C.N.R.S.
 
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79 exemples
 1 Les uns saillent, les aucuns luttent, les autres gectent la pierre ou la barre de fer ou la lance ou la darde. Les aucuns espreuvent leurs braguemars ou leurs pieces ou leurs bacinez de trait, de ject, d'espees, et d'autres pluseurs fors essays. (ARRAS, c.1392-1393, 178).
 2 Entre ces deus bierefrois qui estoient arestés devant les murs, avoit .CC. compagnons a tout haviaus et grans pils de fier pour esfondrer le mur ; et ja en avoient des pieres assés ostees et rompues, car li archier qui estoient hault ens es estages, les desfendoient de ject et de tret. (FROISS., Chron. D., p.1400, 626).
 3 Et, quant à vous qui voullez combatre à pié, je vous conseille estre armé le plus legier que vous pourrez, mais que vous soiez couvert. Vous n'avez à craindre que le giet de la lance ; vous avez vostre pavoix ; mais encore y a ung autre remedde : jettez vostre lance le premier, se vous povez, et la suivez de prez et, se vous trouvez vostre homme entibardé de sa lance et de son pavoix, ainsi vous eschevez le gect de sa lance (BUEIL, II, 1461-1466, 103).
 4 Il avoit en sa main senestre une targe d'assier et une longue hache, fort poinctue dessoubs et dessus, et en sa main dextre portoit une grosse espée pesante, que l'on nomme ung estoc, et la poincte hault, à contrepoix, pour en faire gect. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 99).
 5 Ces deux, pour aucung estrif, comparurent à jour ordonné au lieu de Valenciennes, armés comme il appertenoit pour combatre à pied, et devoient iceulx jecter ung gect de lance, et puis combatre de haches, jusques à vingt cinq coups. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 406).
 6 ...et lors on lui baille en sa destre main sa lance ou son espee de giet pour offendre et soy deffendre au mieulz qu'il puet. (LA SALE, J.S., 1456, 33).
 7 ...lors baissa sa visiere et sa lance de giet en sa destre main (LA SALE, J.S., 1456, 266).
 8 Or vous diron en quel arroi vous devés metre vostre esprevier. Vous devés faire a vostre esprevier uns gies de cuir d'abeie bien mollés et de bon conroi, et doivent estre les buestes [parties qui se trouvent autour des jambes de l'oiseau] des gies un poi reverses et menuement decoupees a l'ouree, et doivent avoir demi pié de lonc, a pié main, entre la boste du giet et le nouvel qui est u bout, a quoi on le tient. (HENRI FERR., Modus et Ratio, Livre deduis T., c.1354-1377, 218).
 9 Toutesvoyes, quel qu'il [l'épervier] soit, puis que vous le vouldrez nourrir pour vous, au commancement qu'il sera mis sur le poing si lui baillez beaulx gectz sur longes que l'en dit "petites longes", "touret" et "grans longes" et [l'] acoustumez de petit a petit et de plus loing en loing a voler a vous sur vostre poing querir sa proie pour soy paistre. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 152).
 10 Or advint que Cuer d'Acier par grant aventure avoit ce soir prins une aloette et l'avoit mise en ung giez. (Percef. III, R., t.2, c.1450 [c.1340], 247).
 11 ...deux grans peaulx de cuir de chien tenné, à faire des getz aux oiseaulx (Comptes hôtel rois Fr. D.-A., 1478-1481, 360).
 12 L'autre longe [de la mitre] qui fait la paire, Pendant en maniere de getz, Veult que monstrez bon exemplaire Au peuple et a tous voz subgetz. (FLAMANG, Vie Pass. st Didier S., 1482, v.2397).
 13 Mes querroit fort messire Jehan a asseoir son get au visaige de messire Henry pour ce que descouvert estoit (CHASTELL., Chron. IV, D., c.1461-1472, 166).
 14 Et deslors en avant couviendra soy prendre garde quant il [l'épervier] avra deux mercz frans ; car lors le couviendra il mectre es gectz et paistre sur le poing, et puis le perchier et tenir paisiblement sur son poing tant qu' il ait enduit et avalé sa gorgee. (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 149).
 15 En trois oiseaulx me muerent jadis Les dieux de l'air, et trop soudainement : Je fui faucon, car toutes choses vis ; S'en fu en giez tenu trop longuement. (DESCH., Oeuvres Q., t.1, c.1370-1407, 158).
 16 Amours est de pareille guise A cil que on loge par franchise, Qui puis veult avoir la maistrise Du logeis et de la pourprise, Quant est logiez ; Et tient son hoste plus subgiez Tandiz que la est hebergiez, Que s'il fust en fers ou en giez, Son deul faisant. (CHART., L. Dames, 1416, 267).
 17 Et quant cuidoient estre allégiez, L'en leur mectoit aux piez les giez (SAINT-ANDRÉ, Livre Jean de Bret. C., c.1400, 441).
 18 J'ay promis, plus ne promectray. Si suis lÿee Des giez d'Amours et allïee, Et ne me tien point oublïee Se Mort ne s' y est emploiee. (CHART., L. Dames, 1416, 267).
 19 ...Pour quoy nostre maistre et seigneur, De Laidain le vray enseigneur, Mande a ses fievés et subgés, Que laidure tient en ses giés, Qu'ils viennent a Mont Escouvé (MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 745).
 20 ANNE. Nostre regne nous ont tolu Tant que n'avons seigneur ne maistre, Fors ainsi qu'i [les Romains] le veulent mectre, Et ainsi nous tiennent es géz Leurs tributeurs et leurs subgéz Et, pour nous plus mectre en denger, Font nostre roy d'un estranger (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 531).
 21 Car la mer estoit là si plate, Si pleinne, si coie et si mate, Que pour ce estoient demourées Long dou port toutes les galées, Aussi comme à get d'une pierre, Que ne pooient penre terre. (MACH., P. Alex., p.1369, 68).
 22 Et, s'il y a bon vent, tant vaut mieulx, et, se non, il doit mettre ses levriers, comme j'ay dit, au plus biau titre et au plus long et les doit tout coyement asseoir et mettre tout de renc quatre ou sis leisses ou plus ou moins, selon ce qu'il aura de levriers, et aussi autant tout de renc darriere celles celle[s], l'une en droit de l'autre, au giet d'une flesche l'une leisse loing de l'autre. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 240).
 23 Et, s'il veult chascier aux chienz, il doit avoir touz ceulx qui scevent traire aux arcs et les doit mettre au dessoubz du vent tout de renc, au giet d'une grosse pierre poignal l'un loing de l'autre, s'ilz sont en cler pays, mes, s'ilz sont en fort païs, ilz doivent estre plus pres, devant un arbre chascun et non pas darriere, les eschines devers l'arbre. (GAST. PHÉBUS, Livre chasse T., 1387-1389, 270).
 24 Mais rien ne l'empira, et messire Jaques gecta son espée et passa assez près de la teste de son compaignon, et, le gect passé, les chevaliers s'approcherent l'ung de l'aultre et se gecterent les targes d'assier au devant de leurs marches pour cuyder chascun empescher et nuyre à son compaignon (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 99).
 25 Lequel homme, eulx trois, d'un commun assentement, prindrent et le tirerent dedens le bois dessus dit, aussi loings du chemin comme le jet d'une pierre, et illec le couvrirent de vielles feuilles et de terre (Reg. crim. Chât., II, 1389-1392, 266).
 26 Item, devant celledicte eglise, au get d'un pois, a un muscat de Sarrazins, c'est assavoir une oratoire faicte ainsi comme a la maniere d'une chappelle. (Voy. Jérus., c.1395, 51).
 27 On n'osoit aler ne venir, N'on ne se pooit soubstenir, Car si horriblement venta Que li vens mainte fois jetta Pluiseurs gens plus loing, par saint Pierre, De .C. pas ou d'un jet de pierre. (MACH., Voir, 1364, 608).
 28 ...ycellui Pierre suyvi le dit Bourreau en esloignant le dit hostel jusques à un four, prez d'icellui hostel à un get de pierre (Doc. Poitou G., t.6, 1403, 422).
 29 Et quant il fut environ un giect de pierre loing de ladite maison, il tumba à terre (Doc. Poitou G., t.9, 1455, 405).
 30 ...a ung get de lance pres l'un de l'aultre. (CHASTELL., Chron. IV, D., c.1461-1472, 166).
 31 Et quant lesdiz suppliant et de Saint-Martin furent près d'eulx d'ung grant giest de pierre ou environ, ledit Mathelin Fouchier (...) feist signe trois ou quatre foiz ausdiz suppliant et de Saint-Martin (Doc. Poitou G., t.12, 1476, 146).
 32 Et parla le dit prince au roy en ung jardin joignant l'artillerie soubz ung olivier au bout du dit jardin, arriere de toutes gens ung petit get de pallet ou environ de loing (LA VIGNE, V.N., p.1495, 254).
 33 Et toute l'armée saillit aux champs en merveilleusement bon ordre et en trois batailles : avangarde, bataille et arrière-garde, et n'y avoit point ung git de boule d'une bataille à l'autre, et bien aiséement se fussent secouruz l'une l'autre. (COMM., III, 1495-1498, 169).
 34 Dont, quant approchié estoit [le duc de Clèves] a II miles, vint l'evesque d'Espolette (...). Et darrenierement, environ d'un get de canon loings, vuida le cardinal des Ursins, bien haultement accompagnié aussi, et vint bienviegner ladicte ambassadde (CHASTELL., Chron. IV, D., c.1461-1472, 248).
 35 Celle nuit fist on en l'oost le dit duc, tres grant get, pour la cause de ce que il logoient priés de Valenchiennes et fissent doubte que il ne fuissent resvilliet, mais non furent. (FROISS., Chron. D., p.1400, 389).
 36 ...Jehan Coutelleau, demourant au villaige du Fresne, distant d'un giet d'arballeste de la maison dudit suppliant (Doc. Poitou G., t.11, 1467, 80).
 37 ...certaines brandes (...) assises comme à trois traiz ou gectz d'arc dudit lieu de la Cepaie (Doc. Poitou G., t.12, 1479, 244).
 38 Par là où venoit le roy, le pays estoit beau et large ; de l'autre costé, par où venoit le roy d'Angleterre, le pays estoit très beau, sauf que, quant il venoit à approcher de la rivière, il y avoit une chaussée, de bien deux grandz gectz d'arc de long, qui avoit les marestz d'un costé et d'autre (COMM., II, 1489-1491, 59).
 39 ...auquel Berthelemi Le Vooght, nostre receveur de Flandres et d'Artois, nous avons donné (...) mandement especial de recevoir toutes noz rentes, droictures (...) gets de mer (...) et obvencions quelxconques (Comptes Etat bourg. M.F., t.3, 1416-1418, 12).
 40 ...chascun desdiz bourgois (...) doit demi stier fronment et demi stier avoinne, mesure de Donchery, a tout les gez (Trés. Reth. L., t.3, 1449, 291).
 41 Item le XIIe jour dudit moys je baille aux Gramins, massons, pour leurs getz et devis de nos dits église et cloistre : XV s. (Comptes Célestins Sens C., 1477, 118).
 42 Vous ferés un ject sus quel fourme vous vodrés avoir le sauf conduit, et nonmerés tous ceuls que vous vodrés avoir en vostre compagnie ; et sus l'escript que vous me baillerés, je ordonnerai ma requeste et priiere. (FROISS., Chron. D., p.1400, 752).
 43 ...et y eult en Angleterre meismes plusieurs paroles de traictiers et accords ouvers entre le roy Jehan et Edouart et leurs conseillers, et firent une maniere de get d'accord nommé la grant endenture, mais en plusieurs lieux il appert qu'il tenoit le roy Jehan vray roy de France, et au traictié de Bretigny meismes. (JUV. URS., T. crest., c.1446, 53).
 44 Et se aprés le rapport qui sera fait au roy des poins dessusdiz le traitié lui plaist, il fauldra lors par bon conseil faire le giet des lettres que devra sur ce baillier la partie d'Engleterre. (Ordonn. Ph. le Hardi, Marg. de Male B.-B., t.2, 1404, 710).
 45 Prononcié est que le giet fu fait de la dite terre estant en la main monseigneur, pourquoy les deniers ne seront point dessaisiz. (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 154).
 46 Et ainsi marcherent les chevaliers l'ung contre l'autre, et gecta ledit messire Jehan de Bonniface le premier, et ferit de plain gect dedans la targe de son compaignon. (LA MARCHE, Mém., II, c.1470, 99).
 47 ...certaines lettres closes que mesdis seigneurs les commissaires rescrisoient au tresorier de Dole (...) par lesquelles ilz lui escripvoient envoyer la copie du giest fait ou bailliage de Chalon à la partie de l'empire (Comptes Etat bourg. M.F., t.2, 1419, 560).
 48 ...portant amende de XII den. par. après le ject, sur tous et chascun les deffaillans, pour chascun jour après ledit ject, a chascun de XII den. par. (Trés. Reth. L., t.3, 1449, 297).
 49 ...et, posé qu'on eust trouvé aucun escript en forme de compte ou d'estat, toutesfoiz n'estoit ce que une escripture privée et n'estoit chose à quoy on se deust arrester ne avoir regard, et estoit peut estre quelque gect d'un estat où lesdictes sommes avoient esté obmises (Aff. Jacques Coeur M., 1453-1457, 567).
 50 Comment on doit compter par getz, comme il est de coustume. Se tu veulx aucuns nombres gecter et aucunes sommes savoir tu dois en ton ymaginacion fourmer et figurer certaines lignes contenans les getz de certaine value, et lors tu dois asseoir les getz selon leur value (LEGRAND, Archil. Sophie B., c.1400, 261).
 51 Je congnois cheval et mulet, Je congnois leur charge et leur somme, Je congnois Bietrix et Belet, Je congnois gect qui nombre assomme, Je congnois visïon et somme (VILLON, Poèmes variés R.H., c.1456-1463, 54).
 52 Item dit que (...) il print environ XVIII giez d'argent en la tasse d'un homme (Conf. Jug. Parlem. Paris L.L., 1350, 187).
 53 Lors pregne [l. prengne] .I. get a terre en disant : Diex ! dont vient or ceste monnoie ? Ma fille, prenez ce denier, Dieu l'a voulu pour vous forgier. (Mir. ste Genev. S., c.1410-1420, 64).
 54 Plus, doit savoir le prince le fait de ses finances et combien il lieve et prent de son pays ung chescun an tant de l'ordinaire que extraordinaire et sur cella faire ung gect que peut monter la despense ordinaire de sa maison, de sa guerre et gatges d'officiers et pencionnaires et envoyer embaxades et les recevoir et autres despenses extraordinaires qui peuvent survenir. (Traité politique C., c.1492-1493, 159).
 55 ...et controindrons nous, li diz abbés et ciz qui sera abbés de la dite église por le tamps, les diz eliz à panre la charge et à faire le giez de la dite taille, et feront, li diz quatre preudomes esliz en la main de nous, les diz religioux ou de nostre commandement, sairement de getier et de imposer la dite taille sur chascun léaument à lor avis. (Chartes communes Bourg. G., t.2, 1331, 196).
 56 Le bailli monseigneur Hugues de Bourgoingne requeroit que deniers qui avoient esté getiéz sur les hommes de la terre dudit H., qui estoient saisiz par monseigneur, feussent dessaisiz. Prononcié est que le giet fu fait de la dite terre estant en la main monseigneur, pourquoy les deniers ne seront point dessaisiz. (Cout. bourg. glosé P.M., c.1380-1400, 154).
 57 Lors se mettent en ordonnance et s'en viennent comme tempeste ferir sur le navire des Sarrasins a force de trait et de giet de dardes, si horriblement que mal soit du Sarrasin qui se meist a deffense (ARRAS, c.1392-1393, 132).
 58 Charles, par la grace de Dieu roy de France, à Robert de Maule, commis de par nous à recevoir le giet, imposicion ou assiete fait pour la fortiffication du pont et de l'eglise de Mante, sur le pais environ la dicte forteresse, ou à son lieutenant, salut. (Mand. Ch. V, D., 1366, 154).
 59 Duquel la partie de ceulx des habitans et commune du dit Beaune capables et habiles à faire la dicte election qui seront tenus et vouldroient tenir à son eslection aura esté imposé et payé en somme toute de giez et imposts darrièrement faictz sur tous les habitans et commune du dit Beaune, tant pour les frais communs et charges de la ditte ville comme pour les marcs et pour dons fouages et aides faiz à notre dit sieur et autrement (Chartes communes Bourg. G., t.1, 1408, 251).
 60 Item, le confrère qui ne marchandera doit chascun an huit soulz parisis au gict de Noel pour ladite aumosne. (Mét. corp. Paris L., t.3, 1362, 145).
 61 Tel le feray qu'il ne fauldra Jetter le loire ne crïer ; A ung jet d'oeul il m'entendra, Prest d'obeier, sans escrïer, A moy se laira maistrïer (MARTIN LE FRANC, Champion dames III, F., 1440-1442, 169).
 62 La doctrine aussi de saincte Eglise enseigne que en la fin du siecle les sains angelez en ung ject d'ueil recueilleront par tout le monde les pouldres des corps humains pour les reparer et disposer a recevoir vie immortele. (Inv. secte vaud. V.B. D., p.1460, 91).
 63 ...car adonqes n'en avera il cure, nostre douz seignur Jesus Crist, mes a getter hors a touz les diables d'enfern, car pur eaux est bone le fruyt qe a nule autre chose ne vaut. De ceo nous en garde Celui qui de ceo giet nous engetta. (HENRI LANC., Seyntz medicines A., 1354, 38).
 64 Cestui maistre Eustache predist les feux soubz terre qui s'estoient mis aux gestz, qui firent plusieurs subversions de villages et de terres avant que par tranchées l'on y peust obvier (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 159 v°).
 65 Entr'iaux estoient paire a paire, Au vert may seans et logiés En l'ombre de ses jolis giés, Faisans chansons et virelais, Motés et tout genre de lais, Balades et petis rondiaux. (Pastor. B., c.1422-1425, 50).
 66 ...coururent si les cours de ceste mortelle vye que ilz en desservirent le souverain loyer, comme bons, vrais et vaillans souldoyers et vrais labouriers en la vigne de nostre seigneur, là où ilz firent de très beaulx provins, c'est-à-dire de bons giés à porter fruyt, laquelle chose ne leur fit pas faire mauvois propous ne vain mais bonne intencion ; et ce furent les églises que ilz firent et fondèrent (WAUQUELIN, Gir. Ross. M., 1447, 461).
 67 ...pour les gez de dessoubz et pour le colet, de garnison, sans pris. XVJ lettices. (Comptes argent. rois Fr. D.-A., II, 1387, 157).
 68 Lors les crestiens se mirent en bonne ordonnance. La commenca grant effroy de canons et d'arbalestres, d'archiers, de gect de pierres et de coups de canons. Et quant vint a l'aborder, la veissiez gett de lances et de dardes d' archigayes. (ARRAS, c.1392-1393, 217).
 69 Item, cedit jour a esté vendu à Loys Fresneau, pelletier (...) une robe courte d'escarlate violete fourrée de coustez de martres, sans get, le pris de dix escus (Aff. Jacques Coeur M., 1453-1457, 41).
 70 Ceans s'est complainte une jeune dame des parens de son mary qu'i ne veuellent pas souffrir qu'elle porte ses robes a la nouvelle façon comme les autres, disant que nagaires elle en avoit fait faire une bien gente a la façon qui court, mais il luy ont fait oster et despouiller en disant qu'elle ne la porteroit point en cest estat, parce qu'elle est trop ouverte et espoitrinee par devant, que la languette du colet va trop bas et que le giet de la penne est ung petit trop grant. (MART. D'AUV., Arrêts Am. R., c.1460-1466, 143).
 71 Le get que vous portez par bas Est la tres bonne renommée Dont laisser devez tous esbas Pour estre de son nom nommée. (...) Par ainsy comme vous voyez La robe que le get fort pare, Aussy les tres plaisans loyez De bon regnon tres fort repare Toute dame et la dispare De plusieurs hontes et dangiers (Droit actour dames M., a.1466, 489).
 72 ...huit choystes et faulx gitz pour lesdites robes (Comptes roi René A., t.2, 1478, 165).
 73 ...J'ay veu qu'on ne souloit querir Que robes a quinze tuyaux, Larges manches et haulx chappeaux, Grans getz de honneste gravité, Mais ce n'est de noz fringuereaux Que inconstance et mobilité. (COQUILL., Oeuvres F., 1478-p.1494, 162).
 74 LA BOURGOISSE. Mes getz et colletz de letisses Ne me exemptent point de mort (Danse macabre femmes H., p.1480, 68).
 75 ...une robe d'escarlate violée, fourrée de rampans avecques ung grant bourt de la longueur de la beste, gict et penne tout ung (Invent. biens Ch. Savoie T., 1484, 345).
 76 Aprés ceste belle vertu de Chasteté est une autre dame et maistresse de vertus qui est nommee Obedience, laquelle porte en ses mains de beaux gés et lasses de soye qui signifient les commandemens et consaulx et observances de saincte religion (Déclar. Hyst. S., a.1449, 160).
 77 ...troys cens de létisses, données par le roy à madamoiselle d'Estoges, pour faire gict à sa robbe de ses noces (Comptes roi René A., t.2, 1477, 45).
 78 Et estoit si enchainte que sus ses jours et moult avoit esté destourbee et travillie dou ject des pieres des enghiens, tant que tout li compagnon en avoient eu grant pité. (FROISS., Chron. D., p.1400, 398).
 79 Alors tant d'un costé comme d'autre, desmarchans comme lyons, a l'assembler et giez de lances deux François furent blessiez, mais non de chose dont ilz laissassent a besoingnier, et trois des Allemens, dont l'un eust le pié percié. (LA SALE, J.S., 1456, 266).
DMF 2020Corinne Féron
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