Empl. intrans. Pousser des cris : Un cor au col pendu avoit [Sathan] Et .I. troussel de las portoit. (Et) rois volans avoit tendues Sus la mer (au) dessous les nues. Quant venir me vit, a corner Commenca tantost et juper, A tendre en ma voie ses las, A fin que n'eschapasse pas. (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. S., c.1330-1331, 359). ...et faisoient si grand bruit de corner et de jupper tout à une vois, que il nous sembloit que tout infers fut là (LE BEL, Chron. V.D., t.1, 1352-1356, 68). Et fissent entre nuit et jour si grant bruit de corner et de buissener, tout a une fois, et de juper apriés, tout hault et de diverses vois, que li Englois en furent tout estonné. (FROISS., Chron. D., p.1400, 144). Qant les Escos les veirent fuir, si conmenchierent a juper et a criier moult hault et a brochier de l'esporon apriés euls. (FROISS., Chron. D., p.1400, 777). Si advint que aucuns, qui presens estoient en la dicte court, jupperent (COCHON, Chron. norm. B., c.1430, 350).

Rem. Aussi FROISS., Méliad. L., t.1, 1373-1388, 202 ; FONTAINE-GUÉRIN, Trés. vén. M., 1394, 41 ; JEAN D'OUTREM., Myr. histors B.B., t.1, a.1400, 187 ; Percef. I, R., c.1450 [c.1340], 140/10 ; Myst. Incarn. Nat. L., t.2, c.1454-1474, 78 ; MOLINET, Myst. st Quentin C., c.1482, v.8600. Scheler, Gloss. Geste Liège, 182.

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Juper apres qqn. "Appeler qqn" : Qui voulez femmes attraper Lisez son livre [de Jean de Meung], si sçaurez Tendre les filez et juper Aprez elles, et en aurez. (MARTIN LE FRANC, Champion dames D., t.2, 1440-1442, 158).

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Juper apres qqc. "Invoquer qqc., rechercher qqc." : ...du pescheur (...) qui aprez la chair juppat (MARTIN LE FRANC, Champion dames D., t.4, 1440-1442, 173).

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Inf. subst. : ...la guete qui esveille Le roy, s'il dort ou ou sou(b)melle ; Par son juper et son corner (GUILL. DIGULL., Pèler. vie hum. S., c.1330-1331, 404).