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GRIVE, subst. fém. |
[T-L : grive ; GDC : grive ; DEAF, G1381 grieu (grive) ; AND : grive1 ; FEW IV, 209a : graecus ; TLF : IX, 533a : grive] |
"Oiseau de l'ordre des passereaux, proche du merle" : Item le pair de pigons VI tour., et le marlars XVI tour., et l'auwe XII tour., (...), l'achie IX, et le givre [l. grive] XVI tour., et le faysan XXXII tour.,... ([STAVELOT, Chron. B., a.1447, 226]). |
| - | Estourdi comme une grive. "Saoul comme une grive" : Nostre yvroigne, plus estourdy que une grive partant d'une vigne, commença, s'il vous plaist, sa devote confession, laquelle je passe, car le [prieur] point ne la revela. ([C.N.N., c.1456-1467, 61]). |
| - | Saoul comme une grive |
| Rem. Var. de l'ex. des C.N.N. dans l'éd. Vérard de 1486 att. ds FEW IV, 209a sans indication de la source ; reprise par K. Baldinger, Mélanges A. Rosetti, 1965, 44, et à nouveau ds R. Ling. rom. 37, 1973, 271, toujours non référencée. |
| - | Entendre comme une grive. "Être étourdi" : GRIFFON : (...) Baille moy ce mauvais garçon Que tu boutas arsoir la bas. BRUTAUMONT : Quel garçon dis tu ? GRIFFON : Barrabas. Tu n'entens nen plus qu'une grive. ([GRÉBAN, Pass. J., c.1450, 302]). |
DMF 2020 - Article revu en 2015 |
Hiltrud Gerner |
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