"Tenancier d'une maison, d'une ferme, pour laquelle il paie un cens annuel" : ...li masuiers doit stordre devant tos autres afforains as dois sotrdoirs [sic, l. stordoirs "pressoir"] devantrains et li afforain doient stordre a tierch stordoir derain ([Archives wall. H., 1353, 38]). Item, que tous les masuiers de ce dit fieuf doient II deniers tournois de vesture le jour Saint Remy au dit Messire Willaume. ([Arch. Nord, 1370, B 17473, f° 23, IGLF]). ...chil de ceste dicte ville, se demorer aloient à Tournay, n'y polroient faire ne aprendre nul aprentich, est acordet que nuls, quels qu'il soit, se il n'est de ceste dicte ville bourgois u masuyers, et qu'il y ait apris sen mestier, et soit devenus chevaliers et ait touttes les droittures de chevallerie paiiés, ne puissent avoir ne aprendre aucun aprentich en devens ceste dicte ville et banliuwe. ([Drap. Valenc. E., 1403, 54]). De Lambert le Duk, monnier demorant a Lestines, pour enmise de avoir a aucuns des masuyers de le dicte ville de Lestinez pris au moulin ou il servoit de leur blet plus grandement qu'il ne deuwist... ([Arch. Nord, 1408, B 10362, f° 19, IGLF]). Assavoir est que ly sengneur de Jauche at en la ville de Pitrain son mayeur et ses hommes masuyers jugans condist jureis et plusseurs hommes de fiief ([Terre Jauche D., 1444, 161]). ...et que cascun masuwier aporte ses rentes des bleis que amyneit arat à Liege ([STAVELOT, Chron. B., a.1447, 399]). [Autres ex. p.38, 380 (masewiers), 399, 504] ...ledit Godefroy y donna une prébende, de laquelle prébende dépend ung molin qu'on souloit dire le molin Wissequin, et XX sous que payent les masuyers de Bynsivic ([WAUQUELIN, Chron. ducs Brabant R., t.2, c.1447, 276]). ...les gouverneurs, masuyers et habitans de ledicte ville de Malignes, non constrains par force et violence (...) rechuprent ledit conte Louis à signeur ([WAUQUELIN, Chron. ducs Brabant R., t.3, c.1447, 546]). |
| - | "Maraîcher" : Et, par la sacheur qu'il faisoit, les masowiez menoient de l'yawe en lor masowaiges au charalt por arouser, car autrement ne poioient croistre ne amender [les fruits des arbres]. ([AUBRION, Journal L., 1492, 298]). |