|
HOCHETTE, subst. fém. |
[T-L : hochete ; GD : hochete ; DEAF, H518 hochier (hochete) ; FEW XVI, 232b : *hottisôn] |
"Jouet donné aux jeunes enfants pour qu'ils le secouent, hochet" : Je luy donray une hochete [var. housecte, houchecte, t.2, 168, 171] Si tres bien faicte que merveille, Qui dira clic cliq a l'oreille. Au moins, quant le petit plourra, La hochete l'apaisera Et se taira pour une pose. ([GRÉBAN, Pass. J., c.1450, 76]). ...la miserable violence dont Justice estoit oppressee, ensamble le petit peuple, son enfant, tout affamé de longue jeusne, traveillié de criier et braire, qui n'estoit pas de prime face a rappaisier d'une hochette ([MOLINET, Faictz Dictz D., 1467-1506, 145]). |
REM. Cf. aussi : ...le tonlieu de hochettes que on appelle fustaille ([Mém. Compiègne C.-B., 1448, 441]).Sens obscur : "le droit d'étalage dû sur les hochets que l'on appelle fustaille (des objets en bois)" ? T. Matsumura, R. Ling. rom. 60, 1996, 60. |
DMF 2020 - Lexique complémentaire 2007 |
Robert Martin |
|
|