C.N.R.S.
 
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MORDRE
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9 exemples
 1 Amis, mi confort, Mi joieus deport, Ma pais, mi ressort, Et tuit mi amoureus sort Estoient en ty. O ray un remort De toy qui me mort Et point si trés fort Qu'o toy sont tuit mi bien mort Et ensevely. (MACH., L. plour, 1349, 287).
 2 C'est ce pourquoy tristece a moy s'amort ; C'est ce qui fait que tuit mi bien sont mort ; C'est ce qui tant au cuer me point et mort Et tant me blesse Que riens ne voy ou je pregne confort (MACH., F. am., c.1361, 156).
 3 Car retenir d'autrui l'argent Met conscience en si mal point Que touz jours le mort et le point Le ver de remors (Mir. ste Bauth., c.1376, 94).
 4 Helas ! pour ce que Fortune m'est dure, Ce que plus aim n'a mais cure de my. Langue poignant, aspre, amere et aguë En traïson souvent me mort et point ; Mais riens ne doubt que die ne arguë, Ne l'aguillon de son venimeus point, Car je me vueil gouverner si à point Que par souffrir et estre de bonne aire Je la feray morir de dueil ou taire. (MACH., L. dames, 1377, 171).
 5 Plus sans pité que nul peril de mer, Pour ce qu'einsi m'assaut, me point et mort Vostre durté sans merci ne remort. Quant je vous voy autre que my amer, Vo plus loyal amy, dame, avez mort. (MACH., L. dames, 1377, 187).
 6 Pour ce qu'on puist miex retraire Qu'Amours pour amer m'a mort, Je vueil faire avant ma mort Un lay dou mal qui me mort, Si qu'à moy Mors s'en amort, Sans mais garison attraire. (MACH., Les lays, 1377, 300).
 7 Je suis pecheur, je le sçay bien, Pourtant ne veult pas Dieu ma mort, Mais convertisse et vive en bien, Et tout autre que pechié mort. Combien qu'en peché soye mort, Dieu vit, et sa misericorde, Se conscïence me remort, Par sa grace pardon m'acorde. (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 30).
 8 Car volentiers fui et m'estrange Des bestes qui ne sont privées, Pour ce que condicionnées Sont de si divers esperis Qu'il y a tout pleins de peris ; Car l'une mort, l'autre esgratine, L'autre point, l'autre a mal s'encline, L'autre regibe, l'autre brait, L'autre envenime de son brait ; Et on doit l'erbe a son ueil mestre Qu'on congnoist, ce dient li mestre. (MACH., D. Lyon, 1342, 227).
 9 ...s'il [un cheval] veult reculer arriere Ou s'il se couche ou s'il se cabre, Ainsi com cilz qui fait la cabre, Ou s'il fiert et regibe ou mort, N'avant n'iroit .I. pas pour mort (MACH., Voir, 1364, 322).
DMF 2020Robert Martin
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