C.N.R.S.
 
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     PERMANENCE     
FEW VIII permanere
PERMANENCE, subst. fém.
[T-L : parmanance ; GD : parmenance ; GDC : permanence ; FEW VIII, 250a : permanere ; TLF : XIII, 109a : permanence]

A. -

"Propriété de ce qui est durable ; longue durée (de qqc.)" : Aprés il met aucune similitude de ce quant a parmanence. (ORESME, E.A.C., c.1370, 420). Et donques est il neccessaire que cité ait consistence et permanence par ces operations desus dictes. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 302). Item, en permanence, car le ciel dure et persevere des ce que il fu fait tel comme il est sanz empirer, sanz envillir, sanz crestre, sanz appeticier ne en tout ne en partie et sanz quelcunque alteracion qui tende ou dispose a corrupcion, si comme il appert par le sixte chappitre du premier. (ORESME, C.M., c.1377, 280). ...ce qui est esmeü par plus fort mouvement et par plus forte cause doit estre aussi de plus grant permanence et plus tart arester (EVR. CONTY, Probl. Aristote, 1380, XXIII, 17, 163 r°). Beney soit ce saint mariage par quoy la memoire et souvenance des peres est entretenue, et dont leurs possessions et heritages ont par leurs doulx enfans eternelle permanence et durée ! (C.N.N., c.1456-1467, 556).

B. -

"Éternité" : Quiers la variation du monde es choses qui de soy sont muables, et laisse a Dieu son estable permanence sans scrupules et sans doubtes. (CHART., L. Esp., c.1429-1430, 161).
 

DMF 2020 - Synthèse Robert Martin

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