"Celle qui tient un enfant sur les fonts baptismaux, marraine" : Et lors la roÿne Adorée, Qu'an Fredegonde se fia, De cuer bonnemant li pria, Parrains et marraignes querist A cui l'enfant tenir feïst. ([Renart contref.,, 1ère réd. R.L., t.2, c.1319-1322, 225]). ...voulant esprouver les enseignemens à li faiz par sadite marrine, et en entencion de bien faire, et pour vouloir à son povoir trouver le remede de la santté et garison dudit de Ruilly, ala veoir icellui de Ruilly ([Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 293]). ...lequel enfant y fu mis audit jour et fu congneu par une femme laquele se disoit estre sa marrene, et aussi par la nourrisse, qui l'avoit nourry ([Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 530]). Item, ce temps durant, le duc Jehan de Brabant espousa Jaqueline de Bavière sa cousine germaine, contesse de Haynnau, de Holande, de Zélande et d'Ostrevant, et avecques ce estoit sa marraine. ([MONSTRELET, Chron. D.-A., t.3, c.1425-1440, 280]). Marraine : patrina ([Gloss. gallico-lat. M.M., c.1425-1450, 238]). Et tinrent ycelui enfant sur les fons, ledit conte et l'évesque de Cambray ; et les marines furent la duchesse de Clèves et la contesse de Namur. ([MONSTRELET, Chron. D.-A., t.4, c.1444-1453, 430]). Par ma foy, vecy un beau valeton fendu ! Mais j'en voeul estre marrine, car desoremais le nommeray Cuer d'Achier. ([Percef. III, R., t.2, c.1450 [c.1340], 246]). Et sy eut .III. marinez de gran nobilité. ([Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 348]). Des manierez ne des grans honneurs que au baptisier y furent faittes par les parins et marinez ne vous voel faire mension. ([Hist. seign. Gavre S., c.1456, 184]). Et estoient marines la duchesse de Clèves sa soeur et la comtesse de Namur ([CHASTELL., Chron. K., t.2, c.1456-1471, 147]). Et savez qu'elle vous a eslevé ès sains fons de baptesme et est vostre marine ([LA MARCHE, Mém., I, c.1470, 129]). ...Il eust tué en ce dangier Patron et parin et marine. ([MOLINET, Myst. st Quentin C., c.1482, 139]). Et madame la dowairiere, femme au duc Charles (...) et madame de Ravistain, l'ancienne, en furent mairenne. ([AUBRION, Journal L., 1498, 412]). |