C.N.R.S.
 
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SPASME
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13 exemples
 1 Es fievres, quant du dormir paour ou spasme est engendré, c'est malvaiz signe. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 78).
 2 Se aucun est yvre et soudainement perde la parolle, se spasmus lui advient, c'est signe de mort se fievre ne sourvient, ou s'il [ne] parle dedens le temps que la gloutonnie puisse estre passee. (SAINT-GILLE, A.Y., 1362-1365, 81).
 3 ...spasme est maladie nerveuse en laquelle se meuvent les membres lacertens vers leur principe et originement et sont inobediens en la dilatations. (Rég. santé corps C., 1480, 9).
 4 La chair de caille mengié encline l'omme a spasme simple et a spasme double, come veult Avicenne au second canon au chapitre de la caille, et donne la raison et dit que la chair de la caille a proprieté et vertu d'engendrer spasme (Rég. santé corps C., 1480, 69).
 5 Et ainsi par les blesseures des membres nerveulx advient spasme (PREVOST, Cir. Guill. Salicet, 1492, II, 8).
 6 Spasme, c'est maladie nerveuse qui retrait le nerfz au lieu dont il nait et luy oste mouvement (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 27).
 7 ...se telle passion dure, c'est apostume ou spasme ou tetane ou la mort (GORDON, Prat., c.1450-1500, VII, 2).
 8 ...les playes qui sont faictes a troys doys prés de la joincture sont perilleuses car cordes nerveuses sont illec desnuees de char, desquelles la poincture est generative de spasme et par consequent inductive de mort (PANIS, Guidon, 1478, tr.I, doct.1, chap.2).
 9 Par espasme est entendu selonc Averroÿs la decurtacion des membres ou telle redigacion que ilz ne puissent ployer ne dresser. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1).
 10 Spasme est mouvement mauvais venant en la vertu motive voluntaire de disposicion de maladie et pour ce est maladie nerfveuse. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1).
 11 Doncques sont troys manieres de spasme, c'est assavoir de inanicion et de replection et de compassion du cervel. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1).
 12 Les signes communs de spasme sont difficulté de mouvement des membres, tencion, contraction de col, de levres ainsi comme se il vouloit rire, estroicture de joes et des dens et de la gorge et torture des yeulx et de toute la face. (PANIS, Guidon, 1478, tr.III, doct.1, chap.1).
 13 Spasme est tirement et courbement de la langue a sa naissance, pour quoy son fait est empeiché. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VI, doct.2, chap.2).
DMF 2020Claude Thomasset
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