C.N.R.S.
 
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PLAINTE
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19 exemples
 1 ...[il] commença une piteuse, longue et doloreuse plaincte après sa dame (C.N.N., c.1456-1467, 176).
 2 ...quand le premier venu avoit son tour (...) il n'oblioit pas a faire sa plaincte [Deux rivaux auprès d'une dame accueillante] (C.N.N., c.1456-1467, 236).
 3 Juridicion est dignité que aucun a pour ce qu'il a puissance de donner droit des plaintes qui sont faites devant lui. L'une des juridicions est feodal et l'autre est baillie. (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 103).
 4 Laquele Guillemete, jurée sur ce de dire verité, dit et afferme par serement que la plainte cy-dessus, par elle et sondit mary faite, est vraye (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 32).
 5 ...lors il vint à la congnoissance de la Court par les plaintes et rappors de pluiseurs que lesdis boulengiers (...) avoient cessé de faire autant de pain qu'ilz faisoient par avant (FAUQ., I, 1417-1420, 353).
 6 ...sur la clameur ou plainte que ont fait à la Court pluiseurs povres femmes vendans denrées de freperie en la ville de Paris (FAUQ., II, 1421-1430, 359).
 7 Oudit an, advint à Paris que ung nommé Daniel de Bar, serviteur de maistre Olivier Le Dain, premier barbier et varlet de chambre du roy, fut mis et constitué prisonnier en la court de Parlement, pour raison de plusieurs plaintes qui furent baillées à ladicte court à l'encontre dudit Daniel, et mesmement à la complainte d'une nommée Marion, femme de Colin Panier, et d'une autre femme dissolue, qui chargeoient ledit Daniel de les avoir efforcées et en elles fait et commis l'ort et villain pechié de sodomie. (ROYE, Chron. scand., II, 1460-1483, 65).
 8 ...pour ce qu'il y avoit pluseurs plainctes de aucuns procureurs qui faisoient deshonneur à la Court (BAYE, II, 1411-1417, 222).
 9 ...la Court avoit eu plainte d'une juesne fille, d'environ VIIJ ans, née de Bourges, de bourgoisie, que voloit marier icellui duc à un peintre alemant qui besoignoit pour lui en son hostel de Vincestre lez Paris (BAYE, I, 1400-1410, 248).
 10 Desquelles choses informacion fut faicte à la plaincte de ceulx dudit Paris, qui desdictes paroles se sentirent fort injuriez. (ROYE, Chron. scand., I, 1460-1483, 103).
 11 ...se li eschevin de nostre dicte ville, qui pour le temps seront et ont esté, quel que il soient, avoient en aucune maniere pechié, abuzé ou mesusé en jugement sur le fait des contre plaintes que on en a receu en nostre dicte ville d'Arras de lonc temps et de pieça, par quelque personne qu on les vousist envoier, dont nous les peussons ou nostre dicte ville pour ce sievir ne approuchier d'aucune amende ne traicitier en cause, si est nostre entencion que nous y renonçons et nous en delaissons du tout et bonnement en quittons à tous jours mais nostre dicte, ville, les diz eschevins et touz les habitans d'icelle. (Hist. dr. munic. E., t.1, 1335,,, 325).
 12 Or laissés ces plaintes mondaines, Ma bonne seur ; pensés es cieulx, Ou Jhesus a joyes aultaines, Et nous farés le cuer joyeux. (Pass. Auv., 1477, 254).
 13 Se l'offence où tu es emprainte N'est par penitance remise, Dieu n'exaulcera point ta plainte Veu la (grant) faulte que tu as commise. (Cene dieux, c.1492, 137).
 14 NOSTRE DAME. Prestre, a ce pecheur cy depart Et donne absolte tout a fait De quanque avoir te peut meffait, Sanz plus faire ent plainte ne clain. (Mir. parr., 1356, 61).
 15 ...car teles plaintes et teles deprecacions font ceuls qui mectent leur estude et leur cure vers teles choses. (ORESME, E.A., c.1370, 255).
 16 Mais quant le peuple du pays scot que Sion et Glaude estoient pris, et ses deux freres, et leurs gens, lors veissiez venir plaintes de roberies et de moult d'autres mauvais cas sur Glaude et sur ses gens. (ARRAS, c.1392-1393, 205).
 17 Le mignon, sage et prudent (...) jamais sans grand cause pour sa bouche ne feroit plainte (C.N.N., c.1456-1467, 82).
 18 ...[elle] se va plaindre a luy de son filz, en plorant tendrement. Quand l'autre entendit la plainte de sa mere et l'inhumanité de son filz, il se leva sur piez (C.N.N., c.1456-1467, 325).
 19 Ces paroles oyes et entendues par icellui seigneur de Talbot, congnoissant qu'ilz disoient verité, sans soy plente esmouvoir, leur fist responce froidement (ESCOUCHY, Chron. B., t.2, a.1465, 34).
DMF 2020Robert Martin
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