| 12 exemples |
| 1 | C'est chose suspecte de dormir et est samblable en grant partie a ivresse (DAUDIN, De la erudition H., c.1360-1380, 370). |
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| 2 | Car celui qui est yvre, ou celui qui est aÿré et courroucié ne fait pas son operacion par ignorance, mais pour aucunes des choses dessus dictes, c'est assavoir, pour yvresce ou pour yre. (ORESME, E.A., c.1370, 180). |
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| 3 | Aulcune fois se sentira comme en yvresse espirituelle, qui le constraindra s'esmouvoir sobrement en loenges espirituelles et en souspirs sains et devots (GERS., Montagne contempl. G., 1400, 55). |
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| 4 | ...nous qui demandons aucuns reliefs, aucune aumosne de vostre plantureuse table ou vous seez en paradis, mengens et buvans jusques a sobre yvresse les precieuses viandes, non mie charnelles ou corporelles mais espirituelles (GERS., P. Paul, a.1394, 484). |
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| 5 | Celui qui ne scet pas que fornicacion ou yvrece est pechié, il est ignorant et mauvais. (ORESME, E.A.C., c.1370, 180). |
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| 6 | Anciennement, comme dit Valere, usaige de vin estoit defendu a femme sur peine de mort. Et dit Juvenal que quant yvresse s'enbat en une personne, homme ou femme, n'y est chasteté qui puisse estre gardee ; ne foy, ne loy, ne honneur. (GERS., Annonc., a.1400, 237). |
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| 7 | Dont apres l'ivrece vaca A elle oir, et revoca La sentence qu'il ot donnee, Qui moult estoit mal ordenee. (CHR. PIZ., Chem. estude P., 1402-1403, 236). |
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| 8 | Ivresse ou yvrongnie est causé de trop de vapeur et y a deux remedes, c'est assavoir preservatif et curatif (GORDON, Prat., c.1450-1500, II, 10). |
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| 9 | Et tant plus boy com plus la voy [sa biauté], Et en sucçant plaisance boy, Et com plus la boy, plus me seche : C'est yvresce qui touz jours leche (Mir. emper. Romme, 1369, 255). |
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| 10 | Le glouton par son yvresse et gloutonnie pert le sens et l'esprit, si qu'il ne scet gouverner le corps (Ménagier Paris B.F., c.1392-1394, 135). |
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| 11 | Trop de mal vient de gourmandie, Quelque chose que gourmant die, Car yvresse luxure engendre Soit en pere, en filz ou en gendre : Par ce peché la vie acourse Et si en vient la mort a course. (MESCHIN., Lun. princes M.-G., c.1461-1465, 48). |
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| 12 | Et com plus la boy plus me seche Ceste yvresce, et touzjours m'esleche, Et me fait joir et doloir, Et en saoulant mon vouloir Se reemplist de convoitise. (Mir. emp. Julien, 1351, 222). |
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