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SERENITÉ, subst. fém. |
[T-L (renvoi) : serenité ; GDC : serenité ; FEW XI, 509b : serenus ; TLF : XV, 379b : sérénité] |
A. - | "Temps, état serein" : Et certains signes qui par avant viennent, parlant par leur maniere, disent les tempestes a venir ou la douceur et serenité qui doit estre, afin que homme, qui est né a labour, puisse par ces choses actremper ses labours et travalx. ([FOUL., Policrat. B., II, 1372, 135]). ...jamais cela ne se porroit faire [grande abondance de pluie] a cause de la serenité du tamps et l'aspere et dure gelee qui alors estoit ([Lég. st Dominique T., c.1500, 257]). |
| Rem. EVR. CONTY, Probl. Aristote, 1380 (ms. du XVe s., en ce temps de grant serenité), ds GDC X, 665b. |
B. - | ["Titre d'honneur donné à un roi, un prince..."] : Pour quoy, humblement requeroyent [les chefs de guerre, capitaines accusés de n'avoir pas accompli le service promis] à sa haulte serenité [le roi Edouard] qu'ilz se voulsist contenter d'eulz et les tenir pour excuséz. ([MOLINET, Chron. D.J., t.1, 1474-1506, 108]). |
DMF 2020 - MAJ 2020 |
Pierre Cromer |
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