I. -

Adj. "Qui sert d'introduction" : Et ceste partie est introductoire pour descendre aux jugemens. (ORESME, Divin. C., c.1366, 52). La premiere [partie], qui est introductoire, nous aprent les principes et les rigles premieres qui sont neccessaires a savoir ainçois que on puist prenostiquier des choses dessus dictes qui cy dessoubz adviennent par la vertu du ciel et des estoilles. (EVR. CONTY, Harm. sphères H.P.-H., c.1400, 19). Cestui fist traictié par maniere de somme, assez compendieux sur toute la science de astrologie, qui se commence : "Deus gloriosus et sublimis", lequel livre est introductoire et sert moult à la pratique et contient de belles deffenses contre les calumpniateurs de la science (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 136 r°).

Rem. Il s'agit peut-être de subst. dans tous ces ex.

II. -

Subst. masc. "Ce qui fait office d'introduction" : ...ce sont introductoires et instructions [les prières introductives de la messe] (JEAN GOLEIN, Rational B.D., c.1370-1372, 323).

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"Livre qui sert d'introduction à une science" : ...fut cellui qui fist le Grant Introductoire et le Traicté des grandes conjunctions que noz ignorans calumpniateurs s'efforcent calumpnier pour une cause qu'il ne fait seullement que reciter après autres (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 78 v°). Cestui Cleton fut atiré grandement à l'amour de l'evesque de Hypalense, nommé Leandri et lui fist ung introductoire sur la theorique des corps celestes. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 102 r°). ...de là envoyé à Paris en la rue du Feurre, où je aprins De spera et mes introductoires de l'Akabice. (SIMON DE PHARES, Astrol., c.1494-1498, f° 156 v°).