|
LAMPAS, subst. masc. |
[T-L : lampas ; GD : lampas ; FEW XVI, 433a : *labba ; TLF : X, 950b : lampas1] |
"Tumeur inflammatoire de la muqueuse du palais, derrière les incisives supérieures, lampas" : Belle chose est de verité En bouche a roy, et grant vilté De roy qui ha bouche qui ment ; (S'il avoit les dens de cyment Et en la bouche le lampas, Ne le compleinderoit l'en pas, Qui sage seroit ?) ([MACH., Voir, 1364, 476]). Faulx vilain, la male courrime Te puist tenir et le lampas. Pour quoy ne m'ensaignes tu pas Mon chemin ? ([Vie st Fiacre B.C.P., c.1380-1400, 30]). |
| - | [Chez le cheval] : SOTTINET. Il craint ainsi d'estre battu. COQUIBUS. Non faict ; mais il a le lempas. LE ROY DES SOTZ. Non a, vrayement ; il ne l'a pas. Tu scès bien qu'il n'est pas cheval. SOTTINET. Il a doncques quelque aultre mal. ([Roy sotz, c.1450-1500, 222]). |
REM. Sans doute faut-il lire lampas ds l'ex. suiv. : Des signes aulcuns sont qui signifient vairolles a venir, sicomme prurite de nez, apparicion de lampes, paour en dormant, rougeur en la face et pointure par tout le corps ([GORDON, Prat., c.1450-1500, I, 12]). |
DMF 2020 - Synthèse |
Robert Martin |
|
|