A. -

"Raffermir" : ......que telz muscillages fussent desechiez, soit par medecines, ou par cauteres, ou autrement, se telle rissilion ou yssue de l'oz de son lieu naturel demeure longuement sans ce qu'il soit raffermé en son lieu (SAINT-GILLE, Comment. A.Y. L., 1362-1365, 217). Toutesvoies, quoy qu'il soit advenu ou temps passé, nous devons assez avoir aprins pour noz couraiges rafermer a ce qu'est avenir et aidier a redrecier par meilleur advis ce que nous mesmes avons bestourné par folle creance, et n'y doit nul epargnier peril de corps, travail de pensee, ne despense de chevance. (CHART., Q. inv., 1422, 30). A la foiz a part se tiroit Pour raffermer sa contenance, Et trestendrement souspiroit Par doloreuse souvenance. (CHART., B. Dame, 1424, 335). ...l'angele de Nostre Seigneur lui fu envoie pour raffermer son courage (MIÉLOT, Spec. hum. salv. L.P., 1448, 127).

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"Redonner courage à" : Et a tresgrant paine le pouoient ses chamberlens rapaisier ne rafermer. (WAUQUELIN, Faits conq. Alexandre Hé., a.1440, 10).

B. -

"Confirmer" : ...et pour raffermer la possibilité de cestui cas par autre cas samblable advenu de mon sçu jà longuement par avant cestui... (CHASTELL., Chron. K., t.3, c.1456-1471, 361).

V. aussi raformer