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RASSOUFFIR, verbe |
[T-L : rassofir ; GD : rassoufir ; *FEW XII, 404b : sufficere] |
"Assouvir" : Mais .ij. jours cheminna (...) Ains qu'il trovast ostel (...) Né un morsel de pain, pour lui à rassoufir. ([Baud. Sebourc B., t.1, c.1350, 300]). [Autres ex. du même texte ds GD et T-L] S'il avoit espousét ou .v. femmes ou .vi., Si vaurai je tant faire (...) Que mes coers en sera finamment rassouffis. Rassouffis ! Pour Mahon, et qu'est-ce que je dis ? (...) il ne pense a moi ne qu'a une brebis. Il a femme espousee, s'est Amour refroidis ([Bât. Bouillon C., c.1350, 83]). De grace et de plaisanche ont les coers rassouffis ([Bât. Bouillon C., c.1350, 122]). |
V. aussi ressouffir |
DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 |
Robert Martin |
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