A. -

"Gronderie, bougonnerie"

Rem. GD IV, 483c.

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"Coup, horion" : Sor son hyalme le fiert en donant teile hongne Que tot ly depechat ensi comme ascalongne [escalogne "échalotte"] (JEAN D'OUTREM., Geste Liège B.B., t.2, a.1400, 584). Si corut sus Basin et li donne teile hongne Qu'ilh le fait chanceleir com hom plains d'ivretongne. (JEAN D'OUTREM., Geste Liège B.B., t.2, a.1400, 684).

Rem. Scheler, Gloss. Geste Liège, 176 (GD IV, 483c). Par ailleurs sens de "monceau" ; autre mot ?

B. -

"Tromperie, propos mensonger" : Nous devon touz fermement croire Ce que Jhesucrist en tesmoigne Et refuser toute la hoigne Que gent dient de lour avis, Quar gent mentent (Tomb. Chartr. Dix-huit contes K., c.1337-1339, 195). Et tout le pais le tesmoigngne : Ce n'est donc pas fable ne hongne. (LE PETIT, Champ d'or L., c.1388-1392, 45). ...Jannote (...) Qui riens ne scet fors que une hongneCompter, en fillant sa quelongue [l. quelongne "quenouille"] (LE PETIT, Champ d'or L., c.1388-1392, 111). Et fut longuement mise depuis matere de honges et de maulvaises machinations (CHASTELL., Chron. IV, D., c.1461-1472, 82). Quant sans cesser Me va cherger De tant de hongne, Allay penser Me revenger Sans plus d'alongne. (ALECIS, Blas. faulses am. P.P., a.1486, 199).