C.N.R.S.
 
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PHYSIQUE1
  Tri :
16 exemples
 1 Fortune scet plus de pratique Que ne font maistre de fisique, De divinité, de logique, Et mendiant Pour trouver une voie oblique (MACH., R. Fort., c.1341, 36).
 2 Comme dont en celui tamps je eusse encommencié a faire, pour l'amour et honneur de tres noble nostre sire le roy, ung oevre universel de l'estat du prinche et de toute la court ou famille royale et de la administration de la chose publique et de tout le gouvernement du royaume, non seulement des divines Escriptures, mais aussi des sentences des docteurs catholiques et des dis de phisique et de poetrie, toutefois pour satisfaire a vostre requeste, laquelle envers moy a bon droit obtient vigeur de commandement, en delaissant l'ordre que j'avoie encommencié, je me sui hasté de composer icelle partie de l'euvre susdite qui appartient a la instruction et doctrine des enfans royaulx. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 3).
 3 La science de sirurgie Et de phisique... (DUPIN, Mélanc. L., c.1324-1340, 71).
 4 Guerir ne se puet maladie Par phisique, ne cireurgie (CH. D'ORLÉANS, Ball. C., c.1415-1457, 173).
 5 Maiz celles [chars] sont mains à user Qui sont dures à digérer Et pesantes à ingérer, Et engendrent, selon Phisique, Grosse humeur et mélancolique, Comme char de beuf, porc et chièvre, Et char de cerf, senglier et lièvre (LA HAYE, P. peste, 1426, 92).
 6 Item veult Phisique et conseille User fort adonc de l'oseille, Qui par nature est froide et sèche, Cordiale plaisant et fresche (LA HAYE, P. peste, 1426, 129).
 7 Avicenne, qui profundement attaingny lez secrés de nature et vous laissa lez belles distintions de phisique et medicine en son livre dez Canons, fut prince d'Aboaly (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 73).
 8 Et dist que puis qu'il enseigne phisique, il ne se doit plus entremettre de cecy, car comment que la besoigne voise, la cause prochaine, c'est tousjours melancolie, quiconques fait celle transmutacion (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 18).
 9 ...arismethique, musique et geometrie, astronomie et phisique (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 110).
 10 ...il appert que toutes choses appartiennent a phisique et philosophie. (FOUL., Policrat. B., II, 1372, 134).
 11 ...en poys, en nombre, et en mesure, en admiracion des maistres d'arismetique, des calculans en astronomie, et des docteurs en phisiques (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.2, c.1386-1389, 176).
 12 Car, si comme dit l'ystoire, par ce temps nulz n'osoit faire apprendre ses enfans nul des VIJ. ars qui sont apris par le noble art de rethorique, tant grammaire comme musique, phisique, philosophie, geometrie, theologie, ne les autres nobles sciences, s'ilz n'estoient nobles. (ARRAS, c.1392-1393, 16).
 13 ...Phisique, Qui nous enseigne et nous applique A chose entendre moins obscure : C'est de trestous corps la nature Et qui conversent environ, Les corporaulx, com nous diron, Ce sont hommes, bestes, oysiaulx, Poissons, pierres et arbrisseaulx, Plantes, herbes et toutes choses, Qui forme et corps ont en eulx closes, Et qui tout ensemble repairent Et aux hommes ça jus apperent. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 112).
 14 Selon Aristote ou tiers de Phisique, l'accion du faisant ou agent et la passion du pascient ou de la chose meüe sont un mouvement et sont ou trespassent en la chose faite. (ORESME, E.A.C., c.1370, 474).
 15 Il dit presque toute, par aventure, pour ce que une partie de celle science traicte de l'ame intellective laquele n'est pas chose corporele, ou pour ce que elle traicte de lieu et de vieu et de infini, si comme ou tiers et ou quart de Phisique. (ORESME, C.M., c.1377, 44).
 16 Et selon Aristote en son premier liure de phisique... (Best. hérald. H.E., c.1435-1450, 473).
DMF 2020Robert Martin
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