"Gros son, résidu du tamisage" : Tu [la boulangère] sasses le gruys chascun jour ; Tu ne sers que d'aler au four, Quant la farine est destrempée. Tu es laide et enfarinée (DESCH., Oeuvres R., t.7, c.1370-1407, 178). [Dans un dialogue entre panneterie et cuisine]Va ton gruis et ton sasset querre, Et donne a mangier aux pourciaulx ; Ne te mesle de mes vessiaulx, Va buer ta povre drapaille Et te va couchier sur ta paille (DESCH., Oeuvres R., t.7, c.1370-1407, 182). Et au commencement leur doit on donner de l'avaine meslee avecques bran, que aucuns nomment gruis ou tierceul. (JEAN DE BRIE, Le Bon Berger C.W., 1379, 118). Thibaut le Grantprestre, boulengier demourant à Reins, entra en la chambre là où il avoit accoustumé de faire mettre le gruis ou bran, et le rebulet qui yst de la fleur. (Doc. 1402. In : DU CANGE IV, 119a). ...auquel ouvrage eut cent baruails de terre et plus, trois septiers de gruis pour seicher ledit planchier (Trés. Reth. S.L., t.2, 1409-1410, 635).