I. -

Empl. trans. "Causer du déshonneur, du tort à qqn" : Dieu mon pere, par ton [l. ta] bonté, A tous ceulx veulhes pardonner Qu'en ceste croix m'ont mis onté, Affin qu'on te puist mieulx louer. (Pass. Auv., 1477, 216).

Rem. DESCH., Oeuvres Q., t.6, c.1370-1407, 176.

II. -

Empl. pronom. "Avoir honte" : Cil se prinst forment a honter (Renart contref. R.L., t.2, 1328-1342, 99). Car non obstant que je soie au duc nourriture et de ses bienfaits, sy ne me honté-je point pourtant d'escrire vérité contre luy, là où nécessité l'expète (CHASTELL., Chron. K., t.5, c.1456-1471, 457). Finablement, leur envoya Son filz pour veoir qu'ilz en feroient, Et pensa qu'ilz se honteroient De faire a son filz desplaisir. (Myst. Pass. Troyes B., a.1482, 602). [Réf. à Matth. 21, 37]