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INFAMIE, subst. fém. |
[T-L : infamie ; GDC : infamie ; DEAF, I230 infamie ; AND : infamie ; FEW IV, 658a : infamis ; TLF : X, 168b : infamie] |
A. - | "Honte, déshonneur" : Bissance (...) fust blasmee de tele infamie que l'en deist qu'il eussent fait aliances avecques joueurs de table ([FOUL., Policrat. B., I, 1372, 113]). Pluseurs femmes de grant estat en ont esté mises a destruction, infamie et vilenie, et toute leur lignee et generation. ([GERS., Annonc., a.1400, 236]). Or s'est fait le cabuseur adourer, et lez sotz abusez ont rendu honneur et louenge au maistre de deshonnesteté, et au controuveur de toute infamie. ([CHART., L. Esp., c.1429-1430, 119]). Et en pourroit le Pape encourir infamie et deserviroit d'estre privé de tout honneur ([FAUQ., III, 1431-1435, 45]). ...l'estat de la personne ecclesiastique si est de enrichir le povre, et luy est grant infamie de mettre son entente a soy enrichir ([JUV. URS., Aud. celi, 1435, 240]). |
B. - | "Action déshonorante, ignominie" : Et de la vint le dict seigneur de Cernon compter au roy l'infamie de ces meschans gens et comment il les avoit pugnis de leur oultraige ([LA VIGNE, V.N., p.1495, 301]). |
| Rem. BERS. ds GDC X, 12a. |
DMF 2020 - Synthèse |
Robert Martin |
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