C.N.R.S.
 
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OUI
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49 exemples
 1 LA DAME. (...) Et quant il ont mestier de mi, Je te di comme a mon ami Qu'aler ne me faut ne courir Loing ne près, pour euls secourir ; Et se te dirai sans attendre Comment, se tu y vues entendre. L'AMANT. Oïl, dame ; et je vous en pri. LA DAME. Oi dont ; je ferai ton depri. (MACH., R. Fort., c.1341, 79).
 2 LA DAME. Et veïstes vous Esperence En la fourme et en la samblance Que ci le m'avez devisé ? L'AMANT. Ma dame, oïl. Et se visé Y avoie et pensé cent ans, Ne diroie je de cent tans Sa bonté, ne sa grant biauté, Ne la parfaite loiauté Qu'elle m'a promis a tenir. (MACH., R. Fort., c.1341, 137).
 3 "...voulez vous que je luy dye qu'elle les aura ? - Oy, de par le dyable ! oy, dit il." (C.N.N., c.1456-1467, 121).
 4 "Et cognoissez vous pas, dit elle, ung tel seigneur, et une telle dame, et ung tel ? - Saint Jean ! oy dit il." (C.N.N., c.1456-1467, 174).
 5 ...[il] lui demanda si le jeune estoit encommencé ; et elle respondit oy. (C.N.N., c.1456-1467, 577).
 6 Moy, povre marcerot de regnes, Morrai ge pas ? Oy... se Dieu plaist ! Mais que j'aye fait mes estraines, Honneste mort ne me desplaist. (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 50).
 7 "Savez vous bien que mon frere le roy d'Angleterre ait en sa puissance le duc de Clairence ?" Auquel fut respondu par lesdits embassadeurs : "Sire, oy. " Et le roy dist telles parolles qui sont escriptez en Lucan : "Tolle moras, sepe nocuit differre parataz :"qui vallent autant à dire en françois que les choses prestes à faire, s'elles sont differées, pevent nuyre. Et ne peurent lesdits ambassadeurs avoir autres parolles du roy. (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 382).
 8 MALEMBOUCHEE. (...) Ne suis je pas maistresse ouvriere ? MIGNAULDE LA SERVANTE. Oÿ bien, pour souffler darriere Vous en faictes vouler la pleume ! (Pass. Auv., 1477, 178).
 9 Hé ! gentils cuers, me convient il morir Pour vous que j'aim mieus que mi proprement ? Certes, oïl. Amours le vuet souffrir Qui loing de vous m'ocist à grief tourment. (MACH., L. dames, 1377, 51).
 10 "Or ça, m'amye, estez vous en ce fermée et conclue que de rien faire pour moy si vous n'estes mariée ? - Certes oy..." (C.N.N., c.1456-1467, 294).
 11 JEHAN. Or dictes asseürement, Vouldrïés vous pas croyre a luy ? SAMUEL. Certes, nostre maistre, oÿ, Et selon sa loy voulons vivre. (Pass. Auv., 1477, 87).
 12 JUDAS. (...) Ne fait il pas bon estre ycy ? S. MATHIEU. Oÿ, certes. (Pass. Auv., 1477, 154).
 13 "Et se le cas estoit tel que autrement tu fusses en peril de mort, les y vouldroies tu jecter ?" il diroit, "oÿl." (ORESME, E.A.C., c.1370, 176).
 14 L'AMANT. (...) Esperence le me donna, Quant a moy tant s'abandonna Que foy et amour me promist, Et de son doi en mien le mist. LA DAME. Fist ? L'AMANT. Ma dame, oïl, vraiement. LA DAME. Et je vueil qu'amiablement De vostre anel au mien changons, Et que ce soient nos changons. (MACH., R. Fort., c.1341, 149).
 15 "...Et dictes vous, musnier, que l'avez apperceu ? - Oy, vrayement..." (C.N.N., c.1456-1467, 46).
 16 "...Comment, dit il, et pensez vous que je soye yvre ? - Ma foy ouy, dirent lors et le curé et les aultres..." (C.N.N., c.1456-1467, 262).
 17 "...elle dist a sa mere que vous aviez couché avec elle ? - Oy, par ma foy ! dit il, elle luy cogneut tout..." (C.N.N., c.1456-1467, 71).
 18 "...Est il ainsi ? dit le prevost. - Oy, par mon serment, dit le bon compaignon..." (C.N.N., c.1456-1467, 160).
 19 S. JAQUES MAJOUR. Vous vouldriés bien qu'il vous tint paix Et qu'il n'ust plus la maladie ? LE PERE. Helas, oÿ, je vous affie. (Pass. Auv., 1477, 159).
 20 Mon doulz cuer, ma suer se recommende a vous assez de fois, et vous desire moult a veoir ; et vint a moy quant je faisoie escrire ces lettres, et me demanda se je escrivoie a mon ami, et je li respondi que oil, et elle me dist : "Recommendés moi a li biau cop de fois, car, par Dieu, je le veysse volentiers." (MACH., Voir, 1364, 462).
 21 Requis s'il avoit esté à Saint-Severin, dit que oïl par plusieurs fois pour oïr messe. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 16).
 22 ...[ils] demanderent à elle qui parle se ladite prisonniere, laquelle ilz appellerent Marguerite de Bruges, estoit oudit hostel aus estuves, ausquelz elle qui parle respondi que ouïl. (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 263).
 23 ...et quant il fu au dehors de la ville, aussy comme à un quart de lieue, deux jacobins vindrent à lui et lui demanderent s'il vouloit gaignier argent, lequel leur respondi que oyl voulentiers (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 3).
 24 Or, Remondin, dist elle encores, fault il que vous jurez autre chose. Madame, quoy ? Je sui tout prest, se c'est chose que je doye faire bonnement. Oïl, dist elle, il ne vous puet tourner a nul prejudice que de tout bien. (ARRAS, c.1392-1393, 26).
 25 Et, incontinent, ladite femme que elle ne congnoist li respondi que ouil, et que elle revendroit tantost (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 530).
 26 Et lors lui demanderent ceulx qui furent commis de logier les pellerins si lui plaisoit a demourer le jour. Et il leur respondy que ouïl. (ARRAS, c.1392-1393, 272).
 27 ...se tu veulz faire fonder un hospital et amortir une chappellerie pour l'ame de ton pere, ta tour demourra paisible, combien que jamais ne sera heure qu'il n'y avieingne plus de merveilleuses choses que en lieu de tout le chastel. Et Gieffroy lui respond, s'il cuidoit qu'il feust de par Dieu, qu'il le feroit voulentiers. Et cil lui jure que oyl. (ARRAS, c.1392-1393, 300).
 28 Tantos li signeur fissent monter trois ou quatre honmes des leurs et aler veoir sus la montagne se il disoient verité. Il raporterent, chil qui envoiiet i furent, que oil, et que voirement en estoient li Escoçois alé. (FROISS., Chron. D., p.1400, 150).
 29 ...et lui demanda se l'arrest de Savoye et de Saluces estoit fait, auquel ledit de Cessieres respondi que oïl (BAYE, I, 1400-1410, 4).
 30 Et sur ce le procureur de Savoisy, interrogué s'il advouoit son advocat, a dit que oy. (BAYE, I, 1400-1410, 109).
 31 ...madame demande s'il l'avoit point senty. Et il dist que oy (C.N.N., c.1456-1467, 46).
 32 Et après ces choses dittes, chascun se departit de la chambre du duc de Bourgoigne ; et le duc de Bourbon s'en partit pour aller en son logis, puis appella ledit Voyau et luy demanda s'il luy souviendroit bien de ce que le duc de Bourgoigne luy avoit dit, et il respondit que ouy ; et dist audit Voyau que, quant il verroit ledit conte, qu'il luy dist qu'il se recommandoit bien fort à luy et que, avant qu'il fut deux ans, qu'il orroit d'autres nouvelles, mais quoy qu'il en fust qu'il gardast sa personne. (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 154).
 33 Si m'ara tost mis en oubli La tres bele qu'onques n'oubli. En oubli ! Dieus ! li souvient il Que je l'aim plus qu'autre cent mil ? - Je croy qu'oïl ! - Certes, non fait. Je le voy et le sçay de fait Qu'en rien de moy ne li souvient, Quant pour li morir me couvient. Et si n'est pité qui l'en prengne Ne confort qui de li me veingne. (MACH., F. am., c.1361, 195).
 34 Et aussi se il besongne à vos compagnons, je crois bien oïl, tantost le moustre faite, je vous en presterai (FROISS., Chron. R., VIII, c.1375-1400, 77).
 35 Sire, acheterez vous ce cuir de cerf que je tiens en mon sac ? On en fera bonnes cottes chasseresses pour voz veneurs. Par foy, dist Remondin, oïl, se tu veulz ; et que me coustera il, ainsi qu'il est ? (ARRAS, c.1392-1393, 33).
 36 Morray je dont sans avoir vostre amour, Dame, que j'aim, crein et desir, par m'ame, Plus loiaument, mieus et plus par honnour Qu'onques amans ne pot desirer dame ? Certes, je croy bien qu'oïl, Quant mon service et moy tenez si vil Que ne daingniez veoir ne resgarder Moy, las ! dolent, qui muir pour vous amer. (MACH., L. dames, 1377, 193).
 37 S'il fut bien doulcement et autretant joyeusement receu, pensez que oy. (C.N.N., c.1456-1467, 34).
 38 "...Il luy ennuye bien, fait pas, d'estre ainsi seul ? - Par ma foy, creez que oy, dit elle..." (C.N.N., c.1456-1467, 269).
 39 ...je sçay certainement que c'est ma mort, si l'aultre scet ma volunté, et espere que oy. (C.N.N., c.1456-1467, 235).
 40 Là couvint ces nouviaus chevaliers souffrir moult de painne, se loyaument se voloient acquitter ; et oil voir, il n'en y eut nul qui trop bien n'en fesissent leur devoir (FROISS., Chron. L., V, c.1375-1400, 169).
 41 Ce fait il ne pooit oubliier, et en parloit li dus en telle entente que se li rois ses nepveus l'avooit. Et ouïl, il l'avoua voirement (FROISS., Chron. R., X, c.1375-1400, 132).
 42 Lairray je donc ceste belle et doulce femme ? Oy, je la lairray ! Elle ait doresenavant la cure et soing d'elle mesme (C.N.N., c.1456-1467, 559).
 43 SAINCT MARTIN. D'une aultre estat que cestuy cy ensuivre Je ne vous dis në oÿ ne nenny, Car, puisqu'a force on me l'a fait consuivre, Pour obeÿr ne l'ay pas mys en ny, Puisqu'il vous plaist ; aussi ne le regny, Mais il durra ce qu'il pourra durer (LA VIGNE, S.M., 1496, 180).
 44 Et toutesvoies, avoit lors pou de villes, citez ou autres en la Langue d'oyl, qui ne fussent meues contre les gentilz hommes (Chron. Jean II Ch. V, D., t.1, c.1375, 181).
 45 Mon frere est il en ceste route ? Quant cil l'ouy parler, si le congnut et s'agenoilla en disant : Monseigneur, oyl. (ARRAS, c.1392-1393, 135).
 46 LE MARQUIS. Avez vous tout fait preparer, Robes et joyaux, pour parer Ce jour la nouvelle espousee ? LE QUINT CHEVALIER. Oÿl, sire, bien atournee Sera de tout et richement (Gris., 1395, 32).
 47 "Monsigneur, oil " (FROISS., Chron. D., p.1400, 108).
 48 ... : si dites oil et nous entenderons à la paix (FROISS., Chron. D., p.1400, 215).
 49 "Et ainsin, de vostre main en la mienne, vostre foy me promectez ?" - Oïl, par ma foy. (LA SALE, J.S., 1456, 36).
DMF 2020Robert Martin
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