C.N.R.S.
 
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     PRESSE1          PRESSE2     
FEW IX pressare
PRESSE, subst. fém.
[T-L : presse ; GDC : presse1 ; DÉCT : presse ; FEW IX, 362b,364b : pressare ; TLF : XIII, 1136a : presse]

A. -

"Fait de presser, d'exercer une pression (physique) sur"

 

1.

[Qqn presse qqc.]

 

-

De presse. "Pressé" : ...et dessus avoit quatre pains de fourment et en un plat le quartier d'ung chevrot de presse confit en espices (Percef. IV, R., c.1450 [c.1340], 1070).

 

.

Fromage de presse. "Fromage fait avec du lait caillé pressé dans une forme" : ...Pommes, poires, neffles, noisettes, Frommaiges de presse et de Brie. (DESCH., M.M., c.1385-1403, 48). Et puis gectez du vieil frommage de presse ou autre gratuisié dessus celles herbes, et portez au four, et puis faictes faire une tarte et la mengiez chaude (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 250). ...après les triefves (...) vint tant de biens à Paris, de lars, de fromaiges de presse, qu'ilz estoient es Halles entassez aussi hault que ung homme (Journal bourgeois Paris T., 1419, 125). ...une livre de bonne chandelle valloit dix blans ; ung oeuf IIII deniers ; la livre de fromaige de presse VIII blans. (Journal bourgeois Paris T., 1420, 142). Item douse frumages de presse ou XXIIII frumage al main (Terre Jauche D., 1444, 175). [Autre ex. p.173]

 

2.

[Qqn presse qqn.] "Contrainte (physique) exercée sur qqn" : Assez estaint est en moy le tison De sot desir, puis qu'ay esté en presse Mis pour meurir ou feurre de prison. (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 131).

 

-

Faire presse à qqn. "Attaquer qqn" : Achimenides, qui le vit, Disoit comment il se chevit Quant [Polyphème] de son oeil fu defferrés : Jamais dÿable ne verrés Si forsené, si enragié De son oeil qu'on a arragié. Ne portoit perches ne bastons, Ainçois aloit a atastons, Querant les voies et les sentes A ses ordes mains et senglentes. Souvent au[s] roches se hurtoit, Dont li sans de li degoutoit. Lors maudissoit dieus et deesses, Auters, moustiers, prestres, prestresses, Et menassoit tous ceulz de Grece. Mais jamais ne li feront presce, Car jamais ne l'approcheront Ne plus prés de li ne seront. (MACH., Voir, 1364, 626).

 

-

En presse. "Sous contrainte" : Prince royal, puis que Venus on laisse Pour le dieu Mars que vous tenez en lesse, Gardez le bien, qu'autre part ne s'acroche ; Mais tant qu'il est soubz vostre main en presse, Dictes a tous de volunté expresse ; Marchez, marchez, car le temps trop s'aproche. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 154).

 

3.

[Qqc. presse qqn] "Pression exercée par qqc." : Phelippe, prothonotere d'Amboyse, astrologien et medicin, predist le mouvement de terre, qui fut l'an 1212 et XIII, et la presse [ou lire l'apresse ?] des grans vens qui furent en France, qui fist moult de domages en la forest de Brion (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 123 r°).

B. -

P. méton. "Ce qui presse, machine qui sert à presser, mécanisme destiné à exercer une pression" : ...a esté trouvé oudit hostel unnes presses de boys à presser chapperons (Aff. Jacques Coeur M., 1453-1457, 171). ...deux roables et une presse de petite valeur, 2 s. 6 d. tournois. Item, une tahière de cuivre au fourneau, 2 l. 15 s. tournois. (Aff. Jacques Coeur M., 1453-1457, 305). ...C'est l'inventoire fait des biens estans au martinet de Saint-Pierre (...). Et premièrement, une grosse presse de fer. Deux past gros de fer. (Aff. Jacques Coeur M., 1453-1457, 322).

 

-

En partic. DRAP. "Mécanisme qui sert à presser les draps" : ...veant sur jour, ainsi comme heure de nonne, que en l'ouvroir où l'on retond les draps n'avoit aucune personne qui gardast les draps qui y estoient, tempté de l'ennemi, comme dit est, print un drap pers qui estoit près des presses de l'ouvroer dessus dit (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 136). Baille ça ce drap hors de presse Et en fais tost ung vestement A ce pauvre homme (Myst. st Martin K., a.1500, 311).

 

-

"Machine au moyen de laquelle on imprime un texte, des gravures"

 

Rem. Doc. fin XVe s., Lyon, ds L. Wolf, Terminol. Untersuchungen zur Einf. des Buchdrucks, 1979, 150.

 

-

[Contexte métaph.] En presse : ...maiz de ses bras si estroit me serroit que je sentoye mon cueur au dedans destraint comme en presse (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 3). Meffait ay, jel confesse, Vierge, fay que je cesse Desormez a mal faire. Pren moy en garde expresse, Que mis ne soie en presse En enfer pour mal traire. (Prières saints R., t.2, c.1440, 240). [Ou sans plus sens de "contrainte" ?]

C. -

Au fig. "Contrainte (morale), pression exercée sur qqn"

 

1.

[Par qqn] : Par mal parler elle m'a fait telle presse Qu'a peine ay peu y trouver resistance (Vir. H., c.1400-1500, 70). Mon cueur si a longtemps tenu en presse, A ceste fois il avoit alegence Par le moyen de ma doulce deesse. (RÉGN., F.A., 1432-c.1465, 152). [La pauvreté personnifiée] ...trop fort presse Ceux qu'elle veulst tenir en presse (CHAST., Temps rec. D., 1451, 45). ...[le corpz du gisant en tombe ressuscita] Qui esse qui droit cy me traveille clamant et qui une ame en repos fait descendre en terre par presse importune ? (CHASTELL., Temple Boc. B., 1463-1464, 87). Et tant fist par son beau parler, Par dons, requestes et promesses Qu'ensemble vouldrent assembler Jambes, andolles, culz et fesses. La povrette en telle presse Fut mise que le cueur luy faillit. (COQUILL., Oeuvres F., 1478-p.1494, 384). [Ou pression physique ?]

 

-

"Influence exercée sur qqn" : Je ne vous say enseignier mieulx ; Mais celle par qui vous croistra Vostre bien, vos plaisirs, vos jeux Assez miex vous enseignera, Car dedens vostre cuer mettra Desir d'onneur a si grant presse Que plus en arez qu'a largesse (Cent ball. R., c.1388-1396, 48).

 

-

"Prière instante" : ...le duc estoit demoré seul en l'oratoire avecques son clerc de chapelle, aussy joyeux d'estre quite de la presse du dauphin comme il avoit esté courcié en son argu avant son venir, mais aiant toudis le coeur à l'offense de son fils (...) et souverainement non craignant riens desoubs Dieu, fors que le dauphin arrière revenist devers luy lui faire presse et prière et à laquelle ne pourroit résister (CHASTELL., Chron. K., t.3, c.1456-1471, 240). ...duquel lieu ne bougeroit d'un demi an entier pour homme qui lui en fist presse (CHASTELL., Chron. K., t.3, c.1456-1471, 278). ...autreffois vous lui avez fait presse de cecy et l'avez fait humblement requérir qu'à cecy voulsist entendre (CHASTELL., Chron. K., t.3, c.1456-1471, 405). Faitz leur tel priere et tel presse Que... (COQUILL., Oeuvres F., 1478-p.1494, 383).

 

-

Estre en presse. "Être sollicité" : [Les femmes qui rentrent de pélerinage] A leurs maris dient merveilles Des sacrifices et des veilles, Mais chascune pas ne confesse Comment elle a esté en presse. (LE FÈVRE, Lament. Math. V.H., c.1380, 104).

 

2.

[Par qqc.] "Pression, contrainte" : Solon, qui fu un des sept sages, disoit que la prece [ou lire l'aprece ?] de l'adversite a avenir est mendre quant on scet devant pour ce que on puet par prudence mettre cautelle contre la fortune avenir. (ORESME, Divin. C., c.1366, 66). Las, m'a Fortune mis en presse de deshonneur ! (MICHEL, Myst. Pass. J., 1486, 60).

 

-

P. méton. "Gêne, sentiment pénible qu'on en éprouve" : ...mainte grant prouesce [de Du Guesclin disparu] Que je lesse Pour la presse De dire que mes cuers sent. (DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, 325). Je suis grandement paresseux (...). Je suis bien souvent en grant presse De moy lever d'ung bon lit ["j'éprouve souvent la plus grande contrainte d'avoir à me lever"] (Prisonn. desconf. C., c.1488-1489, 24).

D. -

"Fait de se presser, de se hâter, de s'empresser"

 

1.

"Hâte, empressement à faire qqc." : ...le dit exposant en la presse et entreprisse getta un coup de baston dont il attaint d'aventure la dicte Jehanne (Doc. Poitou G., t.5, 1384, 230). ...[vous] m'escripvez la grande presse de publier la treve que a fait le herault du duc, que vous n'avez voulu faire, dont vous savons bon gré. (Lettres Ch. VIII, P., t.2, 1488, 99).

 

-

À presse./À la presse./À grand presse. "Avec empressement, en se hâtant" : Sy fut tantost sceu ou chastel, car l'un le disoit l'autre, et tant que chascun le acouroit voir a presse (Percef. IV, R., c.1450 [c.1340], 809). Ilz avoyent vin, pain et vïande expresse, Force buffetz, tasses et table ronde Pour soulager ung chascun a la presse Et pour donner a boire a tout le monde. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 181). Le samedi au matin a grant presse Le roy voulut aller ouÿr sa messe La ou repose, ainsi que je suis seur, Saincte Marye Jacobi, propre seur De Nostre Dame, en une fierte exquise. (LA VIGNE, V.N., p.1495, 243).

 

-

En presse. "Avec empressement" : Bien armé estoit Paresse Et dessoubz soy ung oreillier ; En ung bon lit se met en presse Pour à son aise batallier. N'a cure de cheval ligier, Ne veult pas faire grant journée : Son propos est de delaier. (Prisonn. desconf. C., c.1488-1489, 28).

 

-

Sans presse. "Sans hâte" : Et après ce que luy eust esté dit par la bouche du premier president ce qui avoit esté deliberé d'estre dit en reverence et en humilité, et aprez la response convenable sur ce faicte, retournerent paisiblement, sans presse, au devant du Roy, en l'ordre qu'ilz s'estoient partis, jusques en ladicte Chambre de Parlement. (FAUQ., III, 1431-1435, 26).

 

2.

Faire presse de + inf. "Montrer de l'empressement à, agir avec insistance pour" : ...pour Dieu, si vous l'aviez veu, vous ne feriez ja presse de l'avoir : c'est ung let et ort garson, trestout roigneux et contrefait. (C.N.N., c.1456-1467, 148).

 

-

Se mettre en presse de + inf. "S'empresser de" : Et se mettra souvent en presse D'ouir tout ce que je diray (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 74).

E. -

"Fait de se presser les uns les autres, mêlée, bousculade ; p. méton., multitude de personnes qui se pressent, affluence"

 

1.

[Au combat, à la guerre, dans une altercation...] "Mêlée" : En la presse se sont feru Estoutement par grant vertu. Atant conmence tel merlee Que de telle ne fu parlee. Lors conmenche a desploier Sa force le Beau Chevalier (Dame Lycorne G., c.1349-1350, 355). Alons nous y ferir bonne erre Et la presce derompre et fendre Et vostre mareschal deffendre Et li aidier. (Mir. fille roy, c.1379, 75). Et quant il le vit en la grant presse, si encommenssa ferir d'esperons tant comme cheval povoit destraindre (Cardenois C., c.1380-1400, 152). Alors tira l'espee, puis se bouta en la presse, ferant a destre et a senestre de sy grans coups qu'il sambloit que tout deust confondre. (Percef. III, R., t.1, c.1450 [c.1340], 38). La trebuchoyent mort ly ung sur l'autre. Loÿs de Gavres, quy les grans presses aloit serchant et les deppartant, l'espee ou poing... (Hist. seign. Gavre S., c.1456, 155). Se d'avanture vous saillez Et contre eulx ne soyez puissant, Vous ne vous pourrez reculler De la presse bien aisement. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 253). Si y feray tout mon devoir De la tirer hors de la presse. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 523). Monseigneur trop nous donnent presse Allons a eulx sans departir (Myst. st Martin K., a.1500, 257).

 

2.

"Bousculade, désordre, dans une foule nombreuse" : Et estoit l'ordenance des gens du Roy si bien faite, que pou y avoit de presse, ou regart de la multitude qui là estoit. (Chron. Jean II Ch. V, D., t.2, c.1378, 215). ...mais pour la belle et sage ordennence, en pou de temps et sanz encombrier fu l'Empereur et les roys au Palais, dont maintes gens moult prisierent la prudence du roy, qui avoit sceu mettre ordre en si grant quantité de gent, en tel maniere qu'il n'y avoit nul desroy de presse. (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 103). ...et ne seoient mie le duc de Bourbon, le conte de Eu, le seigneur de Coucy, et le conte de Harecourt, mais estoient entour le dauphin tous em piez pour lui tenir compagnie et garder de presse (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 112). Pour lors furent faictes euvres miraculeuses, car tous les malades qui estoient la presens furent gueris de toutes maladies pour l'oudeur des fleurs dessusdictes, et le peuple, qui entroit dedens l'eglise par grant violence de presse de gens, crioit : ... (BAGNYON, Hist. Charlem. K., c.1465-1470, 25).

 

-

Faire presse. "Provoquer des bousculades, du désordre" : ...et emprez eulz estoient les huissiers de la Court pour garder que aucuns autres ne feissent presse ou desarroy environ le corps dudit feu Roy (FAUQ., II, 1421-1430, 72).

 

.

Faire presse à qqn. "Pousser, bousculer (dans le désordre de la foule)" : DEUXIESME SERGENT D'ARMES. Avant ! ne nous faites pas presse, Biaux seigneurs, traiez vous en sus ; Faittes nous par cy voie (Mir. emper. Romme, 1369, 250).

 

3.

P. méton.

 

a)

"Foule où l'on se presse les uns les autres" : Mon seigneur, si doux me serez, S'il vous plaist, que voise oir messe, Ains qu'au moustier ait plus de presse (Mir. Amis, c.1365, 58). ...pour la presse et foule de gens d'armes et autres qui estoient en ladicte sale. (BAYE, I, 1400-1410, 223). ...moult grant presse y avoit de barons et chevaliers (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 122). MARIE. (...) Nagaire en la cité alasmes De Jherusalem, la trouvasmes Dedans le temple Salemon De gens a si grant foyson Qu'en la presse perdy mon filz (MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 71). Car jamais ne pourriés passer Par celle grant rue ou ilz vont, Pour la presse des gens qui sont. (GRÉBAN, Pass. J., c.1450, 324). [Même contexte ds MICHEL, Myst. Pass. J., 1486, 391] ...sy grant presse orent a passer pour le peuple quy pour les voir venoyent acourant... (Hist. seign. Gavre S., c.1456, 194). Madame, esprise de grant devocion, delibera de y aler, mais que la presse et foison de peuple fust passee (LA SALE, J.S., 1456, 245). ...[le médecin] estoit tant avironné de peuple qu'il ne savoit au quel entendre. Ce bon homme neantmains rompit la presse, et, quoy que le maistre parlast et respondist a pluseurs, luy compta son cas (C.N.N., c.1456-1467, 468).

 

-

À grans presses. "En foule" : Si veissiés incontinent porter au palais a grans presses harnois de toutes pars, dont moult en y avoit, et grant foison de bel et de riche ! (Bouciquaut L., 1406-1409, 193).

 

-

Fendre les presses. "Se frayer un chemin dans la foule" : ...le Delphin, le Chevalier aux Trois Lyons et le Chevalier au Cerf Azuré aloient pardelez eulx, fendans les presses et abatant chevaliers aussi comme se ilz le souhaidassent (Percef. IV, R., c.1450 [c.1340], 457).

 

b)

P. ext.

 

-

"Affluence" : ...Quant je voy aprez toy la presse Qui te suit de chevalerie. (Myst. Pass. N.S. R., c.1350-1370, 118). Il m'a semblé (...) Qu'en une grant eglise estoie Ou com royne vous veoie Et de sains avec vous grant presse (Mir. femme, 1368, 229). A l'autre part estoit la presse grande des Nervois qui avoient mys pié a terre a l'entour du preu Lyonnel pour la haulte chevallerie qu'il avoient veu en lui (Percef. IV, R., c.1450 [c.1340], 436). SAINCT MARTIN. Avant que plus il y ait presse, Devant premier vous marcherez. Galle, vous m'acompaignerez, Semblablement Severe aussi Et avec moy retournerez, S'il plaist a Dieu, en ce lieu cy. (LA VIGNE, S.M., 1496, 412).

 

-

"Compagnie d'autres personnes" : Je n'y congnois remedes tieulx Que hors de presse soy tenir Et la compaignie fuir (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 339).

 

-

Sans presse. "Sans la présence d'autres personnes, sans compagnie" : ...sans prece de voisin Ferons nopces au vespre et si burons bon vin. (Flor. Octav. L., t.1, c.1356, 254). Je souloie avoir ci endroit Prestre qui me disoit la messe En mon oratoire sanz presse : Or ne le puis je mais avoir, Car donné ay tout mon avoir (Mir. femme, 1368, 224). Tous la suient, jeunes et vieulx, Dieu scet qu'elle n'est pas sans presse ["sans une suite d'admirateurs"] (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 477).

 

-

Hors de la presse. "À part, en aparté" : [Le pape] Si le mena hors de la presse ; la quelle lui recongneu lors son pechie [ce qu'elle n'avait pas fait devant tout le monde] (MIÉLOT, Mir. N.D. W., 1456, 50).

 

-

Faire presse. "Affluer qq. part" : Je croy que telz frians museaux Comme nous n'y feront pas presse [pour goûter un vin prétendu qui n'est que de l'eau] (MICHEL, Myst. Pass. J., 1486, 70). [Autre ex. p.251]
 

DMF 2020 - Article revu en 2015 Robert Martin

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