"Mucus nasal, abondant et signe de maladie (chez le cheval, le chien...)" : Et li chiet aucune fois la viande pourrie de la bouche et corumpes fleumes porris, que l'en apele morve, qui li chiet de la bouche toute morveuse. (Chir. chevaux P., c.1325-1350, 384). Aussi ont les chiens autre maladie qui leur part de rieume, c'est qu'ilz ont la morve es narines, comme ont les chevaux, et ne peuent rien sentir, et au desrenier aucuns en muerent. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 119). Et en vérité, plusseurs maistres marechaux appelle [sic] ceste maladie morve, quant elle vient en la maniere de morve et quant elle vient de la teste et elle sault hors par les nazilles (GUILL. VILLIERS, Hipp. P.-D., a.1456, 127).