C.N.R.S.
 
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166 exemples
 1 Celuy de vous [parmi les diables] qui mès fera De mal, sera le mieulx amé. (Myst. st Bern. Menth. L., c.1450, 45).
 2 Et dire et en terre et en mer Que nulz son service ne pert Qui le met en vous mès appert ["vous qui êtes le plus sage" ? Il devrait s'agir plutôt de I>apparoir/I> (mais ilapparaît ceci : Vrai Dieu...)]. Vraiz Diex, en qui n'a point d'amer, Qui vous et vostre mére sert Pardurable gloire en dessert (Mir. st Ign., 1366, 104).
 3 Chascun vieut mais avoir a[mie] Et de ce vient on a folie (Mir. N.D. Rosarius K., c.1330, 93).
 4 Maistre Françoys, devés [le] croire Emprunta deux grans bros de bois Disant qu'il estoit necessaire D'avoir du vin par ambagoys. L'ung fist remplir de belle eaue clere Et vint a la Pomme de Pin Atout ses deux bros, sans renchiere Demandant s'il avoient bon vin Et qu'on luy emplist du plus fin, Mais qu'il fust blanc et amoureux (Repues franches K.V., c.1480, 97).
 5 Messagier, va legierement A Roan sans faire demeure Et fais bien mon commandement Sans arrester ne pas ne heure. Tu t'en yras de grant aleuze Au sire Tallebot noncer Comment, mais que Dieu nous secourre, Nous arriverons demain au soir. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 111).
 6 Romme tiens, Grece a moy s'aplique, Arrabe, Tarsse, Asye, Affrique, Egipte, Calde, Babilonne, Tout est a moy et tout te donne, Mais que devant moy tu t'enclines Et m'adores et me adomines Comme tu sces que je le puis Et que ton maistre et seigneur suis (MICHEL, Myst. Pass. J., 1486, 39).
 7 Et le povez faire par la main du seneschal de Beaucayre et que le seneschal de Beaucayre monstre bien de se fier en cesty cy, mès qu'il y mette d'autres levriers. (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 209).
 8 Et mais qu'il vous plaise, Faites lui ent la cause expondre, Car c'est tout a elle a respondre. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 126).
 9 Il y a du fain, des genees, Et mais qu'ilz soient bien arrunees On s'en clora aucunement. (Myst. Incarn. Nat. L., t.2, c.1454-1474, 99).
 10 Se voulez venir avec moy, Ne mais qu'il plaise a vostre dame, Je vous feray estre, par m'ame, Enfant de la chappelle au roy, Dont vous pourrez en grant arroy Encor venir. (Mir. st J. Cris., c.1344, 265).
 11 Més qui bien jousta ne qui non, je m'en passe pour abregier ceste histoire, mais que le pris dedens fut donné à Pollidés et celui de dehors à Guuieffroy de Chastiaubriant (Ponthus Sidoine C., c.1400, 174).
 12 Ainsi en pluiseurs s'enrachine [le mensonge], Ainsi Raison va a decline Qu'elle n'est pas bien maintenue, Mais le mensongne est soustenue. (Renart contref. R.L., t.1, 1328-1342, 65).
 13 Engroissie fu par deus fois De son oncle qui est mauvais. Se arse fust, ce fust bien drois, Mais li fiex Dieu est trop courtois, Quar de legier pechié pardonne S'amender se vieut la personne. Et par sa procuracion De son fruit eut aborsion. (Mir. N.D. Rosarius K., c.1330, 47).
 14 J'estoie hier entrepensant, Mais je suys joyeux et haytié ! [Ou est-ce plus banalement le sens d'opposition ?] (Bien avisé Mal avisé B., c.1487-1490 [1396], 158).
 15 Adonc saisy l'enffant qu'elle ama sans haïne ; Bien cent fois le baisa, ne cuidés qu'adevine. Mais l'enffant fut sauvage. Adés fait l'aatine De saillir jus de lui. Moult maine grant bruÿne, Et crie et bret et pleure et moult maine let signe. (Tristan Nant. S., c.1350, 150).
 16 La mesure de la plante doit estre, selon Palladius, du long d'un coute ; mais il me semble qu'elle doit estre plus longue, par especial en lieu desclin et en montaignes (Rustican H., 1373-1374, 75).
 17 "On s'avise bien de lui courroucier, mais en ses courroux n'a nul pardon." (FROISS., Chron. M., XII, c.1375-1400, 62).
 18 "Nous quidons que vous gabés." Respondirent li hirault : "Mais nous enparlons tout acertes." (FROISS., Chron. R., XI, c.1375-1400, 77).
 19 ADA. (...) Il [Lameth] est a ses declinaisons. (...) LAMETH. (...) Je ne sçay comme il m'en prendra, Mais je sens affoiblir ma veue (Myst. Viel test. R., t.1, c.1450, 174).
 20 Atant furent assaillis les .XX. chevaliers a tous coustés, mais tant bien se gardoient qu'on ne les pouoit deffoucquier. (Percef. IV, R., c.1450 [c.1340], 632).
 21 Et puis vint regarder la terre, et pour la grant challeur devant dicte la trouva encores seiche et decrevée (...). Mais (...) remist icelle terre en verdure et si y remplist et fist courir les rivieres et les fontaines et aussi les arbres fueillir et fructifier comme paravant. (Ovide mor. B., 1466-1467, 90).
 22 MALCUIDANT (sergent a Caÿphe). Happe, Dragon, c'est pour tes vaines ! Entens tu ? DRAGON. Mais tout au prieur. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 636).
 23 Ce vilain cy est tout estaint Et tout defforme sa figure ; Mais, pour peine ne pour bature, Il ne murmure ne se plainct. (MICHEL, Myst. Pass. J., 1486, 327).
 24 ...je vous viens crier mercy (...). - Monseigneur et mon tresdoulx pere, mais je vous crie mercy ["c'est bien plutôt moi qui..., c'est à moi de..."] (Cleriadus Z., c.1440-1444, 543).
 25 Ce t'ay requis et requerray Touz les jours mais que je vivray. (Mir. prev., 1352, 234).
 26 Vassal, ce dist Gerart, mais vieng deffendre a l'encontre de toy le chastel et la damoiselle [plutôt que de me tenir de tels propos] (Gérard de Nevers M., c.1451-1464, 166).
 27 PATHELIN. Il n'y a nul qui se congnoisse Si hault en advocacïon. GUILLEMETTE. M'aist Dieu ! mais en trompacïon, Au mains en avez vous le los. (Path. D., c.1456-1469, 52).
 28 Mais quoy ! vous savez que la noble seignourie de Hongrie est tant noble que nullement une telle dignité ne se doit gouvrener par femmez (WAUQUELIN, Manequine C.T., a.1448, 117).
 29 Ce sera moy qui ses fais escrira [du Comte Englebert de Nassau] Et publira, comme faire le doy ; Ce sera luy qui jamais ne mourra, Ains demourra son loz qui grand sera ; Quant plus n'ara corps entier, main ne doy, Ce sera moy qui feray mon larmoy Pour son armoy ; mais quoi ? Ce sera luy Que Dieu prenra de son celeste gluy. (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 397).
 30 Mes quoy ! Y nous fault tenir tous Et faire bon guait jour et nuyt, Garder noz murailles et tours Tres gentement, sans mener bruit. (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 530).
 31 Mes quoy ! Y n'en fault plus parler ! Aller a Yenville nous fault, Aylle comme en pourra aller ! (Myst. siège Orléans H., c.1480-1500, 644).
 32 Mais or me contez, se vous savez, comment les paroles sont alees de vous et de ceulx a qui vous avez a faire, par quoy je soye mieulx infourmé de voz besongnes (Bérinus, I, c.1350-1370, 62).
 33 Alexandre qu'on dit Paris Et Polidorus ensement Furent, se l'istoire ne ment, Ses enfans de droit mariage, Nez d'Ecuba au cler visage, Sans les vallès et les meschines Qu'il avoit d'autres concubines. Mais encor te vueil je compter, S'un petit me vues escouter, Pour quoy tu gardes ces moutons Et cuels preneles et boutons. (MACH., F. am., c.1361, 213).
 34 Mais or laisson a present ceste question et retournon a la premiere (ORESME, E.A., c.1370, 132).
 35 Mais retournons Au droit propos qu'a present demenons (CHART., D. Fort., 1412-1413, 187).
 36 Certes, je vous doy bien servir, Si feray je d'or en avant Touz les jours mais de mon vivant (Mir. march. juif, c.1377, 175).
 37 Du mary as ouÿ conter, Lequel quant dehors s'en ala, Car se doubtoit du mesconter, La chose sa femme scella ["Il cacha la chose à sa femme"]. M'entens tu ? Je dis son ... hola ! ["J'évoque le holà qu'il y mit"] Mais qu'avint il ? Certainement Elle ne se tint pour cela, Au retour le sceut fermement ["assurément"]. (MARTIN LE FRANC, Champion dames II, D., 1440-1442, 90).
 38 ...et en tenoient lez aulcuns leurs parollez, disans : «Ne veez vous cestuy chevalier a l'escu d'azur faire droitez merveillez d'armez ? Il n'en y a que pour luy. Mais dont et qui poet il estre ?» Et lez aultres redisoient : «Par foi, c'est le conte d'Artois qui en habillement dissimulé fait ainsy fringuez...» (Comte Artois S., c.1453-1467, 20).
 39 - Mais vous, enfouye serez. - Mais vous pandus par le caignon ["la nuque"]. - Vous arez donques ce broignon. - Et cestui pour vostre deduit. (DESCH., Oeuvres R., t.8, c.1370-1407, 183).
 40 Mes ung estron sur ton visaige ! Morir puisse ce ne te roille, Meschant villain, de ma connoille ! Tien, tu aras ceste craboce. (Pass. Semur D.M., c.1420 [1488], 93).
 41 VESCA. Tu mens, faulce putain rusée ! ACHILLA. Mais toy, bequeresse incensée, Sac a vin, friande aux lopins ! (Myst. Viel test. R., t.4, c.1450, 321).
 42 Mes sur vous et sur voz enfans Son sang soit et sa mort (Pass. Auv., 1477, 171).
 43 Mes ung porc (Pass. Auv., 1477, 204).
 44 Mais ung estront (P. Jouh. D.R., a.1488, 37).
 45 Mes ung estront a vostre nés Sanglans cheroynes que vous estes Vous me rompés toute la teste Puisqu'elle seroit de fer (OUDIN, St Genis M.S., c.1490, 76).
 46 Mais une corde ou ung landon Pour vous attacher hault et court (P. moyne, a.1500, 51).
 47 ..mon di fi en seiront adonc quittes et diligies a tous jours mais. (HEMRICOURT, Pièces div. B.P., 1338, 49).
 48 Et nous [devons] cognoistre nostre Seigneur, et servir le en toutez choses, qui peut donner tel aide et telle grace aus siens. Et si ne devons arrester en nulle maniere en pechié d'ingratitude, c'est assavoir de desagrableté ; mais (...) devons (...) rendre tousjours graces a li. (VIGNAY, Théod. Paléol. K., c.1333-1350, 46).
 49 Enduron donc deul et dommage, Despit, poverte et maladie A bon gré, sans point de poutie, Quant il vient a Dieu a plaisir. A bon gré n'est pas a desir, Mais qu'a la volenté divine Sans rechigner la nostre encline ; Et soion preis qu'elle soit faicte, Tout soit ce qu'a la char dehaite, Qui couvoite l'aesement. (Tomb. Chartr. W., c.1337-1339, 115).
 50 LE VARLET. (...) Vallet ne seray plus, mais maistre (Mir. march. larr., c.1349, 111).
 51 Voie dont qu'elle ne soit malicieuse mais simple et bonne, ne soit aussi hardie ne importune mais humble et vergongneuse, ne soit pas luxurieuse mais chaste, ne ireuse mais debonnaire, ne trop buvant mais sobre (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 424).
 52 Et par ce, appert que ceux ne sont pas veritables, mais sont seducteurs qui loent et comandent pure povreté et dient que c'est estat de perfeccion (ORESME, E.A.C., c.1370, 529).
 53 Item , par l'ardeur du soleil l'en ne doit mie arrouser, mais au soir, et au matin ne copper cholz, perrecin ne autres telles verdures qui regectent (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 118).
 54 Et quant il les perchut, il commencha moult fort à plourer, en disant : "O vray Dieu ! qui est celuy qui oncques oyt dire qu'ung père tuast ou ochesist ses enfans de son gré ? Hélas ! hélas ! mes enfans, je ne suis plus vostre père, ne seray, mais ung crueux despescheur de vostre corps." (WAUQUELIN, Chron. ducs Brabant R., t.1, c.1447, 362).
 55 ...tout ainsi comme Adam et son lignage fussent en stabilité sans substantacion de aultre creature mais par eulx meisme, se il n'eussent pechié, ainsi convient que, comme ilz sont cheulz par leur instabilité, que ilz se relevoient - et tout leur lignage - par eulx meismes aprés la deceance (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 215).
 56 ...non en choses légères et capables à humain pooir, mais en choses désespérables et périlleuses se monstrent les vertus divines. (CHASTELL., Chron. K., t.3, c.1456-1471, 35).
 57 N'avoit vertu une seule en luy, par quoy il soit de mémoire, mais vices, rudesses et descognoissemens par déturpation voyable. (CHASTELL., Chron. K., t.4, c.1456-1471, 237).
 58 Pour eulz arez telles soudées (...) Qu'en honneur serez amontez Pour touz jours mais. (Mir. Amis, c.1365, 13).
 59 Je congnois approucher ma seuf, Je crache blanc comme coton Jacoppins groz comme ung estuef. Qu'esse a dire ? Que Jehanneton Plus ne me tient pour valleton, Mais pour ung viel usé rocquart : De viel porte voix et le ton, Et ne suis q'un jeune cocquart. (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 70).
 60 M'avez-vous vue en aucuns tems Drüe, saillante ne vacilleuse ? Nenny, mais simple et très vérécondeuse, Qui n'aime bombances ne pompes. (Myst. ste Barbe P., 1493, 32).
 61 Semblablement aient esté et soyent encores chascun jour faictes plusieurs rebellions et desobeïssances, tellement que noz lettres et mandemens n'y ont peu estre executez, nostre justice ne noz officiers obeÿs, noz deniers n'y ont peu estre recueilliz, maiz ont esté empeschez et par les aucuns prins, cueilliz, levez et appliquez à leur prouffit. (LE CLERC, Interp. Roye, c.1502, 226).
 62 ...liquels fu excellens non pas seulement par force de courage, mais par forces de corps (BERS., I, 9, c.1354-1359, 16.12, 29).
 63 Comme dont en celui tamps je eusse encommencié a faire, pour l'amour et honneur de tres noble nostre sire le roy, ung oevre universel de l'estat du prinche et de toute la court ou famille royale et de la administration de la chose publique et de tout le gouvernement du royaume, non seulement des divines Escriptures, mais aussi des sentences des docteurs catholiques et des dis de phisique et de poetrie, toutefois... (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 3).
 64 Et ne default pas seulement de bonté mais aussi de verité (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 164).
 65 ...par quoy Ypolitus ne fut mie seulement tué et mort mais le corps de lui fut desnervé et froissié par membres (PREMIERFAIT, Cas nobles hommes G., 1409, 151).
 66 Mais par l'opposite, l'omme rioteux, noiseux et discordant puet esconmouvoir, non seulement la court d'un prince, mais tout un pays ou une ville par semer ses mauvaises parolles (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 87).
 67 Les simples prestres ne sont mie seulement entechiés, mais arcevesques, evesques et prelas, et si publicquement, comme gens deshontés non chalans se on le scet et contens que on le sache, et en lieux assés publicques, en disant souvent paroles tres deshonestes (JUV. URS., Aud. celi, 1435, 242).
 68 Et non mie pour l'emperiz, Mais pour les biens de Romme embler, Fist tantost son ost assembler (Tomb. Chartr. Trois contes S., c.1337-1339, 108).
 69 Il est mou dieu et mou sauour. mon ayde et mon adiutour (...) dieux est nostre ayde et adiutour a tou jour mais [Ps. LXI, 7 et 9] (Psaut. lorr. A., 1365, 61).
 70 Il doit aussi estudier de lui estrangier de l'ardeur de luxure, non point seulement les manieres des pechiés qui sont trouvees en gloutonnie et ou fait charnel debouter, mais toutes occasions qui de che sont cause ou moiien il doit eschiever (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 35).
 71 Laquelle parole exposant, saint Jherome dist : «Cilz ne dessert pas d'oïr la verité, qui fait sa demande fraudulentement», c'est a dire qui fait interrogation non pas pour cause d'aprendre, mais pour tempter. (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 66).
 72 Je le diz a mes chiers disciples, lesquelz je n'envoie oncques aux temporelz soulas mais aux grans debas, non pas aux honneurs mais aux despections, non pas a oiseuse mais aux labeurs (Internele consol. P., 1447, 160).
 73 Tout ainsi Jhesu Crist, qui Dieu est et homme, car tous les biens qu'il a ou a eux ou avra, de lui mesmes il les a non point par neccessité mais par liberté, et de lui meisme est juste, pourtant doit estre loués (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 222).
 74 Mais toutesfoiz il y a un mais, c'est assavoir il est escript en la sainte escripture Noli esse nimis justus, Tu ne doye pas estre trop juste, [car] trop enporte une extremite, qui ne puet estre sans vice. (MÉZIÈRES, Songe vieil pèl. C., t.1, c.1386-1389, 482).
 75 En toute chose a un mais (CH. D'ORLÉANS, Rond. C., 1443-1460, 396).
 76 Au revenir je te donrray Tant que riche homme te feray Pour touz jours mais (Mir. Berthe, c.1373, 243).
 77 "...Pour tous jours mais, je me voel tenir et alloier avoecq les Englès." (FROISS., Chron. R., IX, c.1375-1400, 59).
 78 Toutes ces coses furent seelées, confermées et accordées et jurées à tenir fermes et estables à tousjours mais entre l'un roi et l'autre et leurs roiaumes. (FROISS., Chron. R., IX, c.1375-1400, 118).
 79 Te samble il pas que fust folie, Mes furieuse conardie ["et même"] ? (Mir. N.D. Rosarius K., c.1330, 196).
 80 Les drois dient, je n'en doubt mie, Que la playe de bigamie A tousjours mais est incurable. (LE FÈVRE, Lament. Math. V.H., c.1380, 3).
 81 ...affin qu'en sa vie l'omme S'excercitast en faire somme De choses belles et valables Et a tousjours mais prouffitables. (CHR. PIZ., M.F., II, 1400-1403, 27).
 82 Si orent fait ediffïer Un merveilleux cheval de fust, Et, qu' en son temple menez fust, En signe que leur grant victoire Fust a tous jours mais en memoire. (CHR. PIZ., M.F., III, 1400-1403, 155).
 83 En oultre, se vous souffrez taillier le petit peuple, il est perdu a tousjours mais, de dix il n'en eschape deux, puisqu'il sont touchiez du rasoir ; apres rere n'y a que tondre ; il est tant jus, tant povre et tant debile qu'il n'a que le pel et les os. (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 154).
 84 Bethlëen, terre de Judee, Tu n'es pas la meindre fondee Entre les princes de Juda. Ung grant prince de toy ystra Pour gouverner a tousjour mais Mon peuple d'Israël en paix (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 298).
 85 Mauldis soyez, à mez tousjours (Bien avisé Mal avisé B., c.1487-1490 [1396], 285).
 86 Et suy dampné à mez tousjours (Bien avisé Mal avisé B., c.1487-1490 [1396], 290).
 87 Pour ce vous pri que des or mais Soiez cointes, jolis et gais, Loiaus, secrez sans venterie, Car vous avez loial amie. (MACH., R. Fort., c.1341, 141).
 88 Alors Gerart luy escrya a haulte voix et luy dist : «Vassal, des ore mais je vous conseille que voz vantises et haulx parlers voelliés refraindre. Assés de fois ay oÿ dire que trop parler nuist, sy est vilonnye de tenchier, et manechier grant folye. Car au deppartir on porra veoir lequel de nous deux ara victoire.» (Gérard de Nevers L., c.1451-1464, 123).
 89 Je suis d'ores mais enssïen (Myst. st Clément Metz D., p.1439, 190).
 90 - Mais tant y a de courtoisie En vous et si bien le savés Que escusees nous avés. - Dame, ce dist li chevaliers, Mais me rench tous ens es dangers De vous (FROISS., Melyad. B.M., c.1383, 897).
 91 Et vous, alez hui mais jesir Et reposer (Mir. st J. Cris., c.1344, 285).
 92 Va t'en tost a ton plait, car il en est huy mais heure (Bérinus, I, c.1350-1370, 78).
 93 ...il est temps hui mais Que chascun resposer se voise. (Mir. Theod., 1357, 99).
 94 Ferez vous autre chose huy mais De voz brandons ? (Mir. st Panth., 1364, 353).
 95 De faire mais hui plus demeure Pourrions faire mesprison (Mir. emper. Romme, 1369, 244).
 96 Je te donne journee a demain, car il est huy mais trop tart. (ARRAS, c.1392-1393, 299).
 97 Las ! tu vois bien, Thiebert amys, Qu'a maladie suis submys ! Tant m'ont fait batre et dehaler Que ne puis ma langue avaler, Ne me levay mais de sepmaine (Renart contref. R.L., t.1, 1328-1342, 49).
 98 Je vi sans estre decëu Qu'entrer a force y convenoit, S'autre passaige n'y avoit ; Toutevois par celle voie Nul mais passer ne vëoie (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. S., c.1330-1331, 4).
 99 Leur coureur ne trouvoient mès riens que fourer : de quoi il avoient grant defaute en leur host de vivres. (FROISS., Chron. L., V, c.1375-1400, 15).
 100 Il partirent secretement en leur ville et vinrent à le couverte à l'endroit où li mineur ouvroient, qui gaires n'avoient mais à ouvrer pour acomplir leur emprise. (FROISS., Chron. R., IX, c.1375-1400, 94).
 101 ...combien que, comme il dist et cognust, il avoit ja passé dix ans qu'il avoit eu en pensee de renoncier à sa loy, car elle lui sembloit mauvaise pour le sauvement de son âme, mais trés dampnable. (WAUQUELIN, Belle Hélène Const. C., c.1448-1452, 290).
 102 Or advint a ce penultime jour de la mort du pervers murdrier qu'il s'amonstra a ses guerites, monté en orgueil et fierté, pour ce qu'il n'avoit mais a passer le lendemain pour faire mensongniere la deesse Venus (Percef. IV, R., c.1450 [c.1340], 284).
 103 Je me suis veu que je n'avoye mais Ne pot ne pelle que tout ne fust broué (Pouvre peuple H., c.1450-1492, 156).
 104 Icy ne ferons mais arrest ; De soupper nous abregerons. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 545).
 105 De toutes ces coses, ces traitiés et ces apaisemens on ne parloit en riens au conte de Flandres, ne il n'estoit noient appellés au conseil dou roi, ne nul homme de sa court. Se il en anoioit, je n'en puis mais, car tout le voiage il n'en ot autre cose. (FROISS., Chron. R., XI, c.1375-1400, 34).
 106 Quant ma dame est noble et de grant vaillance, Et je me sen de tres petit affaire, Je n'en puis mais, se je sui en doubtance Que je n'aie moult durement à faire, Einsois que j'aie s'amour (MACH., L. dames, 1377, 212).
 107 ANNE [à Jésus]. Advis m'est que tu les deçois [les apôtres] Et, pour mon sermon abreger, Tu les metz en tres grant denger, Car s'en ta doctrine y a vice, Et ilz sont saisiz par justice, Ilz n'en eschapperont jamais Et les meschans n'en peulent mais. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 728).
 108 "Les aucuns voloient attendre l'aventure (...) et les autres se voloient partir et disoient que il estoit heure, car ilz n'avoient mais point d'artillerie, et sentoient le duc d'Angou cruel." (FROISS., Chron. M., XII, c.1375-1400, 41).
 109 ...et pour ce que ledit filz est grant, et que elle n'a mais de quoy lui bien faire ne avancer... (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 121).
 110 Or n'aiez paour, car huy mais ne serons prins qu'il ne leur soit moult chier vendu (Bérinus, II, c.1350-1370, 92).
 111 Ytier, pleust Dieu orendroit Que mais hui ne jeusse en ville, Et mon chier compaignon Amille Tenisse ci. (Mir. Amis, c.1365, 31).
 112 ...on l'eust bien getté à terre d'un petit doit, tant estoit petit et meschant de corps, mais le visaige sembloit estre tresmauvais. (WAUQUELIN, Belle Hélène Const. C., c.1448-1452, 356).
 113 Mais, monseigneur, huy mais ne povez vous parler a lui. (ARRAS, c.1392-1393, 276).
 114 ...s'il n'avoit plus d'onmes jusques l'Arbre qui sent, Si n'ara il ja mais a moy part ne couvent (Flor. Rome W., c.1330-1400, 174).
 115 ...ne ja mès Tristece en li ne fera lonc sejour (MACH., App., 1377, 639).
 116 "Hay my" dist la dame, "le bel semblant que je luy fis yer m'a mort ; car il m'embla le cuer sy en la doulceur ou nous estions, que ja mais ne le ravray tant com je vivray." (Chev. papegau H., c.1400-1500, 34).
 117 Le dyables si rest pres de lui, Qui li refera grant ennui. De moigne a prise la figure (...) Et dist : "Agnés, bele cousine, Je sai trop bien tout ton couvine." Or du mentir, pullent mauvés ! Ele ne te vit onques mais Et puis la vieus acousiner ! Trahir la vieus et bresilier. (Mir. N.D. Rosarius K., c.1330, 14).
 118 "Diex nous aye, et Saint Jorge ! il n'i eut onques mès en France si mescheant roy comme cilz à present est, et se n'i eut onques roy qui tant me donnast à faire comme il fait." (FROISS., Chron. R., VIII, c.1375-1400, 96).
 119 Trop sont endurcy en tel estre. Et s'ont oublié leur bon maistre Et leur propre nativité Pour estre en grant chetiveté, Envis mais se retourneront, Mais leur tamps ainsi fineront. Dont n'est ce mye naturelment, Mais force d'acoustumement. (Renart contref. R.L., t.1, 1328-1342, 67).
 120 Ou nous pourrons nous mès embatre Pour un lievre ou pour deux avoir ? (Mir. femme roy Port., c.1342, 151).
 121 Pour Dieu, dame, que vous hastez, Car pour voir espouser vous vueil Ains que je dorme mais de l'ueil (Mir. nonne, 1345, 334).
 122 N'est nulz qui ait mais de moy cure. (Mir. st Panth., 1364, 338).
 123 L'on mauldit Argent Et mais sa cequelle (OLIOU, Mess. Arg. A., c.1470, 471).
 124 Rendu te sera, vraiement, Ains que je parte mais de ci. (Mir. Amis, c.1365, 39).
 125 Car se mais samblant faisoie, Sans doubte, en dous mueroie Ce qui tant leur est amer. (MACH., L. dames, 1377, 123).
 126 En tant de lieux avons esté Que je ne scé, par verité, Ou mais aillons. (Mir. st Alexis, 1382, 333).
 127 Mais Amours (...) print incontinent mon cuer et l'assist au plus hault lieu. Qu'en puis-je mais se le consenty (...) ? ["Qu'y puis-je ?"] (Percef. V, R., t.1, c.1450 [c.1340], 372).
 128 LUCIFER. Ha, Sathan, la cause y est grande, Terrible, penetrable et dure. Vous souvient il mais de l'injure Dont ce Jhesus nous a lobéz, Qui nous a ainsi desrobéz Et despouillié nostre manoir Qu'il n'y a laissié remanoir Saint prophete ne patrïarche Qu'il n'ait fait vuider de cest arche Ou jamais ne seront recluz ? (GRÉBAN, Pass. J., c.1450, 384).
 129 Helas, peuple, ou trouveras tu Ung tel evesque, ung tel pasteur ? Si estoit il plain de vertu Et aymoit Dieu, son createur. Qui sera mais debellateur D'erreurs ou de faultes mortelles ? (FLAMANG, Vie Pass. st Didier S., 1482, v.6293).
 130 Certes, il n'est pas pocible que ja mais, pour chose que je fasse, je peusse recouvrer consolacion, car je sens mon cuer disposé a soy habandonner au plus desolable descomfort quy puisse estre. (Chastel. Vergier S., c.1450-1480, 103).
 131 ...et par la plus horrible manière qui avoit esté vue oncques mais, tuoit gens et assommoit comme bouchers font les boeufs, espautroit testes de chevaux, confondoit hommes d'armes, espouvantoit courages, donnant forces et puissances, employant bras d'un foudre et d'un homme d'acier qui nulluy n'amiroit, mais le fuirent chacun ; et ne sembloit que un assommeur, un meurtrier à journée, plus diable que homme. (CHASTELL., Chron. K., t.1, c.1456-1471, 269).
 132 ...dont je, en greigneur doubte que oncques mais cheu, et en difficulteuse consideration precipité... (SAINT-GELAIS, Séj. honn. D., c.1490-1495, 282).
 133 Et ainsi le tesmoingne Job qui dit : Vie d'omme sur terre ce n'est mais que une chevalerie ["ce n'est rien d'autre que"]. (Mir. st Val., c.1367, 123).
 134 En oultre veirent de bestes meintes formes : Divers Centaures et des Scylles bifformes, Et cent foys double le monstre Briaree, (...) Et mais Gorgone et rapaces Harpies, Dont il y eut planctureuses copies, Et la forme de l'umbre ayant troys corps, Tous leans furent en turbulens accors. (SAINT-GELAIS, Enéide VI, B., c.1500, 314).
 135 ...Se j'eusse mon vit d'Orliens, Qui grans fut et roide enhantez, Gros et nervus, au dire voir, Bien venuz et bien hostelez En mains lieux ; or faiz a sçavoir Qu'il est muez de rouge en noir, Pale et destaint, sanz lui drecier, N'il ne sert mais que de picier (DESCH., Oeuvres Q., t.6, c.1370-1407, 10).
 136 ...ledit proces, ouquel lesdites parties n'ont encores procedé devant vous, mais que par contumacions (Ordonn. rois Fr. S., t.5, 1372, 485).
 137 Et dit, sur ce requis, que de tout l'argent dessus dit, il ne avoit mès, au temps de son emprisonnement, que la somme de XIIIJ frans ou environ (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 87).
 138 ...nulle joye ne dois avoir, mais que des chouses qui te donnent adjoutoire en esperance de parvenir a celle joye pour laquelle tu as esté fais ["si ce n'est des choses qui"]. (CRAP., Cur Deus, De arrha B.H., c.1450-1460, 197).
 139 ...tous ses ciens perdu a, N'a mais c'un bracquetiel (Jourd. Blaye alex. M., a.1455, 530).
 140 ...une vielle qui n'avoit mais que un dent... (Ev. Quen., I, c.1466-1474, 98).
 141 Or ne me fault mais fors sens de prendre et maniere de deviser (Percef. I, R., t.2, c.1450 [c.1340], 715).
 142 Se ["ainsi"] ne rens graces mez de bouche, Et la loenge au cuer ne touche (Mir. N.D. Rosarius K., c.1330, 18).
 143 Les quelles lettres et tout le contenu en icelles sont et demeurent, seront et demourront en leur plaine force et vertu pour le temps passé, present et a venir, sans en faire aucune innovacion, non obstant les choses dessus dites ne chose qui s'en ensuive ne chose cy aprés esclarcie ne dite, ne mais en tant seullement conme le dit Jehan par les dites lettres est obligiez a paier a la feste saint Jehan Baptiste prouchaine venant vint livres par.., a la Saint Remy prouchaine vint livr.. par.. et trois muis et demy de blé esclarci es dites lettres (Chartes Abb. St-Magl. T.F., t.3, 1366, 323).
 144 ...et, comme l'Empereur eust fait dire au roy que tresqu'il seroit à Paris il ne vouloit estre servi ne mès des gens du roy, en laquel garde il se mettoit, le roy lui ottroya (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 100).
 145 Cil destruyra Argos et sa mesgnye, Et mais Mycennes dicte Agamenonye, Sans espargner celluy fort Eacyde Issu jadis du sang achilleÿde (SAINT-GELAIS, Enéide VI, B., c.1500, 367).
 146 ...nulle temporalité, ne prosperité de vanité mondaine ne me pertrait ne encline à vouloir de moy autre chose ne mès ce que Dieu a voulu de moy ordenner (CHR. PIZ., Faits meurs Ch. V, S., II, 1404, 190).
 147 ...car pourquoy furent establis les princes sur terre ne mais pour aidier et secourir par auctorité de puissance, de corps, de parolle, de peine, de reconfort et tout aide non pas seullement les subgiéz, mais semblablement tous crestiens, estranges et privéz (CHR. PIZ., Paix W., 1412-1413, 149).
 148 Car dit Saint Gregoire : Où devons-nous querir la vertu de paix ne mais ou ciel ? (CHR. PIZ., P.V.H., 1416-1418, 47).
 149 Nous ferons une mortel guerre, Mais que nous venons as espees, Qui sont d'acier dures temprees. (FROISS., Melyad. B.M., c.1383, 623).
 150 Sire, seez vous ycy endroit et, mais que je vous aye estanché voz plaies, je vous compteray tout mon fait. (Cleriadus Z., c.1440-1444, 127).
 151 Sachjez que je voeuil tantost mouvoir, mais que soyons desjunez (Percef. I, R., t.1, c.1450 [c.1340], 173).
 152 En ceste maniere, dist Anthoine, feray je de mon epistole : mais que monseigneur le grant gouverneur ait digeré son vin, je la luy porteray et il la trouvera bonne. (TARDIF, Facéties Pogge M., c.1490, 114).
 153 ...Ne font force mas que argent viegne (DUPIN, Mélanc. L., c.1324-1340, 72).
 154 "Monsigneur, mès que nostre chapitainne et mainbour, li contes de Pennebruch, soit arivés par de delà, nous ferons bonne guerre et forte." (FROISS., Chron. R., VIII, c.1375-1400, 35).
 155 ...les cappitainnes des mauvais (...) faissoient semer aval la ville, mais que li estés revenist, li contes ou ses gens brisseroient le paix. (FROISS., Chron. R., IX, c.1375-1400, 218).
 156 Il ne te fault ne mais avisier a toutes choses qui plaire te porroyent. (CHR. PIZ., Trois vertus W.H., c.1405, 13).
 157 Mais c'Abÿace garis soit, Il n'est nulz qui nous retenroit A l'ostel, saciés le de vrai. (FROISS., Melyad. B.M., c.1383, 1071).
 158 ...se le prisonnier [de son maître] a juré de tenir la prison ou la chartre (,) mais que son maistre lui donne a menger et lit (...), s'il s'en va ["s'l s'évade"], non obstant qu'il le tiengne en bonne prison ou en garde, il [le prisonnier] brise son seurement et sa foy. (BOUVET, Arbre bat. R.-B., c.1386-1389, 347).
 159 Mais que bon vent ayons arriere, Nous serons tost en noz pays. (Myst. st Adr. P., c.1450-1485, 169).
 160 Mais que j'aye fait mes estraines, Honneste mort ne me desplaist. (VILLON, Test. R.H., 1461-1462, 50).
 161 Il est presque chault, se me semble. Soufflons encor une allenee ; Il n'y aura plus de fumee, Mesque tout soit bien embrasé. (Myst. st Laur. S.W., 1499, 246).
 162 Onques par moy ne fu deffais ses nis, Mais que la branche en fust ung pou hocie ["secouée"]. (Percef. VI, R., c.1450 [c.1340], 615).
 163 Mais que j'aye Leviathan, Je l'eusse assommé des antan. (MOLINET, Myst. st Quentin C., c.1482, 114).
 164 Et aussi si aucuns des ouvriers d'oeuvre pleine ont à present aucuns draps rayez encommenciez, ils les pourront faire apprester par ouvriers d'oeuvre rayée, et iceulx quant ils seront faits et apprestez vendre en la Halle aux rayez ; mais qu'ils soient bons et suffisans, ainsi que pardessus est dit ; mais que paravant il les ayent monstré aux Bougonneurs desdites Draperies, pour avoir cognoissance du nombre et du compte d'iceux. (Ordonn. rois Fr. L.S., t.2, 1350, 398).
 165 "Sire de Lagurant, j'ai bien oï vostre parole. Or vous souffrés un petit : je irai parler à mon maistre. Ja ne sera reprocié que par lasqueté il vous refusse, mais que vous le voelliez atendre." (FROISS., Chron. R., IX, c.1375-1400, 121).
 166 Escu lui fault, espée et lance, Cotte d'acier et gardebras, Hernoys de jambes pour le bas, Solers de fer et une piece Que la poitrine ne despiece, Plates, jaques et gantelès, Braconnieres et bacinès, Hache, dague, camail, visiere, Mais qu'il y ait bonne lamniere, Cotte d'armes pour pairement (DESCH., M.M., c.1385-1403, 79).
DMF 2020Robert Martin
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