"Faible, craintif, qui manque de courage" : Semblablement qui quiert estre honoré des petis, il n'est pas magnanime mais pusillanime. (ORESME, E.A.C., c.1370, 254). [Nombreux ex. chez ORESME] Et estoit Guillaume puissant de gens et argent et avoit Anglois, Normans et grant partie de François, et Phelippe estoit ung homme pusillanime, et avoyt Loys son filz bon courage, mais il estoit foible de gens et argent. (JUV. URS., T. crest., c.1446, 83). Se l'orine est remisse et espesse et le poulz desordonné et petit, et il soit somniculeux, stupide et fleumatique et pusillanime... (GORDON, Prat., c.1450-1500, IV, 11).

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Empl. subst. : Et les autres, c'est a savoir, le presumptueus ou chaymes et le pusillanime superhabondent et deffaillent (ORESME, E.A., c.1370, 248).

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[D'une chose] "Lâche, vil" : Car Atropos estant sur voz pailliers Soubz aggresseures mortifères filliers Sa barbelée darde pusillanime Tant qu'elle ront, soubrunyst, ronge et lyme L'arbre fleury, de vertus magnanime, Le paragon ayant tiltre de roy (LA VIGNE, Compl. roy Bazoche M.R., 1501, 395). C'est ung trop gros morcelet a mascher Que de Gennes, tant fiere et magnanyme, Qui ne fut onc d'effect pusillanyme, Tant que son bruyt soit en rien varÿé Pour nul vivant d'une seulle mynime (LA VIGNE, Attollite portas B., 1507, 164).