I. -

Empl. intrans. "Agir mal, tromper, frauder" : Car ceulz qui tiennent les princeys par un peu de temps ne pevent pas maligner ou faire mal contre le bien publique semblablement ne si legierement comme funt ceulz qui tiennent lez princeys par longtemps. (ORESME, Pol. Arist. M., c.1372-1374, 226).

Rem. Ex. d'a.fr. et ORESME, éd.1488, ds GD V, 123a-b.

II. -

Part. prés. en empl. subst. THÉOL. [À propos des infidèles] "Celui qui est animé de mauvaises intentions" : De ceste eglise cy, et de chascune par soy, le prophete David en parle largement et l'appelle l'église des malignans, et pour ce elle est condempnee de Dieu ; et les filz de ceste eglise des malignans du Diable sont engendré. En leur eglise a vraie dampnacion. (MÉZIÈRES, Vertu sacr. mar. W., c.1384-1389, 110).

Rem. FEW : terme empr. au lat. chrét.