| | - | PEAUSS. "Fourrure de la zibeline" : ...VIc grans martres sebelines, à tout doz et ventres, dont on a fourré pour MdS deux grandes houppelandes ([Comptes Lille L., t.1, 1416, 136]). ...des draps d'or, d'argent, velveaux, martres sebelines et de zweghe et aussi de fin gris pour faire et fourer pluseurs habiz ([Comptes Etat bourg. M.F., t.3, 1418-1420, 570]). ...dix sept martres sebelines entières et bien brunes, entrées, tant au collet et bors des manches, que ou bas d'une robe noire longue ([Comptes roi René A., t.2, 1451, 153]). J'ay vendu à Jehan Le Chat, pelletier de ceste ville de Bourges, 27 martres sebelines écreues qui sont fort empirées et perdu leur couleur ([Aff. Jacques Coeur M., 1453-1457, 624]). ...dont l'un [des parements] est de damas cramoisy tres richement brochié d'argent, qui est bordé de martres sobelines ([LA SALE, J.S., 1456, 89]). ...puis me donna une tresbelle et riche robe de veloux bleu figuré (...) et forree de martres soubelines ([LA SALE, J.S., 1456, 104]). Et au roy de Champaigne, l'un de ses juges, donna sa darraine houssure et de son destrier, qui estoit d'un tresriche saptin cramoisy figuré en drap d'argent, tout fourré de fines martres sebellines ([LA SALE, J.S., 1456, 180]). ...vestu (...) de drap d'or fourré de très fines martres sabelines ([LA MARCHE, Mém., IV, Pièces annexées, p.1468, 108]). Et voy cy vos habits royaulx, Et vostre riche manteline, Fourree de matre sebeline, Et si est toute a or batue. ([Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 251]). D'un fin veloux cramoisy avoit manches Pelissonnees de martres subelines, Ses couleurs furent vïolettes et blanches, Parmy posees bagues de haultes branches Pour faire avoir les fievres jacquelines ([LA VIGNE, V.N., p.1495, 167]). |
| | Rem. Forme masc. sebelin, probablement due à une erreur de lecture : À Perrin, foureur de mondit seigneur, pour aler d'icelle ville d'Arras ledit XXIe jour de novembre en la ville de Gand querir six cens de matres sebelins ([Comptes Etat bourg. M.F., t.1, 1420, 445]). |
| | - | Manteau sabelin : La premiere royne, qui se moustroyt comme ainsnee et sembloit bien toute divine, estoit vestue d'une riche cote merveilleusement ouvree de bestes et d'oyseaulx, et d'un riche manteau sevelin [mss B et C : sebelin], qui tout estoit de feue. Mais quel feue ! d'une flambe resplendissant ([MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 203]). |
