REM. Ce mot est à dater du début du XVe s., car, comme les autres désignations dans ce passage, il n'est pas de Froissart ; d'après S. Luce (Avant-propos. In : DESCH., Oeuvres Q., t.2, c.1370-1407, VI-XVI), ces termes injurieux ont été ajoutés postérieurement au texte original de Froissart par Raoul Tainguy, copiste du ms B.N. fr. 6474 et 6475, terminé en 1413. Pareillement, dans le ms de Leyde, ce même copiste ajoute en parlant de Jacques d'Arteveld "Cestui tuffe et guielier estoit entré en si grant fortune" et, plus loin "Pluseurs villains, tuffes et guieliers des villes champestres, sanz chief ne conduiseur, s'assemblérent en Beauvoisins". (Exemples cités d'après S. Luce, ibid., XIII-XIV). Cf. aussi Scheler, Gloss. (Froiss.), 246-247 s.v. guieller. On trouve également la trace de Tainguy dans un des mss (B.N. fr. 881) qui contient la traduction de L'Art d'amours d'Ovide, cf. l'éd. du texte par B. Roy, 1974, 64 (var. ligne 37 : tuffes giveliers, add. ms C, et passim, voir Introd., p. 23). |