A. -

"Marchand en gros" : Item, nul ne soit si hardy de vendre caque harent a detail ne en groz, que sitost comme il sera mis en vente il ne dye a son marchant se ledit harent est de la presente année ou de l'année précédente, et ceulz qui desdits grossiers auront acheté celluy qui sera suranné, ilz ne le pourront vendre que il ne le dye estre tel comme il sera, et non pas avec le nouvel (Mét. corp. Paris L., t.1, 1351, 17). Et pour ce prioit ledit Guillaume il qui parle qu'il print la charge d'aler ung jour jusques là pour veoir s'il les pourroit vendre ou au moins pour mectre en train la vendicion desdictes laynes, car ledit Huguet estoit ung petit grossier. (Aff. Jacques Coeur M., 1453-1457, 510). Item l'en deffend que nul ne puisse estre grossier et detailleur de ladicte marchandise, sur peine de l'amende. (Mét. corp. Paris L., t.1, 1495, 418). Les nobles gens tous passez, vindrent lors Les gros rabis, pincemailles, milors, Changeurs, bancquiers, grossiers, riches marchans ; Les mequaniques furent aprés marchans (LA VIGNE, V.N., p.1495, 164).

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En appos. Marchand grossier : Secundement, car lesdits marchans grossiers de ce royaulme ne tachent fors que a diminuer le nombre des foyres establies en ce royaulme et ce principalement pour deux fins tendans à leur singulier et particulier proffit et tres grand dommaige du royaulme (Pol. Louis XI, G., Pièces justif., 1471,,, 434).

B. -

"Artisan qui confectionne des objets de grandes dimensions" : Item, la Court a enjoint aux generaulz maistres des monnoies du Roy que, selon les ordonnances royaulz faictes sur le fait d'orfavrerie, ilz ne recoivent doresenavant aucun à estre maistre dudit mestier d'orfavrerie, soit grossier ou menuyer, s'il n'est approuvé et tesmongnié souffisant par les maistres gardes du mestier (FAUQ., II, 1421-1430, 304).