"Levrette, femelle du lévrier" : Un mien voisin se complaignoit l'autrier D'une levriere qu'en son hostel avoit Qui yert en gest, dont maint chiens reparier En son hostel communement veoit, Si que pour eulz reposer ne pouoit. Tuer les volt et je li dis ainssi, Que la levriere chastier y devoit, Qu'an riens n'y ont les chiens mort desservi. (MACH., App., 1377, 649). ...au temps que mons. l'evesque de Paris et mess. Ernault de Corbie estoient à Pavie en Lombardie, ledit mons. l'evesque avoit une levriere qui estoit en chaleur (Reg. crim. Chât., I, 1389-1392, 230). Je l'aissaieray encores ainsi: il a une levriere que il ayme a merveilles, ne il n'en prendroit nul denier tant est bonne, ne ne souffroit pas que nul de ses varlez la chassast hors du feu, que nul luy donnast a menger si non luy, et je le tueray devant luy. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 93). Et la dame advise empres luy ung varlet qui avoit ung grant coustel, si le sache et en fiert parmy le corps de celle levriere, qui commença illecques a pestiller et morut devant le mary. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 93). PREMIER VENEUR. Ces mastins si ne font que braire. Mau saint Lou les puisse mengier ! A paines osent approuchier La beste qu'ilz voient a l'ueil. Va la, Goulïas ! J'ay grant dueil Qu'autrement tu n'y prenz l'avance. A ! gentilz levriere Esperance, Nous faulras tu a ce besoing ? Se tu l'attains, m'amour te doing. (Gris., 1395, 26). Et comme ilz estoient illecq devisans, atant vint entre eulx une blanche levriere la mieulx composee de tous ses membres que l'en sceut (Percef. III, R., t.2, c.1450 [c.1340], 71). À ung messaigier de madame la contesse de Tonneure, la somme de six frans, pour don à lui fait par madicte dame la duchesse de Bourgoingne, pour avoir amené à madicte dame et presenté de par ladicte contesse une belle grande levriere blanche (Comptes Etat bourg. M.F., t.2, 1420, 796). ...la royne a une levriere, comme vous savez, dont elle est beaucop assotée (C.N.N., c.1456-1467, 193). Don à ung pauvre homme qui a amené la levrière du roy, à Saint-Remy (Comptes roi René A., t.3, 1476, 273). Filliolé, sa ; sa, ma levriere ! Maulbec, tien toy tousjours darriere. (Pass. Auv., 1477, 139).