C.N.R.S.
 
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MONARCHIE
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21 exemples
 1 ...car l'une et l'autre [la tymocratie et la tyrannie] sont monarchies. (ORESME, E.A., c.1370, 434).
 2 ...car tyrannie est corrupcion et mauvaistié ou empirement de monarchie (ORESME, E.A., c.1370, 435).
 3 Car tout le menre guerredon De qu'elle te puist faire don, Dont elle a sans fin et sans nombre, Vaut cinc cens fois, s'a droit le nombre, Plus que desservir ne porroies, Se tu l'amoies et servoies, Nom pas tous les jours de ta vie, Mais autant com la monarchie De ce monde porra durer ; Et loiaument te puis jurer Que tous les jours en mil manieres, Riches, precieuses et chieres, Elle te guerredonneroit, Que ja plus povre n'en seroit (MACH., R. Fort., c.1341, 60).
 4 ...Cirrus, qui aprés lui tint toute la monarchie d'Orient (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 167).
 5 Semblablement, en la monarchie des Atheniens, il avoient ung lieu qu'ilz nommoyent Aryopagus, ouquel convenoient les anchiens qui estoient les conseilliers de la cité et de la chose publique, desquelz parle Tule quant il dist que le conseil des anchiens tousjours profite a la cité et que par eulz furent les loix des Athenyens instituees et les saintes observances entretenues et gardees. (FILLASTRE, Traité Conseil H., c.1472-1473, 163).
 6 Par ceste maniere, chascune en son tour et en son ordre, si changent, rabbaissent ou subvertissent, les eureuses fortunes et le bruit des royaumes, ainsi comme la monarchie du monde et la dignité du souverain empire fut jadiz translatee des Assiriens aux Persans et des Persans aux Grecs, des Grecs aux Rommains, des Rommains es mains des François et des Germains (CHART., Q. inv., 1422, 4).
 7 Car ainsin firent les bons Romains, et par ce dominerent en toute la monarchie du monde et donnerent loiz desquelles encores nous usons. (LA SALE, J.S., 1456, 77).
 8 Cestui Epicarmo fut cause que icelui Cyrus translata la monarchie du monde au regne de Perse et qu'il vint contre Balthasar en Babillone. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 45 r°).
 9 Alexandre de Macedoine, empereur de toute la terre, disciple dudit Aristote au moyen de la science des estoilles, lequel de tout son povoir se appliqua aux experiences d'icelle, comme il coste assez en ses conquestes, que en si peu de temps il subjuga toute la monarchée du monde et fonda douze cités en douze ans (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 58 r°).
 10 Predist aussi de la deduction et unité des trois monarchies, Asie, Auffricque et Europpe en une empire et accorderent avecque luy en ce, trois grans et souverains astrologiens de Grece, c'est assavoir Aristomacus, Possodonicus et Astarcus (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 65 v°).
 11 Depuis que le diluge fu Et que les cinq citez fondirent Par leur pechié, par ardent fu, Que Loth et sa femme en yssirent, Ne puis que les prophetes dirent Les maulx dont ly mons seroit plains Près de la fin, li noms Dieu vains Et sa loy escandalisée, Ne fu li termes si prochains D'estre monarchie muée. (DESCH., Art dictier R., 1392, 277).
 12 URIER, angelus. Createur de toute puissance, Dieu eternel qui es sans fin Et servy es des Cherubin Et de toute la monarchie Du ciel, que tu as exaussie, Je feray ton commendement ! [ou lire I>hierarchie/I> ?] (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 85).
 13 Et monarchie, c'est la ou .I. tout seul a souveraine seigneurie sur une communité (ORESME, E.A.C., c.1370, 434).
 14 Se lez bestes mues, lez oyseaux et lez poyssons cognoissent lez choses avenir, par plus forte rayson, un bon astrologien, qui est honme raysonnable, puet cognoistre et jugier dez choses avenir et trouver aucune art par laquelle il ait cognoissance dez choses avenir ; et ceste monarchie est gouvernee par lez corps celestes (Songe verg. S., t.1, 1378, 407).
 15 Et donques ainsi est dit vers les policies et vers les monarchies presque de toutes les choses par lesquelles ellez sunt corrumpues et de celles par lesquelles elles sunt salvees et gardees. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 253).
 16 Et pour ce est elle dicte monarchie, de I>monos/I> en grec, que est un ; et de I>archos/I>, qu'est prince ou seigneur et est cellui que l'en appelle en latin I>paterfamilias/I> (ORESME, Ycon. Arist. M., 1374, 807).
 17 ...et en cellui jour commença estre a ung homme le souverain empire, lequel les Grecz appellent la monarchie [trad. lat. I>monarchia/I>] (MAMEROT, Romuleon D., 1466, 292).
 18 Cestui, après qu'il eut specullé et contemplé ès corps celestes, se adonna à descripre les hystoires et à recuillir depuis le temps Nynus jusque à la monarchie de Cesar (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 65 r°).
 19 L'ymperialle rommayne monarchie Et du bas trosne toute la gerarchie Dessoubz ma main est present increpee. (LA VIGNE, S.M., 1496, 154).
 20 Car, par une ville ou par ung chasteau, qui se peult perdre par ce cas, se perdroit bien ung royaulme et une monarchie (BUEIL, II, 1461-1466, 12).
 21 Octavien Auguste, par la grace des dieux immortelz, ayans le regime, administration et gouvernement de la monarchie universelle par laquelle toutes mondaines choses sont a nous subjectes et obeysans, a tous roix, princes, ducs, contes, chevaliers, esquiers, prevoz et officiers soubz la disposicion de nostre imperiale majesté, salut. (MARCADÉ, Myst. Pass. Arras R., a.1440, 20).
DMF 2020Robert Martin
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