MÉD. "Qui fait mûrir (les matières), qui hâte la suppuration" : Medicine suppurative et maturative, non pas apperitive comme dit l'arabique translacion, est celle qui fait chaleur semblable a la chaleur du membre ou quel est l'apposteme sans ce qu'elle degaste aulcune chose de son humidité ; et jaçoit ce qu'elle garde et ne altere le membre, toutesfoys elle altere la matiere qui doibt estre suppuree. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.5). ...il convient que la medicine suppurative ou maturative soit chaulde et humide avec emplastracion et inviscacion comme est la chaleur naturelle qui mature et digere, toutesfoys non pas tant que la mollitive mais moins, c'est assavoir du premier jusques au second degré et en ce est leur differance. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.5).

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Vertu maturative : Item, pour garir et madurer ycelles apostumes, yl fault cuire les figues en eaue avec ung petit de vinaigre pour donner penetration a la vertu madurative, et aprés la decoction faite ce doibvent broyer en ung mortier avec ung petit d'eaue de la decoction et faire cathaplasme, et cathaplasme proprement est medicine faite de quelque chose avec son jus (Rég. santé corps C., 1480, 91).

Rem. MOND. ds T-L V, 1278.

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Empl. subst. "Médicament qui fait mûrir les matières" : Des maturatifz et de la maniere de maturer. (PANIS, Guidon, 1478, tr.VII, doct.1, chap.5).