est ce qui a la mort me chace Et fait penser Qu'ensement comme uns chiens de chace Après sa beste fuit et chace Et la sieut partout a la trace Pour li tuer, Einsi Desirs de saouler Mes fols yeus d'assez remirer De la bele et bonne sans per La douce face Me berse et chasse sans cesser Et me cuide a la mort mener. (MACH., R. Fort., c.1341, 51).
 74 ...s'aucuns bourjois ou bourjoise, ou aucuns enfés de bourjois estoit sievis de le justice à veue d'eschevins et li justice li met sus cas criminel, li dite justice doit faire sentir le cas, ou renommée ou presumption vehemente, dedens trois jours (Hist. dr. munic. E., t.2, 1334, 85).
 75 Et deuens le tierch jour de le dicte semonse faite, li dis Gillez y doit aler vir, o se chou non, .il n'en puet james pour cely cause suiwir le dit Jaquemart. (Doc. 1355. In : Ch. Doutrepont, Z. frz. Spr. Lit. 22, 1900, 114).
 76 Ma suer et moy irons devant ; Dame, et vous nous venrés suiant (Mir. Berthe, c.1373, 230).
 77 Et fu la galleote si esloingniee en pou de heure que nos gens en perdirent la veue, et virent bien que le suivir leur pourroit plus nuire que il ne leur pourroit avancier. Si la laissent atant... (ARRAS, c.1392-1393, 139).
 78 Si fist crier, sans nul detry, Parmi son ost, à moult haut cry, Que toute maniere de gent, Grant, petit, seigneur et sergent, Le sievent tuit et sans faillir, Car il vuet la ville assaillir. (MACH., P. Alex., p.1369, 84).
 79 [Le roi] monta tantost à cheval (...) Et chevaucha dedens la ville. Et sachiez certeinnement qu'il le Faisoit pour donner exemplaire Que tout einsi devoient faire, Et pour donner cuer à sa gent. Mais pour IJ. mile mars d'argent Ne le sievissent ; eins tournerent, Et en leur galée monterent. Et pluseur autres les sievoient, Qui leur signeur tout coy laissoient. Li roys entour lui resgarda, Et de toutes gens ne trouva Qu'environ VJxx [six vingt] hommes d'armes (MACH., P. Alex., p.1369, 108).
 80 LE BOURGEOIS. (...) Tu scez bien que j'ay mis en mer Tout mon avoir, si n'est pas doubte, Si le me fault suir a route. (Mir. march. juif, c.1377, 208).
 81 A cheval, a cheval. Qui oncques ama Jossellin de Port le Leon, mon oncle, ne son filz Olivier, si me suive ! (ARRAS, c.1392-1393, 71).
 82 Avecques elle, sur genestz et coursiers, Nobles censiers, chevaliers, officiers, Grans financiers yssuz de grant lignaige, A grans ruades, pennades de grans messiers, Coustumaciers de suyvre, plumaciers, Sergens, massiers a tout leur carïaige Pour faire raige, enragez de couraige, Couraigeux d'aage, d'argent gentil ouvraige Selon l'usaige de telle survenue. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 160).
 83 Sanson li fors qui tant par ot vertu, Qui par raison deust bien femme assouir, Ne fu il pas par Dalila tondu Qui tant fut chaude qu'il l'en covint fouir. Fol fut celui, quant il l'ala suir, Qu'ains homs ne fu n'iert ja, si com je croy, Qui peüst dire qu'il eust .J. ... par soy. (MACH., App., 1377, 644).
 84 Richardin de Compiengne et Jehannin de Saint-Cloud, larons, murdriers, auquel icellui Brun, ou temps qu'il les a frequentez et suis, il a ouy dire et affermer que icellui Perrin estoit un très-grant et fort larron (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 164).
 85 Et si maine et fait grant estat et despense, suit les compaignies des gens oyseux, vacabons et mal renommez (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 456).
 86 Ou sont les gracïeux galans Que je suivoye ou temps jadiz, Si bien chantans, si bien parlans, Sy plaisans en faiz et en diz ? (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 37).
 87 L'ystoire nous dit que tant suivit ly roys Elinas la dame, que il la rataint en la forestz... (ARRAS, c.1392-1393, 8).
 88 J'avoye a mon filz actente ; Et tout mort il le me fault suivre. (Pass. Auv., 1477, 130).
 89 Et, adonques, celluy tres maudit Pierre de Corvarus occupa le Saint Siege de Ronme et fust fait Anthipape, et ot plusieurs cardinaux, notaires et aultres officiers et tres grant court, et plusieurs sievans. (Songe verg. S., t.1, 1378, 319).
 90 ...le pasturage en ladicte forest es lieux où Jehan de Villers et Gaultier de Villers et les autres coustumiers ont acoustumé l'avoir, c'est assavoir pour XII vaches et leurs suyvans, pour XL pors et pour XL bestes à laine, lesquelles bestes seront et appartiendront à ladicte maison d'Andeli, sans fraude. (HECTOR DE CHARTRES, Cout. R., 1398-1408, 35).
 91 ...item, doit la garnison d'une boiche de celier quarree, c'est asavoir I batant et doues pieces suiguant au batant (Echevin. Dijon L., 1341, 53).
 92 Lors celle part m'acheminay Et de cheminer ne finay Tant que j'y vins ; mais je n'y pos Entrer ; car il estoit enclos De haus murs et environnez, Ne li chemins abandonnez N'estoit pas a tous et a toutes. Nompourquant je sieui les routes Qu'a terre vi et les esclos Jusqu'a un huis qui estoit clos, Qui trop bel sëoit et trop gent En un destour et loing de gent. (MACH., R. Fort., c.1341, 29).
 93 Si convient estre diligent A qui veult siwre ce chemin. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 40).
 94 Merveille fu quant mon cuer ne parti Quant de moi vi mon doulz ami(s) partir, Car tel doulour onques mais ne senti : Merveille fu quant mon cuer ne parti. Tant com je po de regart le sievi, Mais en po d'eure ne le pos plus veÿr : Merveille fu quant mon cuer ne parti Quant de moi vi mon doulz ami partir. (MACH., Voir, 1364, 374).
 95 Aprèz suit la forme planière Et la devise et la manière À composer la pomme d'ambre Pour flairer hors et en la chambre (LA HAYE, P. peste, 1426, 146).
 96 Si fut interrogué le conte sur ceste matere, lequel respondist qu'on le baillast [l'estat et le plat du premier chambellan] au seigneur de Hemeries (...), car voloit que cesti la eust l'absence des aultres comme mis le premier aprés les aultres en ses escroes ; et par ceste cause, comme qui les sievoit en prochaineté, voult aussy qu'il en eust les preeminences qui en pooient syevir. (CHASTELL., Chron. IV, D., c.1461-1472, 104).
 97 ...le seigneur de Hemeries, sans moyen entredeux, sievoit cely de Rossimbos, par quoy il estoit raisonnable qu'il en eust l'absence. (CHASTELL., Chron. IV, D., c.1461-1472, 108).
 98 Au son de la trompete, chascuns sieuvy l'avangarde. (ARRAS, c.1392-1393, 98).
 99 Et vint Remondin, et Alain, et ses enfans faire la reverence au roy, et puis les autres, en suivant. (ARRAS, c.1392-1393, 55).
 100 Dont les roys et roynes de eulx deschendans ont porté depuis les couronnes et les noms, et portent encores leurs successeurs qui sieuvent jusques au jour d'uy. (LA SALE, Salade, c.1442-1444, 165).
 101 Tous les subjectz de Saturnus Povres mal complexionnés, Seront en brief empoisonnés, Gens necessiteux, familites, Mal nourris et tous satelites De la lune comme vollages, Cueurs volans et legiers couraiges Yront après et les suivront. (Cene dieux, c.1492, 136).
 102 Par lequel temps, ou prèz suyvant, Aussi famine et fière guerre Abondèrent en mainte terre (LA HAYE, P. peste, 1426, 26).
 103 ...[le comte] voloit que cesti la eust l'absence des aultres comme mis le premier aprés les aultres en ses escroes ; et par ceste cause, comme qui les sievoit en prochaineté, voult aussy qu'il en eust les preeminences qui en pooient syevir. (CHASTELL., Chron. IV, D., c.1461-1472, 104).
 104 Lez moines qui les sainz suïrent Bien longuement ilec vesquirent (Vie st Evroul S., c.1350, 127).
 105 Or regardés dont quel pourfit On puet avoir de telz gent sivr(r)e ! Ou monde n'a serpent ne wivre Dont on n'eüst grigneur mestier Que de gens de si vil mestier, N'en monde n'a si grant signeur C'on prise rien s'il n'a honneur. (MACH., Voir, 1364, 300).
 106 Et, combien que aucunes foiz ilz annuncent et dient verité, neentmoinz si doivent eulz estre fuis et refrenéz et non estre suys. (FOUL., Policrat. B., II, 1372, 201).
 107 Tant ayme on Dieu qu'on suyt l'eglise (VILLON, Poèmes variés R.H., c.1456-1463, 53).
 108 Suivés Jhesus, car il est filz De Dieu le Pere vrayement, Né de vierge sa bas vivant Pour mourir a nous donner vie. (Pass. Auv., 1477, 87).
 109 Et lors Uriiens monte et fait monter ses gens, et commande a l'arriere garde, qui passoit le pont, que ilz le suivissent en belle bataille, et ilz si firent. (ARRAS, c.1392-1393, 102).
 110 ...considerant qu'il avoit mal fait d'avoir suy nos diz adversaires (Paris domin. angl. L., 1422, 46).
 111 ...Se ne voulon sieuvre leur vie (Vie st Evroul S., c.1350, 38).
 112 ...la sont aussy ymaginacions et fantasies et industries diverses pour eschver ce qui est mal et pour suyr le bien. (GERS., Trin., 1402, 152).
 113 Que luxure doie fuir Le prince et chasté suir, Dit Valerius en son livre Cinquiesme, qui maint bon dit livre, Que la chose plus desseant A un prince et plus mal seant C'est luxure (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 234).
 114 Puis qu'il vous plaist ceste vie suivir... (LANNOY, WERCHIN, Ball. P., 1404, 337).
 115 Et s'aucun [de mes légataires], dont n'ay congnoissance, Estoit alé de mort a vie, Je vueil et lui donne puissance [à Jehan de Calaiz, notaire au Châtelet], Afin que l'ordre soit suyvie Pour estre mieulx parassouvye, Que ceste aulmosne ailleurs transporte (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 141).
 116 Jeunesse je veulx mespriser Et despriser, Pour mieulx suyvre vie virtueuse. Pour ce me suis voulu tirer, Pour m'adviser, A Jhesus, qui a voix gracieuse. (Pass. Auv., 1477, 118).
 117 Je congnois bien lequel est le meilleur Et touteffois je veil suivir le pire, Conscience me dit : suy ton honneur ! Et Cupido dit que je le doy fuyre. (SAINT-GELAIS, Eurial. Lucr. R., c.1490, 11).
 118 ...mais jugeans de ce à travers, comme aveugles font de couleurs, suivans seullement leur affection desordonnée, procedant de faveur d'une part, de hayne et envie d'autre (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 2 r°).
 119 Cestui Aomar, ainsi que dit Albumasar, fut moult sage astrologien et suivoit la doctrine de Jehan, filz Caleg et celle de Phador (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 81 v°).
DMF 2020Robert Martin
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