I. -

Adj. "Qui suit, qui est postérieur à, qui vient de" : Et ceste vertu est premiere, Donc de paravant nul n'enquiere Qu'il en puisse congnoissance avoir, Ne nul ne le pourroit sçavoir Se n'est par ses choses posteres, Par ses faiz [les faits de Dieu] et par leurs misteres, C'est a dire par toutes choses Qui sont dedenz le monde encloses (LE FÈVRE, Vieille, trad. De vetula H., a.1376, 303).

Rem. T-L VII, 1643.

II. -

Subst.

A. -

"Le postérieur, le derrière" : Mais leurs meres et fames considerans telle honte et deshonneur vindrent au devant d'iceulx et monstrerent leurs posteres et parties pudibundes et honteuses en disant : voulez vous de rechief entrer dedens les ventres de vos meres, et naistre encor une fois ? (Mer des hist., t.2, 1488, f° 7 v° [BnF / Gallica]).

B. -

Au plur. "Descendants" : Et toute doctrine est faite par aucune cognoissance devant eüe et de choses devant cogneües, si comme nous avon dit ou Livre de Posteres. (ORESME, E.A., c.1370, 335). Et tous ceulx et celles qui sont nez ou engendrez par dessoubz lesditz trinepveu ou triniepce, nous les appellons noz successeurs, noz mineurs ou noz posteres. (MIÉLOT, c.1470, ms. Paris B.N.F. 17001, f° 32r, éd. A. Schoysman. In : Mél. Di Stef. 2004, 488). Quel dur exemple et par trop admirable est ce pour les posteres ! (ANTITUS, Poés. P., c.1500, 66).